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À perte de vue, collines ondulées puis montagnes abruptes, le Kazakhstan s’étend comme un horizon sans fin. À Almaty, les marchés débordent de fruits secs, de pains ronds encore chauds, et l’arrière-plan est toujours dominé par la silhouette claire du Tian Shan.
Plus au nord, vers Astana, les horizons s’élargissent encore. Les routes filent droites sur des dizaines de kilomètres, coupées seulement par quelques villages, un champ doré, ou une rivière qui serpente paresseusement.
À la tombée du jour, le ciel s’embrase de nuances profondes, l’air devient plus frais, presque tranchant. Le Kazakhstan se lit dans ces contrastes, entre calme étendu et énergie discrète de ceux qui y vivent.
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Infos pratiques
À la lisière des montagnes, Almaty s’étire entre avenues plantées d’arbres et façades soviétiques, cafés où l’on traîne un peu. Le matin, l’air est clair, les bus passent souvent, la ville semble simple à apprivoiser. On marche sans urgence, avec l’idée que les pentes ne sont jamais loin.
Dans le Zelyony Bazaar, couleurs vives et voix qui s’interpellent, fruits secs, pains ronds, épices fines. On goûte, on hésite, on repart avec un sachet de trop, ce détail qui fera souvenir. Les allées se referment puis s’ouvrent, comme un rythme à prendre.
Par le téléphérique, la montagne Kok-Tobe offre un détour rapide, bancs au bord du sentier, vue qui file sur les toits. La ville devient une maquette, lignes droites, coulées d’arbres, quelques blocs massifs. On reste un moment, on garde l’image en tête, puis on redescend sans se presser.
Plus haut, le Big Almaty Lake surprend par sa couleur changeante selon la saison, presque laiteuse parfois. Les conifères serrent la rive, un vent court, suffisant pour refroidir les mains. Retour en ville, marchés, cafés, et cette sensation tranquille que la journée a compté.
À l’est d’Almaty, le parc national d’Altyn-Emel s’ouvre comme un vaste plateau, traversé par des pistes poussiéreuses et des collines sèches. Le silence domine, seulement rompu par le vent qui glisse entre les roches. On avance lentement, un peu perdu dans ces étendues sans fin.
La curiosité pousse vers la Dune qui chante, énorme vague de sable immobile qui résonne quand on la fait glisser sous les pas. Le son est grave, presque irréel, comme si la terre respirait. On garde en mémoire ce contraste entre le sable brûlant et le ciel bleu fixe.
Plus loin, les montagnes de Aktau et de Katutau affichent des couleurs inattendues, strates rouges, jaunes, parfois violettes. Les reliefs paraissent peints à la main, on s’arrête souvent pour regarder, sans vraiment trouver de logique. La marche y prend une allure contemplative, presque lente.
Non loin des steppes, le Canyon Charyn s’étire comme une cicatrice lumineuse, longue de plusieurs dizaines de kilomètres. Les falaises, sculptées par l’eau et le vent, se dressent avec une allure presque fragile. On marche au bord, le regard happé par ces lignes brisées.
En descendant dans la Vallée des Châteaux, les parois se rapprochent, murs ocres, tours minérales qui paraissent veiller sur le passage. Le silence y est lourd, seulement interrompu par des pas qui résonnent et le souffle court. Au détour d’un virage, l’impression d’entrer dans un décor qui se ferme derrière soi.
Plus au nord, les lacs Kolsai reposent dans un écrin de sapins sombres, reflets d’un vert profond. Le lac Kaindy, lui, garde ses troncs noyés dressés vers la surface, vision étrange et fascinante. L’eau reste froide même en été, un contraste qui marque la mémoire.
Au sud-est du Kazakhstan, le Lac Tuzkol apparaît comme une nappe claire posée sur la steppe. L’eau très salée se retire parfois et laisse une croûte blanche qui craque sous les pas. Le matin, la lumière rase, tout devient simple.
Le vent porte un goût de sel, ça pique légèrement les lèvres. Par temps limpide, une frange du Tian Shan se devine au loin, relief bleuté, presque irréel. On s’arrête sans raison précise, seulement pour écouter.
Dans la même région, les lacs Kolsai calment le regard, conifères serrés, eau profonde. Le lac Kaindy garde ses troncs dressés, image étrange qu’on n’oublie pas vite. Sur la route du retour, un détour vers le Canyon Charyn prolonge les couleurs, rouges, ocres, presque cuivrées.
Les premiers souvenirs de Chimkent tiennent souvent à des choses simples, une odeur d’épices dans une rue, une fontaine qui surprend au détour d’une place. La ville s’étend sans brusquerie, entre boulevards et parcs généreux. On sent une énergie diffuse, pas pressée mais constante.
Au bazar central, tout semble en mouvement, sacs de fruits secs, montagnes d’épices, étals de tissus. Les couleurs saturent l’air, les voix se croisent, parfois on s’arrête juste pour regarder. L’expérience tient plus du rythme que de l’achat.
Un peu plus loin, à Turkestan, le mausolée de Khoja Ahmed Yasawi impose sa silhouette massive, pierre claire, dômes bleus. On traverse ses couloirs comme on feuillette un livre ancien, chaque salle raconte quelque chose. Le chemin qui y mène reste aussi marqué que l’édifice lui-même.
Et puis, quand on quitte la ville, les reliefs du parc national d’Aksu-Zhabagly s’ouvrent, vallées fraîches, torrents rapides, fleurs sauvages. Chimkent paraît déjà loin mais reste collée à la mémoire, par ses contrastes doux et ce mélange d’urbanité et de nature. On se dit que c’est peut-être ce mélange qui la définit le mieux.
Noursoultan
Kazakh, Russe
2 724 900 km²
16 décembre
19 millions
Tenge (KZT)
UTC+5 à UTC+6
Continental à désertique
+7
220 V – Types C, F