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Au milieu de la Méditerranée, les pierres blondes chauffées par le soleil donnent à Malte un éclat particulier. Les ruelles étroites de La Valette s’ouvrent sur des balcons colorés et des vues larges sur la mer.
Sur l’île de Gozo, les collines douces se mêlent aux falaises abruptes, tandis que Comino garde le bleu éclatant du lagon. Les ports s’animent au retour des bateaux, avec l’odeur du poisson frais et le bruit des cordages.
Le soir, la lumière dorée glisse sur les fortifications. Malte se vit entre balades tranquilles, histoires anciennes gravées dans la pierre et instants simples face à l’horizon.
Top 5 visites guidées
Lieux à voir
Infos pratiques
Derrière ses remparts couleur miel, Mdina garde un silence rare, presque déroutant. Ruelles étroites, portes cloutées, cours intérieures où l’ombre reste plus longtemps que la chaleur. On marche doucement, comme si la pierre imposait son rythme.
La cathédrale Saint-Paul dresse sa façade claire, échos feutrés à l’intérieur, marbre frais. Des bastions, la vue file jusqu’à la mer par temps limpide. Parfois un carillon, parfois rien, seulement le frottement des pas sur les pavés.
À la sortie des remparts, Rabat prolonge la visite, cafés discrets et ruelles animées. Les catacombes de Saint-Paul glissent vers un autre temps, voûtes basses, traces de fresques. La Domus Romana ajoute ses mosaïques précises, fragments d’une maison qui raconte encore.
Face à La Valette, les trois cités de Vittoriosa, Senglea et Cospicua dessinent un labyrinthe de ruelles, de quais et de bastions. On traverse un pont, on passe une porte fortifiée, et soudain le rythme change. Les façades patinées portent encore les traces des siècles, parfois des impacts, parfois juste la marque du sel et du vent.
À Vittoriosa, les escaliers s’enchaînent, les venelles se resserrent, puis s’ouvrent brusquement sur le port. L’ancien quartier des Chevaliers garde une atmosphère solennelle, mais la vie quotidienne s’y mêle, linge suspendu et chaises posées devant les portes. On croise l’ombre massive du Fort Saint-Ange, qui veille toujours sur la baie.
Senglea, elle, avance comme une proue vers la mer. Depuis le Safe Haven Gardens, la vue embrasse toute La Valette et les remparts qui l’entourent. L’endroit invite à s’asseoir un moment, à laisser filer le temps en regardant les bateaux tracer leurs sillons.
Cospicua reste plus discrète, ses ruelles moins fréquentées, ses bastions imposants mais calmes. On s’y perd facilement, mais sans inquiétude, toujours ramené vers l’eau. Ces trois cités, prises ensemble, laissent une impression durable, celle d’un mélange de pierre, d’histoire et de vie ordinaire encore bien présente.
À quelques encablures de Malte, Gozo garde un rythme qui n’appartient qu’à elle. Plus lente, plus verte, avec des collines ondulantes et des villages aux coupoles colorées. Le trajet en ferry suffit à sentir ce décalage, la mer comme une frontière douce entre deux mondes.
À Victoria, la Citadelle domine les alentours. Ses remparts racontent des siècles de sièges et de résistances, mais aujourd’hui, ce sont surtout les panoramas qui attirent, larges, dégagés. Dans les ruelles, le temps semble avoir ralenti, cafés minuscules, discussions posées.
La côte de Gozo impressionne par ses contrastes. Les falaises de Dwejra, sculptées par le vent, se dressent face à une mer puissante, tandis que la plage de Ramla Bay déroule son sable rouge sous le soleil. Les chemins qui relient ces lieux invitent à la marche, parfois au hasard, souvent au silence.
Au détour d’une traversée courte, le Blue Lagoon sur l’île de Comino apparaît comme une étendue d’eau presque irréelle. Les nuances varient, turquoise pâle près du rivage, bleu profond un peu plus loin. Bateaux amarrés, nageurs éparpillés, rochers clairs qui encadrent la scène.
Les sentiers de Comino mènent à des criques plus discrètes, parfois désertes, où la mer garde la même clarté. Un peu plus loin, la tour Sainte-Marie veille sur l’île, silhouette massive construite au XVIIe siècle. L’endroit respire l’isolement, mais aussi une certaine sérénité.
Les amateurs de plongée trouvent leur bonheur près des falaises et grottes marines, accessibles en bateau. Chaque immersion dévoile des bancs de poissons, des jeux de lumière inattendus. Le contraste entre l’agitation du lagon et la tranquillité sous-marine intrigue, presque déroute.
Les barques colorées alignées dans le port donnent à Marsaxlokk son visage le plus marquant. Les luzzu, avec leurs yeux peints à la proue, oscillent doucement sur l’eau. Le matin, l’animation vient surtout du marché aux poissons, où les cris des vendeurs se mêlent aux odeurs salées et à celles des grillades.
Les quais s’étirent le long de la baie, bordés de restaurants modestes et de terrasses pleines à l’heure du déjeuner. À quelques pas, les petites ruelles mènent vers des maisons basses, aux volets colorés, où le linge sèche encore au soleil. L’impression reste simple, presque ordinaire, mais c’est ce qui accroche.
Non loin, la baie de Saint-Pierre attire les amateurs de baignade et de plongée dans ses eaux claires. Plus à l’écart, les falaises de Delimara s’avancent dans la mer, sculptées par le vent et le sel. On y marche dans une atmosphère plus sauvage, loin du tumulte du marché.
La Valette.
Maltais et anglais.
316 km².
21 septembre.
514 000.
Euro (€).
UTC+1.
Méditerranéen.
+356.
230 V, type G.