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Parcourir New Delhi, c’est se perdre entre avenues monumentales, quartiers modernes et ruelles anciennes où l’odeur d’épices se mêle aux klaxons. La ville respire un mélange de faste moghol et de chaos urbain, avec ce contraste qui accroche immédiatement le regard.
Le Fort Rouge garde ses murailles de grès, souvenir d’un empire qui aimait la grandeur, tandis que la mosquée Jama Masjid rassemble encore des foules dans sa vaste cour. Un peu plus loin, le Raj Ghat, simple dalle noire dédiée à Gandhi, impose le silence au milieu du tumulte.
En se déplaçant vers le sud, on croise la porte de l’Inde et les jardins impeccables de Lutyens, puis les marchés colorés de Chandni Chowk où chaque échoppe raconte une autre facette de la capitale. New Delhi se vit comme une succession d’images contrastées, parfois bruyantes, parfois paisibles, qui restent longtemps en mémoire.
Top 5 visites guidées
Lieux à voir
Dans la vieille ville, Chandni Chowk déroule ses ruelles étroites et bruissantes où se croisent rickshaws, motos et piétons chargés de paniers. Ce marché historique, tracé au XVIIe siècle, garde encore sa structure originale, un axe central bordé de bazars spécialisés. L’air est saturé d’odeurs d’épices, de fumée de cuisine et de poussière.
Chaque ruelle a sa spécialité. Les bijoutiers exposent l’or et l’argent, les marchands d’épices empilent cardamome et safran, les échoppes de tissus débordent de soie et de coton. Le chaos est constant, mais il possède un rythme qu’on finit par suivre.
Non loin, le Gurudwara Sis Ganj ouvre ses portes dorées aux passants, accueillant quiconque franchit son seuil. Plus loin, la mosquée Jama Masjid s’élève au-dessus des toits, minarets et dômes visibles de presque partout. Ces lieux donnent au quartier une densité culturelle et spirituelle rare.
Dans le centre moderne de la ville, Connaught Place dessine ses cercles de colonnades blanches autour d’un parc bien tenu. Arcades, enseignes anciennes, nouveaux cafés, le rythme change avec l’heure. La station Rajiv Chowk ouvre directement sur les allées radiales, pratique, presque intuitive.
Au milieu, le Central Park sert de pause, pelouse, bancs, musiciens occasionnels. Les rues mènent vite à Janpath pour les tissus et l’artisanat, puis au souterrain de Palika Bazaar, foisonnant, parfois déroutant. On flâne, on compare, on négocie un peu.
À quelques minutes à pied, Jantar Mantar aligne ses instruments d’astronomie en pierre, géométries étranges posées au milieu des immeubles. Plus loin, l’escalier à degrés d’Agrasen ki Baoli plonge dans la pierre, silence soudain, belle résonance des pas.
En fin de journée, les colonnades s’illuminent, librairies et cafés rallument la conversation. On peut pousser jusqu’au Gurudwara Bangla Sahib pour un moment de calme, puis revenir dans la lumière des vitrines. Le quartier laisse une image nette, circulaire, qu’on retrouve facilement le lendemain.
Dans le vieux quartier de Chandni Chowk, le Gurudwara Sis Ganj attire l’œil avec son dôme doré et ses chants qui résonnent jusque dans la rue. On entre pieds nus, on s’immerge dans la lumière tamisée, et le calme contraste soudain avec l’agitation extérieure.
La mémoire du lieu est lourde d’histoire, liée au martyre du neuvième gourou sikh. Dans la grande salle de prière, les fidèles s’assoient au sol, écoutent les lectures, et le temps paraît suspendu. On garde cette sensation d’un espace à la fois spirituel et simple.
À quelques pas, le Fort Rouge déploie ses murailles de grès rouge, vestiges de l’époque moghole. Plus loin, la mosquée Jama Masjid domine la ville avec ses minarets, un autre lieu de recueillement, mais dans une tout autre ambiance.
Dans la vieille ville, la Mosquée Jama Masjid dresse ses minarets au-dessus d’un vaste parvis de grès et de marbre. Construite au XVIIe siècle, elle reste un lieu de prière vivant, rythmée par l’appel du muezzin et le passage discret des fidèles. Le temps semble ralentir dès que l’on franchit la porte.
La cour impressionne par ses proportions, ouverte au ciel, pierres chaudes sous les pas. On lève la tête vers les coupoles, puis on grimpe l’un des minarets pour une vue qui embrasse les toits de la vieille ville. Le vent, là-haut, efface un instant le bruit des rues.
Juste à côté, le Fort Rouge étire ses murailles et prolonge l’histoire moghole. En contrebas, Chandni Chowk déroule ses échoppes et ses parfums d’épices, un tourbillon où l’on se faufile entre rickshaws et étals. La visite de la mosquée trouve naturellement son écho dans ces lieux voisins.
Dans le cœur de Delhi, le Fort Rouge étend ses hautes murailles de grès qui prennent des teintes changeantes selon la lumière. On passe une porte monumentale et soudain l’agitation de la rue se transforme en une vaste enceinte silencieuse.
Construit par Shah Jahan, l’empereur moghol, le lieu conserve pavillons, jardins et salles d’audience où l’on devine encore le faste d’autrefois. Les arches ciselées et les cours ombragées donnent l’impression de marcher dans une cité impériale à l’intérieur même de la ville.
Non loin, la mosquée Jama Masjid se dresse avec ses minarets et sa grande cour ouverte aux fidèles. Plus à l’est, le Raj Ghat, sobre mémorial de Gandhi, rappelle une autre histoire, plus récente mais tout aussi