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Blottie entre les montagnes des Balkans et les eaux claires de l’Adriatique et de la mer Ionienne, l’Albanie reste une destination qu’on découvre encore à voix basse. Et pourtant… ses paysages, son histoire, sa douceur sauvage n’attendent que vous. Montagnes, forêts, plages secrètes, lacs clairs : ici, la nature parle vrai.
À Tirana comme ailleurs, les guides locaux connaissent le pays comme on connaît un ami d’enfance. Ils vous mènent là où peu vont : villages oubliés, sentiers tranquilles, lieux où l’Histoire laisse encore des traces. Le parc de Butrint, site antique au cœur d’une nature dense, en est l’un des témoins les plus précieux.
Entre horizons ouverts et récits anciens, l’Albanie vous invite à prendre le temps. Loin des foules, proche de ce qui compte vraiment.
Impossible de visiter le sud de l’Albanie sans faire étape à Gjirokastër, située à une trentaine de kilomètres de la Grèce. Ici, chaque ruelle vous ramène vers le passé. Les maisons de pierre aux toits d’ardoise, accrochées à flanc de montagne, révèlent l’âme de cette ville au charme intact.
Le centre historique, classé pour sa remarquable architecture ottomane, impressionne. En vous y promenant, vous croiserez des ruelles pavées, un vieux bazar aux mille trésors, et de nombreuses échoppes artisanales. Prenez un instant sur une terrasse animée : les montagnes vous entourent, le temps ralentit.
Plus haut, la forteresse de Kalaja Alaja e Gjirokastër domine la vallée. Elle date du XIIe siècle. Son enceinte abrite une promenade fascinante, notamment grâce au tunnel qui en fait le tour extérieur. La vue depuis ses remparts mérite à elle seule l’ascension par les rues escarpées de la ville.
Tout au sud de l’Albanie, près de Saranda et à deux pas de la Grèce, se cache Butrint — un trésor archéologique que le temps n’a pas effacé. Classé à l’UNESCO, ce lieu chargé d’histoire se découvre mieux avec un guide du coin, quelqu’un qui connaît les récits derrière les pierres.
Ici, on marche sur plus de deux mille ans d’histoire. Le théâtre grec, les thermes romains, les remparts anciens, l’église paléochrétienne… tout semble encore là, à portée de regard. Chaque pierre posée raconte, à sa manière.
Du haut de la colline, la vue s’ouvre sur le lac de Butrint et le canal de Vivari. L’endroit est calme, entouré de nature, baigné de lumière. À Butrint, on sent que la mémoire et le paysage ne font qu’un.
Accroché aux flancs de la Riviera albanaise, Qeparo donne l’impression que le temps s’y est doucement arrêté. Le village se partage en deux. En haut, à 300 mètres d’altitude, l’ancien Qeparo semble presque désert. Les maisons blanchies, les ruelles pavées bordées de figuiers et de lauriers roses, tout respire la tranquillité. Sur la petite place, un vieux bar accueille les promeneurs avec une vue à couper le souffle sur la mer Ionienne.
Ici, le silence a du poids. Entre les sentiers couverts de vignes sauvages et les panoramas ouverts, on marche lentement, on observe, on respire. C’est un coin pour ceux qui aiment prendre leur temps.
En contrebas, la partie plus récente du village propose hôtels et résidences, avec une plage de galets paisible. Beaucoup y restent quelques jours, séduits par le climat doux et le calme préservé de cette côte encore vraie.
Au cœur du pays, non loin de Çorovodë, le canyon de l’Osum apparaît comme un paysage que l’eau aurait sculpté avec patience. À deux heures de route de Tirana, ce site naturel impressionne dès l’arrivée par sa démesure et sa beauté brute.
La rivière Osum serpente sur 26 kilomètres entre deux parois rocheuses. Par endroits, les falaises se frôlent presque, comme un passage secret. La vue d’en haut est saisissante. Mais c’est en bas, au fil de l’eau, que le canyon livre ses plus beaux reflets.
On peut s’y baigner dans une eau claire, fraîche. Et si la saison le permet, s’élancer en rafting reste une expérience inoubliable. Sauvage mais accessible, l’endroit invite autant à l’aventure qu’au partage, entre amis ou en famille.
Perchée en altitude, tout près de la frontière grecque, Korçë dévoile un visage à part de l’Albanie. On y croise des traces ottomanes, des blocs hérités de l’époque communiste, et une vraie douceur dans l’air. Ses grandes avenues évoquent le siècle dernier, mais ce sont surtout les maisons de pierre qui captivent.
Dans le centre, le marché traditionnel déborde de couleurs, de parfums, de vie. Rien de figé ici : on y sent la ville vivre. Prenez le temps de pousser la porte du musée national d’art médiéval. L’un des plus riches des Balkans, dit-on, avec ses icônes et objets sacrés qui racontent un pan oublié de l’histoire.
À quelques kilomètres, le hameau de Dardhë attend, tranquille. Les sentiers grimpent doucement dans la montagne. L’été, l’air y est plus léger. C’est un coin parfait pour marcher, se poser, et respirer un peu plus large.
Capitale
Tirana.
Langue Officielle
Albanais.
Superficie
Environ 28 748 km².
Fête Nationale
28 novembre (Indépendance).
Population
Environ 2.8 millions.
Monnaie
Lek albanais (ALL).
Fuseau Horaire
UTC+1.
Climat
Méditerranéen le long de la côte, continental dans les montagnes.
Code Téléphonique
+355.
Voltage et Prises
230 V, prises de type C et F.
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