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Entre Carpates et plaines bordées de rivières, le pays dévoile des paysages contrastés qui surprennent ceux qui s’y aventurent. La Roumanie apparaît comme une terre à la fois fière de ses traditions et tournée vers un présent plus ouvert, où villages préservés et villes animées cohabitent naturellement.
À Bucarest, l’architecture mêle vestiges communistes et élégance de palais anciens. Plus loin, la Transylvanie intrigue avec ses châteaux et ses forêts profondes, cadre légendaire où plane l’ombre de Dracula. Les Carpates, elles, attirent randonneurs et amoureux de nature sauvage, offrant des panoramas qui restent longtemps en mémoire.
Au sud-est, le Delta du Danube ouvre un autre horizon, celui d’un monde aquatique peuplé d’oiseaux migrateurs et de canaux labyrinthiques. La Roumanie se découvre ainsi comme un voyage riche et inattendu, qui garde toujours quelque chose de secret à partager.
Top 5 visites guidées
Lieux à voir
Infos pratiques
Bucarest, traversée par la rivière Dâmbovița, se partage en six districts qui dessinent des visages très différents de la ville. Le plus animé reste le vieux quartier de Lipscani, ruelles serrées, terrasses pleines, façades où se mêlent traces anciennes et cafés modernes.
Parmi les lieux marquants :
– Le Musée du Village : créé en 1936, ce musée de plein air rassemble plus de 300 bâtiments traditionnels roumains déplacés et reconstruits. Églises de bois, moulins, maisons paysannes, tout évoque la vie rurale d’autrefois. Des expositions et spectacles folkloriques ponctuent la visite.
– L’avenue de la Victoire (Calea Victoriei) : grande artère qui relie la place de l’Université aux abords de la forteresse de Snagov. On y croise le Musée national d’Art, la Cathédrale patriarcale, des palais, des cafés et des boutiques qui animent la promenade.
– Le Palais du Parlement : gigantesque édifice de marbre et de granit construit sous Ceaușescu. Ses salles immenses, ses fresques et ses mosaïques frappent autant que la démesure de sa silhouette qui domine la ville.
– Le parc Cismigiu : vaste jardin public créé en 1847, avec allées bordées d’arbres, lac central où l’on peut louer une barque, kiosques à musique et coins calmes pour souffler un moment.
À la frontière entre la Transylvanie et la Moldavie, le canyon de Bicaz s’ouvre dans un paysage de falaises abruptes, routes sinueuses, forêts serrées. La gorge impressionne d’emblée, par ses parois qui semblent se rapprocher à mesure qu’on avance.
La route grimpe en lacets serrés, dominée par des parois calcaires, percées parfois de petites grottes. On longe des stands de bois sculpté, d’icônes peintes, l’odeur du maïs grillé flotte dans l’air, contrastant avec la rudesse du décor.
Plus haut, le lac Rouge apparaît, retenu par un glissement de terrain ancien. Ses troncs noyés dressés hors de l’eau donnent un aspect étrange, presque figé, et le reflet des pins accentue cette atmosphère particulière.
Autour, les sentiers mènent dans les montagnes de Ceahlău ou vers les forêts profondes de Hășmaș. Le canyon de Bicaz reste alors comme un passage marquant, rude et beau à la fois, dont on garde le souvenir longtemps après l’avoir quitté.
Au pied du mont Tâmpa, Brasov déploie ses remparts, ses toits pointus, ses ruelles où l’on marche sans se presser. L’air sent la pierre chauffée, parfois le tilleul, et la vieille ville garde ce mélange précis de calme et d’animation.
Sur Piata Sfatului, les façades pastel encerclent la place, bancs occupés, enfants qui courent, cloches lointaines. À deux pas, la Biserica Neagră impose sa masse, pierre sombre, intérieur frais, orgue qui résonne quand la lumière tombe.
Un passage étroit conduit à Strada Sforii, ruban serré entre deux murs, presque une respiration retenue. Plus loin, bastions et tours rappellent l’ancienne garde de la cité, pierres usées, inscriptions qui se lisent encore.
Dans le centre de la Transylvanie, Sibiu garde l’empreinte médiévale de ses bâtisseurs allemands, avec ses ruelles pavées, ses toits aux fenêtres étroites et ses places qui s’ouvrent soudain entre les maisons serrées. La ville se divise en deux parties, reliées par le pont des Menteurs, lieu de passage où les habitants aiment encore s’arrêter.
– Piata Mare : vaste place entourée de façades colorées, cafés, musées et l’hôtel de ville. C’est l’endroit où tout semble converger, marché, concerts ou simples rencontres.
– Musée Brukenthal : installé dans un palais du XVIIIe siècle, il abrite peintures, sculptures, objets précieux, le tout posé dans un décor raffiné. Les jardins alentour offrent une pause plus calme.
– Piata Mica : plus intime, voisine de la grande place, elle accueille la cathédrale évangélique du XIVe siècle, murs austères et ruelles étroites qui la contournent.
– Piata Huet : autre place marquante, dominée par la tour du Conseil et la tour de l’Horloge, maisons serrées et atmosphère plus discrète, presque villageoise.
En route pour un voyage dans le temps dans la charmante et bucolique région des Maramures non loin de la frontière avec l’Ukraine. Vous croiserez encore de vieilles carrioles qui sillonnent les routes bordées de champs verdoyants adossant la montagne. Elles vont retrouver leurs traditionnels villages dont beaucoup possèdent des maisons en bois et des églises bien préservées.
Quoi de plus féerique que de voyager à bord du train à vapeur Mocanita. Il circule sur un chemin de fer à voie étroite à travers la belle campagne de la région en suivant la rivière Vaser sur une distance de 44 kilomètres entre le village de Viseu de Sus et Izvorul Comanului.
Un voyage enchanteur d’une durée de 3 h avec plusieurs arrêts pour mieux apprécier la nature. Les randonneurs opteront pour le Parc des Monts Rodna avec ses lacs glaciaires, sa faune et sa flore très variée ainsi que ses nombreuses pistes de VTT.
Bucarest.
Roumain.
238 397 km².
1er décembre.
19 millions.
Leu roumain (RON).
UTC+2.
Continental.
+40.
230 V, type C et F.