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Peu de pays en Asie suscitent une impression aussi mystérieuse que le Myanmar, vaste territoire de pagodes étincelantes et de paysages encore préservés. Les plaines, les montagnes et les fleuves dessinent une mosaïque qui semble raconter des siècles d’histoire et de croyances.
Dans la plaine de Bagan, des milliers de temples surgissent à perte de vue, particulièrement fascinants lorsque le soleil se lève et que les montgolfières glissent au-dessus des stupas. Plus au nord, le lac Inle dévoile ses villages flottants et la silhouette élégante des pêcheurs maniant leur rame avec une technique unique.
À Mandalay, capitale culturelle, se mêlent traditions, ateliers d’artisans et monastères vivants, tandis que Yangon attire par la splendeur de la pagode Shwedagon, recouverte d’or. Le Myanmar laisse le souvenir d’un pays vibrant, parfois chaotique, mais toujours habité par une forme de sérénité discrète.
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Sur les plaines sèches du centre du Myanmar, Bagan déploie des milliers de temples et de stupas, silhouettes rouges et dorées posées dans la poussière. Le matin, la brume se lève doucement, révélant un horizon piqué de tours. L’impression est forte, presque irréelle, mais bien ancrée dans la terre.
Chaque temple garde son caractère. Certains, immenses comme Ananda, surprennent par leurs galeries claires et leurs statues monumentales. D’autres, plus modestes, se cachent au détour d’un champ, à l’écart des grandes allées. La marche ou le vélo permettent de passer de l’un à l’autre à son rythme.
La rivière Irrawaddy borde la plaine et apporte une respiration différente. Au crépuscule, le reflet du soleil sur l’eau accompagne la silhouette des pagodes. On s’arrête parfois sur un embarcadère, juste pour regarder la lumière disparaître lentement.
Au centre du pays, le lac Inle s’étend entre des collines couvertes de forêts, vaste miroir d’eau où la vie quotidienne se déroule sur pilotis. Les pêcheurs, debout sur leurs pirogues, rament d’une jambe et jettent leurs filets avec des gestes précis. L’image reste en mémoire, simple et marquante.
Les villages flottants s’organisent autour de jardins aquatiques, construits sur des radeaux de jacinthes et de bambou. On y trouve des ateliers de tissage, des marchés animés et des pagodes isolées, comme le site de Indein avec ses stupas envahis de végétation. Chaque détour de canal dévoile une nouvelle scène.
Le lac Inle est aussi traversé par des monastères. Le monastère Nga Phe Chaung, bâti sur pilotis, garde ses sculptures de bois et son atmosphère paisible. Plus loin, les petites pagodes s’élèvent sur les berges, certaines en ruine, d’autres restaurées, toujours entourées de silence.
Dans les rues vibrantes de Rangoun, qu’on appelle aussi Yangon, la vie circule entre marchés, pagodes et vieux bâtiments coloniaux. La pagode Shwedagon domine la ville avec son stupa doré, visible de loin, centre spirituel autant que point de repère. Le soir, sa lumière se reflète sur les visages des fidèles et des visiteurs.
Non loin, la pagode Sule s’élève au milieu de la circulation, témoin d’anciennes légendes. Le marché de Bogyoke attire pour ses étals de tissus, de jade, d’artisanat, un lieu bruissant où l’on prend le temps de fouiller. Chaque quartier garde sa propre atmosphère, entre ferveur et agitation.
Les monastères ajoutent une autre dimension, comme celui de Nga Htat Gyi qui abrite l’une des plus grandes statues de Bouddha couché du pays. La sérénité des salles contraste avec le bruit de la ville, un passage presque hors du temps. On y ressent la force tranquille du bouddhisme birman.
Et puis il y a le train circulaire de Rangoun. Sur près de 50 kilomètres, il fait le tour de la ville et de ses alentours, traversant des zones densément peuplées puis des paysages ouverts de champs et de verdure. Un trajet lent, ponctué de scènes de vie simples, qui reste gravé longtemps.
Au centre du pays, Mandalay s’étend entre collines et rives de l’Irrawaddy, vaste ville bruissante de motos et de marchés. Dans ce mouvement continu, temples et monastères jalonnent les quartiers, rappelant que la ville reste un haut lieu spirituel. On y perçoit un mélange d’agitation et de ferveur.
La colline de Mandalay Hill domine l’ensemble, accessible par des centaines de marches bordées de stupas et de statues. Au sommet, la vue embrasse la ville et le fleuve, surtout au coucher du soleil. Plus bas, le palais royal, reconstruit, garde encore ses douves et son tracé rectangulaire monumental.
À quelques kilomètres, le pont en teck d’U Bein traverse un lac paisible sur plus d’un kilomètre. Les habitants l’empruntent au quotidien, et les voyageurs s’y attardent au lever ou au coucher du soleil, quand la lumière transforme le bois en silhouettes sombres sur l’eau.
Dans les collines de l’État Shan, Hsipaw garde l’atmosphère d’une petite ville birmane où le temps semble ralentir. Le marché matinal anime les rues, avec ses paniers de légumes, ses épices, ses tissus colorés. Autour, les villages shan s’éparpillent dans les rizières, accessibles à pied par des sentiers discrets.
La promenade mène souvent vers des pagodes isolées, simples mais marquantes. Le Little Bagan, avec ses stupas de briques envahis de végétation, surprend par son calme. Plus haut, le monastère de Bamboo accueille parfois les voyageurs curieux, loin du bruit de la ville.
À la sortie d’Hsipaw, la rivière Dokhtawady se traverse en pirogue ou en petit pont de bois. Le chemin qui longe ses rives conduit à des cascades, des jardins, parfois à un village où l’on partage un repas improvisé. Le paysage alterne champs, collines et forêts de bambous.
Naypyidaw
Birman
676 578 km²
4 janvier
54 millions
Kyat (MMK)
UTC+6:30
Tropical
+95
230V – Types C, D, G