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Entre mer et montagnes, le Montenegro révèle des paysages qui changent au fil des virages. Sur la côte, les ruelles pavées de Kotor s’enroulent autour de petites places où l’ombre des remparts joue avec la lumière. Plus haut, les pentes se couvrent de forêts et de sentiers qui s’échappent vers l’inconnu.
Dans la baie, l’eau reflète les toits rouges et les clochers, donnant l’impression que la ville flotte. Les bateaux glissent doucement, tandis qu’au loin, les reliefs ferment l’horizon. Le silence revient vite dès qu’on quitte le port pour grimper vers les fortifications.
À l’intérieur des terres, le parc national du Durmitor offre un tout autre décor. Lacs glaciaires, prairies hautes et roches grises composent un espace brut, presque sauvage. Le Montenegro se vit ainsi, par fragments, entre le sel de la mer et l’air vif des montagnes.
Top 5 visites guidées
Lieux à voir
Infos pratiques
Sur la côte adriatique du Monténégro, Sveti Stefan se détache sur un isthme de galets, maisons de pierre et tuiles roses serrées les unes aux autres. On y parvient par une langue de sable, la mer des deux côtés, un passage bref qui change la perception du lieu. Le regard accroche la lumière, les façades patinées, le va-et-vient discret des barques.
À quelques kilomètres, Budva mêle ruelles anciennes et front de mer animé, parfait pour prolonger la balade en fin de journée. Juste à côté, la plage de Miločer déroule une anse protégée, pins et sable blond, un coin qui invite à s’attarder après la chaleur.
Si l’on pousse la route, Kotor offre ses remparts et ses clochers au fond des bouches, montagnes tout autour, eau calme comme un miroir. Le contraste avec la péninsule de Sveti Stefan frappe, même pays, autre rythme, autre échelle.
Mieux vaut venir tôt ou en fin d’après-midi, quand la lumière adoucit la pierre et que la brise retombe. Revenir à Sveti Stefan à ces heures-là, c’est garder en tête une image simple mais marquante, le profil de l’îlot posé entre deux bleus.
Au sud-ouest du pays, le parc de Lovcen s’étend sur des montagnes abruptes, des vallées profondes et des forêts épaisses. Les sommets dépassent parfois les 1 700 mètres, alternant rochers clairs, pâturages et pentes couvertes de pins. La lumière y est franche, le silence constant, seulement interrompu par le vent.
Des sentiers de randonnée serpentent à travers le parc, certains faciles, d’autres plus exigeants. À chaque détour, un nouveau décor se dévoile, tantôt lacs discrets, tantôt vallées qui s’ouvrent jusqu’à l’horizon. On marche longtemps, surpris par la diversité des paysages en si peu de distance.
Le lieu porte aussi une part d’histoire. Le mausolée de Petar II Petrovic-Njegos, construit au sommet du mont Lovcen, honore le poète et prince qui a marqué la région. L’accès est raide, mais une fois là-haut, le regard s’étend sur des kilomètres, changeant avec la lumière du jour.
Entre montagnes abruptes et mer calme, la Baie de Kotor s’enfonce profondément dans les terres, formant un paysage à la fois maritime et alpin. Les villages se reflètent dans l’eau, clochers serrés contre la roche, bateaux amarrés dans des ports minuscules. L’impression d’un lieu à part, protégé par ses reliefs.
La ville de Kotor elle-même déroule ses ruelles étroites, ses places ombragées, ses remparts qui grimpent sur la montagne. Non loin, Perast charme avec ses palais vénitiens et ses deux îlots au large, accessibles en barque. Plus loin, Herceg Novi accueille par ses escaliers et ses jardins ouverts sur la mer.
La lumière change sans cesse dans la Baie de Kotor. Brume légère le matin, éclat blanc à midi, reflets dorés le soir. Chaque heure donne un autre visage, parfois doux, parfois austère, mais toujours marqué.
Sur la côte adriatique, Petrovac s’étire autour d’une baie protégée, entre collines verdoyantes et plage bordée de cafés. La promenade longe le rivage, ponctuée de terrasses et de petites barques colorées. Le rythme y est doux, plus calme que dans les stations voisines.
À quelques minutes de marche, la plage de Lučice se cache derrière une colline boisée, sable fin et pinède qui descend jusqu’à la mer. Plus loin, la plage de Buljarica offre un contraste, plus sauvage, étendue et moins fréquentée. Ces deux lieux prolongent naturellement l’atmosphère tranquille de Petrovac.
Dans la vieille partie de la ville, les ruelles pavées mènent à une fortification qui veille encore sur le port. Les soirs d’été, les terrasses se remplissent, les voix se mêlent au bruit des vagues. Une ambiance simple, vivante, sans excès.
À la frontière avec l’Albanie, le lac Skadar déploie une immensité d’eau douce entourée de collines et de marais. L’été, les nénuphars recouvrent de larges zones, laissant passer les barques à travers des couloirs verts et mouvants. L’impression est celle d’un espace vaste, vivant, où l’eau domine tout.
Le lac abrite une biodiversité remarquable, notamment des colonies de pélicans et de nombreux oiseaux migrateurs. Dans les petits villages alentour, comme Virpazar, on trouve des départs pour des balades en bateau. Plus loin, les monastères perchés sur des îlots rappellent l’ancien rôle spirituel de la région.
À l’ouest, les vignobles s’étendent sur les pentes ensoleillées, produisant des vins réputés qui accompagnent volontiers la cuisine locale. Vers le sud, les berges s’ouvrent sur des plages discrètes, souvent fréquentées uniquement par les habitants. L’eau reste douce, paisible, un contraste avec la mer voisine.
Podgorica.
Monténégrin.
13 812 km².
13 juillet.
620 000.
Euro (€).
UTC+1.
Méditerranéen à continental.
+382.
230 V, types C et F.