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Accompagné d’un guide local, le Cambodge se découvre autrement. Il ne se raconte pas d’un bloc, mais par fragments : un regard, une pierre sculptée, un silence entre deux palmiers. De l’émotion brute d’Angkor Wat aux rivages calmes de Kep, ce pays d’Asie du Sud-Est surprend autant qu’il touche.
Le voyage commence souvent à Phnom Penh, ville dense et vibrante. Ici, les contrastes sautent aux yeux : le tumulte des marchés côtoie la mémoire du musée de Tuol Sleng, les ors du palais royal résonnent d’une histoire encore vive.
Plus au nord, Siem Reap vous accueille aux portes d’Angkor. Les temples, enchevêtrés dans la jungle, semblent figés dans un autre temps. On y marche doucement, porté par les récits anciens. Et quand vient l’envie de ralentir vraiment, cap sur Sihanoukville ou Koh Rong, entre sable fin et mer transparente. Un autre Cambodge, celui du repos, vous y attend.
À quelques kilomètres de Siem Reap, les temples d’Angkor émergent de la jungle, silencieux et majestueux. Ce site immense, vestige de l’ancien empire khmer, est l’un de ces lieux qui marquent à vie. En arrivant devant les douves d’Angkor Wat, on reste saisi par les proportions, par l’harmonie, par les détails sculptés dans la pierre depuis le XIIe siècle.
Un peu plus loin, le Bayon fascine par ses tours ornées de visages sereins, tandis que Ta Prohm laisse la nature reprendre ses droits : les racines géantes y étreignent les murs dans un calme étrange. Ces ruines, envahies par la végétation, semblent flotter entre rêve et réalité.
Mais Angkor, ce n’est pas que les grands noms. Banteay Srei, avec ses gravures délicates, et Preah Khan, labyrinthique et paisible, méritent aussi qu’on s’y attarde. Le site est vaste, plus de 400 km², avec près de 200 temples à découvrir. Il faut du temps — au moins deux jours — pour s’imprégner de cette atmosphère hors du commun, entre histoire, spiritualité et silence.
Calme et encore préservée, Kratie offre une parenthèse douce au bord du Mékong. Ici, tout semble plus lent, plus simple. On y vient surtout pour approcher les dauphins d’Irrawaddy, ces cétacés rares et menacés que l’on observe en silence depuis une barque légère, sur les eaux tranquilles du fleuve.
Mais Kratie, c’est aussi un mode de vie à part. En traversant vers Koh Trong, petite île juste en face, on découvre des maisons sur pilotis, des jardins parfumés et une hospitalité chaleureuse. À vélo, on serpente entre les plantations de fruits et les scènes du quotidien.
Et si l’envie de solitude persiste, cap sur l’île de Krabey. Sauvage, discrète, bordée de plages presque désertes, elle invite au farniente, à la baignade ou à ne rien faire du tout, juste écouter le vent dans les palmiers.
Le parc national de Bokor, perché dans les hauteurs du sud du Cambodge, est un lieu à part. On y monte par une route sinueuse entourée de brume et de forêt. Là-haut, la vue sur le littoral est spectaculaire, surtout par temps clair.
Au détour d’un virage, les ruines du Bokor Palace Hotel apparaissent, mystérieuses. Ancien palace colonial, figé dans le brouillard, il dégage une atmosphère étrange, presque irréelle. Plus loin, les cascades de Popokvil offrent une pause fraîcheur au milieu des fougères.
Le parc abrite aussi des sentiers de randonnée peu fréquentés, des temples oubliés, et une faune discrète. C’est un endroit pour ceux qui aiment les ambiances brutes, un peu fantomatiques, où l’histoire et la nature semblent encore se murmurer des secrets.
Moins visitée que Siem Reap, Battambang mérite pourtant qu’on s’y attarde. Dans les ruelles bordées de maisons coloniales et de vieux commerces, on sent une douceur de vivre rare. C’est une ville à taille humaine, où l’on se perd avec plaisir.
À quelques kilomètres, le Wat Banan attend les curieux au sommet d’une colline. Il faut grimper 350 marches, mais la vue, là-haut, vaut largement l’effort. Le temple, modeste mais paisible, domine une campagne émaillée de rizières et de palmiers.
Impossible de quitter Battambang sans avoir testé le Bamboo Train, un drôle de wagon en bambou lancé sur une vieille voie ferrée. Une expérience aussi simple qu’amusante. Pour finir la journée, le centre Phare Ponleu Selpak propose des spectacles de cirque contemporains étonnants, portés par de jeunes artistes locaux — entre acrobatie, émotion et poésie.
Cap vers l’est du Cambodge, dans la province encore peu connue de Ratanakiri. Banlung, sa capitale, est le point de départ idéal pour une immersion en pleine nature. Loin de l’agitation, on y découvre un autre rythme, plus ancré, plus proche des éléments.
Les cascades de Kachanh et Cha Ong offrent des lieux de baignade en pleine forêt, où le tumulte de l’eau couvre tous les bruits du monde. Puis vient le lac volcanique de Yeak Laom, un cercle parfait d’eau claire bordé de jungle. On peut s’y baigner, s’y promener, ou juste s’y poser.
Mais Banlung, c’est aussi la rencontre avec les peuples autochtones. Dans les villages Tampuen ou Kreung, les traditions perdurent. On y apprend par l’échange, le silence, le regard. Et pour les amateurs de café, les plantations locales révèlent tout un savoir-faire, du grain à la tasse. À ne pas manquer non plus : le parc national de Virachey, immense, sauvage, encore largement inexploré.
Phnom Penh
Khmer
181 035 km²
9 novembre (Indépendance)
17 millions
Riel (KHR), Dollar (USD)
ICT (UTC+7)
Tropical, saison des pluies et saison sèche
+855
230 V, Type A, C, G
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