FRANCE
EUROPE
AFRIQUE
MOYEN-ORIENT
AMÉRIQUE DU NORD
AMÉRIQUE DU SUD
ASIE
CARAÏBES
OCÉANIE
Berlin, bien sûr. Une ville qui pulse, chargée d'histoire mais résolument ancrée dans son époque. Mais pourquoi s'arrêter là ? Munich et ses biergartens, Hanovre et ses parcs immenses, Dusseldorf si branchée, Hambourg et son port légendaire... Chacune vibre différemment.
Entre deux villes, l'Allemagne vous réserve des surprises. Des villages de conte de fées. Des cités médiévales qui semblent sorties d'un livre d'histoire. Des paysages où forêts et châteaux se répondent comme dans un tableau romantique. Randonnée l'été, ski l'hiver - ici, chaque saison a ses plaisirs. Prenez la Forêt-Noire : entre Baden-Baden et Freudenstadt, c'est 10 000 hectares de mystère. Lacs endormis, sentiers secrets, une nature qui vous enveloppe.
Top 5 visites guidées
Lieux à voir
Infos pratiques
À portée de la Baltique, l’Île Rügen apparaît comme un ruban de falaises blanches, couvertes de hêtres qui descendent vers l’eau. Dans le parc national de Jasmund, le sentier frôle la craie, ça craque sous la chaussure, on lève les yeux vers le Königsstuhl et la brume file sur la mer. Paysage simple, presque silencieux, qui reste en mémoire.
Plus au sud, les villas de Binz alignent leurs balcons en bois, un peu surannés, agréables quand le soir tombe. À Sellin, la jetée avance sur un bleu changeant, quelques pas et l’on se retrouve au bout, face au vent, sans trop parler. Mer plate, air salin, on prend le temps.
Le nord de l’Allemagne se devine mieux là-haut, sur les falaises du Cap Arkona, lueurs de phares, herbes qui plient. Un sentier mène au hameau de Vitt, quelques barques, l’odeur du poisson qui fume, un banc pour regarder l’horizon. On rentre doucement vers Sassnitz, encore un regard derrière soi, l’image tient longtemps.
Au pied des Alpes bavaroises, le château de Neuschwanstein surgit derrière les pins, presque irréel. Ses tours se dressent au-dessus de la vallée, et le contraste avec les prairies du village de Hohenschwangau donne à l’endroit une atmosphère singulière. On traverse le pont de Marienbrücke, la gorge en contrebas, et le regard s’attarde sans effort.
En descendant vers Füssen, les ruelles pavées ramènent à quelque chose de plus simple, façades colorées, terrasses de cafés, rythme tranquille. On s’arrête volontiers sur les bords du Forggensee, lac calme qui reflète les montagnes, parfois un voilier passe et coupe le silence.
Autour, les chemins de randonnée s’étirent, parfois raides, parfois doux. Le château de Hohenschwangau, plus discret, veille sur la vallée et rappelle que l’histoire n’est pas seulement faite de rêves de pierre mais aussi de vies réelles. En repartant, l’image de Neuschwanstein reste suspendue, comme sortie d’un souvenir un peu flou.
À l’approche de la mer Baltique, Lübeck dévoile ses briques rouges et ses flèches élancées. La porte de Holstentor garde encore l’entrée, massive, un peu sombre, témoin des siècles passés. Derrière, les ruelles étroites mènent vers la Marienkirche, dont les cloches brisées sont posées à terre, muettes mais éloquentes.
Le long de la Trave, les entrepôts d’antan rappellent le temps de la Hanse. On marche sans hâte, façades penchées, fenêtres irrégulières, et parfois une cour intérieure s’ouvre comme un petit monde secret. La lumière du soir glisse sur la brique, chaude, presque douce.
Non loin, le Buddenbrookhaus raconte une autre histoire, celle des écrivains, du quotidien bourgeois d’autrefois. On s’y attarde, puis on file vers Travemünde, le port sur la Baltique, où l’air sent le sel et les voiles blanches s’éloignent vers la mer.
À la frontière de l’Allemagne, de la Suisse et de l’Autriche, le lac de Constance respire lentement. L’eau lisse. Les collines, les vergers, les toits dispersés qui tremblent dans les reflets. Rien ne presse ici.
À ne pas manquer :
– L’île de Reichenau, posée comme un livre ouvert, connue pour son abbaye bénédictine et ses potagers séculaires.
– Meersburg, perchée, accrochée à ses vignes, avec son château qui regarde le large.
– Mainau, l’île aux fleurs, douce et exubérante. Des palmiers, des séquoias, des papillons dans l’air tiède.
– Lindau, calme, entourée d’eau, son phare droit, son port vivant, un air de carte postale un peu passée.
– Et Constance, ou Bodensee, ville d’empreinte romaine, où l’eau touche la pierre avec lenteur.
À la première approche, Cologne se distingue par sa cathédrale qui domine la ville, sombre et vertigineuse. Les flèches de la Kölner Dom attirent le regard de partout, et quand on franchit ses portes, l’espace s’élargit d’un coup, presque intimidant. Le Rhin coule à quelques pas, large et régulier, comme une respiration tranquille.
Dans la vieille ville, les maisons étroites aux façades colorées bordent les places, et l’on s’arrête souvent sur Alter Markt pour sentir l’ambiance simple d’un soir d’été. Un peu plus loin, le Musée Ludwig surprend avec ses œuvres modernes, contraste net avec les pierres gothiques toutes proches. On passe d’un monde à l’autre sans transition.
Sur l’autre rive, le KölnTriangle offre une vue panoramique, les rails, les ponts, la cathédrale au centre comme point fixe. Le soir, les lumières s’allument doucement, reflets dans l’eau, silhouettes sur les quais. Cologne reste ainsi, vibrante, mais toujours liée à son fleuve.
Berlin
Allemand
357 022 km²
3 octobre
83 millions
Euro (€)
UTC+1
Océanique à continental
+49
230 V – Types C, F