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À travers ses vallées et ses montagnes, la Slovénie révèle un visage multiple, parfois alpin, parfois méditerranéen. On y traverse des paysages où les villages semblent figés dans le temps, avec des toits rouges qui contrastent avec le vert dense des forêts. Entre un café sur une place animée de Ljubljana et une marche le long des sentiers du lac de Bled, le pays se laisse approcher doucement, par fragments.
Ce territoire, coincé entre l’Italie, l’Autriche, la Hongrie et la Croatie, surprend par la proximité de mondes différents. En une journée, on passe d’un marché de village à des grottes souterraines, puis à des sommets enneigés. Le contraste est permanent, parfois déconcertant, mais c’est ce qui fait son charme.
Voyager ici, c’est accepter de ralentir ses pas, d’écouter le son d’une rivière, de goûter un plat préparé avec simplicité. On garde en tête des images éparses, un reflet dans l’eau, une vieille pierre usée, une conversation dans un bar de campagne. La Slovénie reste de ces endroits qui s’impriment sans effort, comme une impression durable qu’on emporte avec soi.
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La capitale slovène, Ljubljana, surprend par sa taille humaine et son atmosphère paisible. Les rues pavées invitent à marcher sans but précis, entre façades pastel et terrasses animées. Puis le regard monte, attiré par le château qui domine la ville depuis sa colline, silhouette familière pour quiconque y séjourne.
Depuis les remparts, la vue s’étend vers les montagnes, mais aussi sur les toits serrés du centre. On redescend ensuite vers la place Prešeren, où les passants se croisent autour de la statue du poète. Le flot de la rivière Ljubljanica guide la promenade, ses ponts reliant de part et d’autre les cafés et les marchés.
Le marché central, justement, grouille d’étals colorés, fruits, légumes, miel, fromages, chacun racontant une parcelle du pays. Dans cette effervescence, on goûte, on discute, et il reste souvent quelque chose de simple en mémoire, un parfum ou un visage souriant. Ce mélange de quotidien et d’histoire fait partie du charme de la capitale.
Un peu plus loin, le parc Tivoli offre ses allées ombragées, refuge pour ceux qui veulent s’échapper quelques instants de la ville. Les promeneurs croisent des cyclistes, des familles, parfois des artistes installés dans l’herbe. Ljubljana donne cette impression rare d’une capitale qui respire, où l’on circule lentement, au rythme d’un fleuve tranquille.
Au sud-est du pays, le Parc de Kozjansko s’étend sur un paysage vallonné où alternent forêts, prairies et petits villages aux toits rouges. On y marche longtemps sans croiser grand monde, juste quelques fermes isolées et le bruit régulier des oiseaux. L’endroit a quelque chose de simple mais qui marque, une impression d’espace préservé.
La rivière Sotla traverse le parc en courbes tranquilles. Ses rives invitent à la baignade ou à la pêche, parfois même à une sortie en barque. Les chemins de randonnée s’enfoncent ensuite dans les collines, et soudain un panorama s’ouvre, laissant apparaître les montagnes slovènes et les vallées étroites.
Au détour d’un sentier, des formations rocheuses et des grottes surprennent par leur aspect brut. Le canyon de la Bistrica attire les curieux, avec ses parois sombres et l’eau qui s’y faufile. Ici, le silence est souvent total, interrompu seulement par le ruissellement ou le pas des marcheurs.
Après une journée passée dehors, beaucoup choisissent de rejoindre les bains thermaux de Dobrna tout proches. L’eau chaude apaise les muscles fatigués, et le contraste avec la fraîcheur des collines reste longtemps en mémoire. C’est une manière douce de clore l’exploration de ce parc qui respire la sérénité.
Parmi les cités les plus anciennes du pays, la ville de Ptuj garde encore aujourd’hui des traces de son passé romain. Ses ruelles pavées, bordées de maisons aux façades colorées, mènent naturellement vers la grande place centrale. En levant les yeux, le château perché domine, imposant et familier, comme un repère visible depuis chaque coin de la ville.
Flâner dans la vieille ville, c’est entrer dans un rythme plus lent. On passe devant de petites églises, des cours intérieures discrètes, et partout l’impression que le temps s’est arrêté par instants. Le château de Ptuj, posé sur sa colline, raconte lui aussi cette continuité, entre Moyen Âge et époque baroque.
La cité se transforme en février lors du festival de la Kurentovanje. Des silhouettes masquées et bruyantes défilent dans les rues pour chasser l’hiver, mélange de fête populaire et de rite ancestral. C’est une tradition qui surprend, haute en couleurs, et qui donne à Ptuj une énergie singulière au cœur de la saison froide.
Quand revient l’été, la rivière Drava attire les promeneurs sur ses berges, parfois les baigneurs quand le soleil tape plus fort. L’eau accompagne la ville depuis toujours, apportant à la fois fraîcheur et reflets changeants. On garde souvent en tête cette image d’une cité paisible, adossée à son fleuve et ouverte vers les collines de la Styrie.
À plus de 1 500 mètres d’altitude, le village de Velika Planina s’étend sur un plateau alpin où les pâturages s’ouvrent largement sous le ciel. Les chalets de bois, aux toits pentus couverts de bardeaux, donnent au lieu une atmosphère pastorale restée très proche de ce qu’elle était autrefois. On y perçoit encore le rythme lent des bergers, ancré dans ce paysage de montagne.
L’accès se fait par un téléphérique qui part du village de Kamnik, à une heure environ de Ljubljana. Une fois arrivé, on marche de chalet en chalet, parfois en silence, parfois accompagné par le tintement des cloches de vaches. Les sentiers s’éparpillent dans les prairies et mènent vers des points de vue ouverts sur les Alpes slovènes.
L’été, les troupeaux paissent librement sur les collines herbeuses. La montagne semble alors vivante, ponctuée de cris, de rires, de pas d’animaux. Le contraste entre la sérénité des paysages et la vitalité de la vie pastorale reste souvent gravé dans la mémoire des visiteurs.
Chaque mois de juin, la transhumance attire habitants et curieux. Les bergers redescendent leurs vaches vers la vallée, transformant ce retour en fête traditionnelle. Musique, danses, mets locaux rythment la journée, et l’on découvre à travers ces gestes une part précieuse de la culture slovène.
Dans la lumière du matin, le Lac de Bled se laisse longer par un sentier simple où l’eau frôle les roches et les herbes basses. Le clapot couvre les bruits de la route, une barque passe, lente, presque sans trace. On marche sans se presser, le regard accroché aux reflets.
La ville de Bled vit au rythme de la rive, terrasses proches de l’eau, loueurs de barques, odeur de café tôt dans la journée. L’île de Bled attire les embarcations, cloche qui tinte parfois au-dessus des arbres. Depuis le château de Bled, posé sur son éperon, la vue rassemble le lac et les toits, puis l’on redescend retrouver la promenade.
Pour venir depuis Ljubljana, des bus directs partent de la gare routière et déposent à Bled en environ une heure, à quelques minutes à pied de la rive. En train, on descend à la gare Lesce-Bled, puis on rejoint le lac en bus local ou en taxi, une dizaine de minutes.
Ljubljana.
Slovène.
20 273 km².
25 juin.
2 millions.
Euro (€).
UTC+1.
Continental à méditerranéen.
+386.
230 V, types C et F.