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Voyager en Inde, c’est se retrouver face à un pays immense qui ne se laisse jamais saisir d’un seul regard. Dans une même journée, on peut admirer le marbre blanc du Taj Mahal, se perdre dans le dédale animé de Chandni Chowk à Delhi puis s’apaiser dans la quiétude d’un temple au détour d’une ruelle.
Chaque région possède sa couleur propre. Le Rajasthan déploie ses forteresses de sable et ses palais aux façades ocre, tandis que le Kerala invite à glisser sur ses canaux bordés de cocotiers. On passe d’une ferveur urbaine, bruyante et foisonnante, à des paysages silencieux où seuls les chants d’oiseaux accompagnent le pas.
L’Inde marque par ses contrastes, ses gestes du quotidien et ses lieux qui impriment durablement la mémoire. Une tasse de chai partagé dans une gare, un lever de soleil sur le Gange, une rencontre fortuite dans un marché. Autant de fragments qui composent ce pays insaisissable, mais qui laissent à celui qui le traverse une impression tenace, presque physique.
Top 5 visites guidées
Lieux à voir
Infos pratiques
Venir à Pondichéry, c’est ressentir un petit air de France sur les côtes du Golfe du Bengale. En effet, cette cité fut durant 300 ans un comptoir colonial, qui ne fut rétrocédé qu’en 1954. On y retrouve des noms de rues, des statues, des styles urbains et une véritable influence culturelle à la française. Cela se voit d’autant plus dans le quartier du front de mer, qui possède de larges boulevards pavés, des trottoirs et des immeubles colorés du XVIIIe siècle, bordés de bougainvilliers.
Faites un tour sur Goubert Avenue, surnommée « la promenade du bord de mer » : elle est fermée à la circulation à partir de 17h et les habitants viennent en masse se promener le soir venu. On peut aussi longer la plage de Rock Beach, composée uniquement de rochers. N’hésitez pas à vous rendre dans le quartier musulman et tamoul où se trouve le Temple de Manakula Vinayaga : un éléphant vous y accueille à l’entrée. Pondi reste une ville à part, où les touristes aimeront déambuler paisiblement, loin du stress parfois oppressant de certaines mégapoles indiennes.
Parmi les merveilles sculptées dans la pierre, les grottes d’Ajanta frappent par la finesse de leurs fresques et l’atmosphère presque suspendue qui s’en dégage. Taillées dans une falaise en forme de fer à cheval, elles rassemblent des sanctuaires bouddhistes vieux de plusieurs siècles, où peintures et sculptures racontent des récits empreints de spiritualité.
En avançant dans ces cavités, on devine encore les pigments originaux, les visages délicats des divinités, les scènes de vie quotidienne figées dans la roche. L’œil se perd dans les détails, entre lotus colorés et silhouettes de danseurs. L’endroit garde ce silence épais que l’on retrouve dans certains temples du Kerala ou face aux palais désertés du Rajasthan.
La route qui mène aux grottes traverse une région verdoyante, ponctuée de villages où l’on croise charrettes et marchés improvisés. Non loin, les grottes d’Ellora complètent la découverte en dévoilant une autre facette de l’art rupestre, cette fois mêlant influences hindoues, bouddhistes et jaïnes.
À Amritsar, le Harmandir Sahib se révèle au bord du Sarovar, reflet calme, dômes dorés qui accrochent la lumière. On rejoint le sanctuaire par la passerelle, tandis que les hymnes gurbani emplissent doucement l’esplanade.
La vie du complexe s’organise autour du service et du recueillement, tête couverte, chaussures déposées, gestes simples. Le Akal Takht, siège temporel du sikhisme, fait face au sanctuaire et rappelle la dimension historique des lieux. Dans le langar, des milliers de repas gratuits sont partagés chaque jour, sans distinction, une scène humble qui marque.
À quelques rues, le Jallianwala Bagh garde la mémoire d’un épisode tragique, jardin silencieux, murs encore troués. Le Partition Museum complète cette traversée du temps, objets, voix, cartes, autant de fragments pour comprendre la région et ses cicatrices.
Capitale de la région du Bengale-Occidental, non loin de la frontière qui sépare le pays du Bangladesh, Calcutta est un feu d’artifice d’énergie, de bruits et de couleurs.
La mégapole est vraiment gigantesque, alors voici un petit aperçu des sites incontournables :
– La veille ville, située au nord, est le cœur palpitant de celle qu’on appelle aussi la Cité de la joie. Ici, une foule innombrable va et vient sur les avenues, dans un ballet incessant. Pas étonnant que Mère Térésa ait élu domicile en ces lieux, pour consacrer sa vie aux enfants orphelins de Calcutta.
– Le Maïdan borde le fleuve Hooghly, c’est dans cette partie de la cité que se trouvent les parcs et jardins, ainsi que les vestiges de l’empire britannique, comme le fort Williams dont la construction date du début des années 1700, ou le Mémorial Victoria, bâti en marbre blanc en l’honneur de la Reine, devenu de nos jours un musée de peintures et d’anciennes photographies.
– Le Centre et tout particulièrement son New Market : ce bâtiment colossal aux briques rouges date de la fin du XIXe siècle, offrant une multitude de stands des bijoux aux vêtements en passant par les fruits et légumes. Juste à côté se dresse le plus vieux musée d’art du monde, appelé Jadu Ghar (Indian Museum). Vous atteindrez ensuite le pont de Howrah qui enjambe la rivière sur près de 700 mètres. À son extrémité sud, vous pourrez découvrir le marché aux fleurs de Mullick Ghât.
Perdue entre les rizières et les brumes de l’Assam, Jorhat n’est pas une ville que l’on découvre par hasard. Située au nord-est de l’Inde, à environ 300 kilomètres de Guwahati, elle se mérite. Et pourtant, elle offre bien plus qu’on ne l’imagine.
Ce qui m’a marqué ici, c’est l’atmosphère paisible. Rien de tapageur, juste une vie qui suit son rythme. Le Thengal Manor, ancien manoir colonial vous transporte dans une autre époque. Les murs racontent encore les murmures du passé.
Mais Jorhat, c’est surtout une porte vers Majuli, la plus grande île fluviale au monde, posée au creux du Brahmapoutre. Accessible en ferry, cette terre sacrée abrite des monastères Vaishnavites appelés « satras », où le temps semble figé. L’île m’a bouleversé par sa beauté fragile, son silence, sa force.
New Delhi
Hindi, Anglais
3 287 263 km²
26 janvier (Jour de la République)
1,4 milliard
Roupie indienne (INR)
IST (UTC+5:30)
Varie de tropical à tempéré
+91
230 V, Type C, D, M