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L’Irlande accroche d’abord par des détails simples : une pluie qui s’efface, un rayon qui s’installe, des façades qui changent de ton. En ville, Dublin garde l’énergie tard le soir, musique qui déborde des portes, musées à deux pas. Un voyage en Irlande commence souvent comme ça, sans planning rigide, avec l’impression d’entrer dans une histoire encore habitée.
Plus loin, le Connemara pose ses lacs sombres, ses tourbières, ses murs de pierre. Celui qui suit la côte trouve des plages claires, un vent franc, des routes qui invitent à ralentir. Petite randonnée, promontoire discret, rien d’emphatique, juste quelque chose qui marque.
Au nord, la Chaussée des Géants aligne ses colonnes basaltiques, étrange et simple à la fois. Entre villages de pêcheurs et falaises, les voyages en Irlande se dessinent en itinéraires faciles, pub le soir, histoires qui circulent. Ces images restent.
À l’ouest de l’Irlande, la ville de Galway accroche par des choses simples : lumière changeante, façades vives, musique qui s’échappe des portes. On passe d’une ruelle pavée à un pub sans façon, parfois un air qui s’improvise. Visiter Galway, c’est accepter un rythme souple, sans programme rigide.
Près de la rivière, le Spanish Arch rappelle les liens maritimes de la ville, une arcade modeste, des histoires derrière. Autour, le Latin Quarter s’anime, petites adresses, pas mal de voix. Pour un voyage à Galway, on garde souvent une place pour le marché du samedi.
Quand le ciel s’ouvre, direction Salthill et sa promenade, mer à portée de main, sel sur les lèvres. Ceux qui allongent la journée regardent vers le Connemara ou le Burren, étapes proches. En face, l’archipel des îles d’Aran reste une échappée nette, bateau du matin, retour en fin d’après-midi.
Au sud de Glencolmcille, dans le comté de Donegal, le hameau de Malin Beg a ce bout de route qui finit devant la mer. Quelques maisons, des collines rases, un silence qui s’installe. On comprend vite pourquoi on vient jusqu’ici, pour regarder, juste un moment.
En contrebas, la plage de Silver Strand dessine une anse presque ronde, sable clair, eau qui change avec le ciel. Un escalier raide descend vers la baie, on sent le vent, parfois une odeur d’algue fraîche. Bain possible si la température suit, sinon pieds nus, c’est déjà bien.
Selon la marée, on marche jusqu’aux rochers, on guette un aileron joueur, ces dauphins qui passent parfois au large. Visiter Malin Beg reste simple, peu de services, beaucoup d’espace. Le soir, retour vers Glencolmcille, lumière qui s’étire, route tranquille.
Entre Liscannor et Doolin, dans le comté de Clare, les falaises de Moher tombent d’un seul bloc vers l’Atlantique. Par endroits plus de deux cents mètres, un ruban sombre, l’écume qui cogne. On avance à son rythme, sans se presser, juste pour regarder.
Autour de la tour O’Brien, la vue s’ouvre large, oiseaux qui rasent la paroi, faucon pèlerin, macareux, parfois le petit pingouin. Si la mer se calme, des ailerons passent au large, dauphins, parfois une baleine. Le sentier suit la lèvre de l’herbe, prudence quand le vent forcit.
Compter quelques heures, le temps d’un aller-retour tranquille, de laisser le ciel changer plusieurs fois. Les falaises de Moher acceptent bien la météo capricieuse, pluie courte, éclaircie nette, on s’en souvient longtemps.
Dans le comté de Donegal, le parc national de Glenveagh étire vallées, landes et lacs dans un silence qui tient. Visiter Glenveagh National Park, c’est accepter un rythme souple, météo changeante, lumière qui glisse d’un versant à l’autre.
Au centre, Glenveagh Castle veille au bord du Lough Beagh, bâtisse posée contre l’eau, histoire discretement racontée. Autour, des jardins botaniques abritent des essences venues d’ailleurs, chemins courts, parfums après la pluie.
Les sentiers alternent, rive du lac pour une marche tranquille, crêtes et tourbières pour un panorama plus franc. On croise bruyères, rochers gris, un vol soudain au-dessus des collines, puis la quiétude revient. Une journée suffit pour prendre la mesure du lieu, on s’en souvient longtemps.
Au sud-ouest, le Ring of Kerry se parcourt comme une boucle souple, mer d’un côté, montagnes de l’autre. Départ fréquent à Killarney, lacs en lisière, charrettes parfois sur la route. On roule lentement, on s’arrête souvent.
Un détour côtier vers le Skellig Ring ajoute des falaises rases, des villages serrés, des points de vue nets. Portmagee, un pont, puis l’horizon qui glisse autour des îlots. Rien d’emphatique, juste le bruit de l’eau et le vent.
Par l’intérieur, le passage de Moll’s Gap ouvre des vallons tachetés de bruyère, virages propres, regard qui traîne. Kenmare au bout, cafés discrets, conversations basses. Le Ring of Kerry se garde mieux ainsi, à petites doses, en laissant la météo décider.
Dublin
Anglais, irlandais
70 273 km²
17 mars
5 millions
Euro (€)
UTC+0 (GMT)
Tempéré océanique
+353
230 V, Type G