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En suivant les routes du sud-ouest, on passe des vignes baignées de soleil aux forêts de pins qui bordent l’océan, puis aux vallées qui s’élèvent vers les Pyrénées. La Nouvelle-Aquitaine se dessine ainsi par contrastes, une mosaïque qui semble toujours en mouvement.
Bordeaux séduit par ses quais et son vignoble prestigieux, tandis que La Rochelle conserve une allure maritime tournée vers le large. Plus au sud, le Pays basque affirme son identité entre océan et collines verdoyantes, alors que le Périgord invite à remonter le temps avec ses châteaux et grottes préhistoriques.
De la dune du Pilat aux villages perchés de l’intérieur, chaque étape révèle une facette différente de cette vaste région. La Nouvelle-Aquitaine laisse ainsi l’impression d’un voyage en constante évolution, entre patrimoine, nature et traditions vivantes.
Top 5 visites guidées
Lieux à voir
Non loin du bassin d’Arcachon, la Dune du Pilat s’élève comme un immense mur de sable face à l’océan. Monter jusqu’au sommet demande un peu d’effort, mais la vue, entre forêts de pins et horizon marin, reste gravée longtemps. Le sable file sous les pas, le vent déplace sans cesse les crêtes.
Au nord, Arcachon vit au rythme de ses jetées et de ses villas Belle Époque. En continuant vers le large, le banc d’Arguin étale ses bancs de sable mouvants, refuge pour les oiseaux marins. Et plus au sud, la côte landaise déroule ses plages immenses, droites et presque sauvages.
Chaque visite de la Dune du Pilat change un peu, selon l’heure, la lumière, la marée. Le matin, les couleurs sont douces, presque effacées. Au crépuscule, les tons se réchauffent, le sable se teinte d’orange, l’océan assombrit sa surface.
Il vaut mieux venir pieds nus, ou avec des chaussures faciles à retirer. On redescend souvent en courant, comme un jeu d’enfant, avant de retrouver l’ombre des pins. Et l’image de la Dune du Pilat accompagne encore la route du retour.
Sur la côte atlantique, La Rochelle garde l’allure d’une vieille cité maritime avec ses tours dressées à l’entrée du port. Les façades claires, les arcades qui abritent les passants et le va-et-vient des bateaux rappellent que la mer a façonné son histoire. On marche sans plan, au hasard des ruelles, entre marchés et terrasses animées.
À quelques pas, l’aquarium de La Rochelle attire les curieux de tous âges, vaste et moderne, rempli de lumières bleutées. Plus au sud, les longues plages de Châtelaillon-Plage offrent un horizon ouvert, propice aux promenades face au vent. Et si l’on prend le bateau, l’île de Ré se dessine, avec ses pistes cyclables et ses villages aux volets verts.
La ville elle-même respire un rythme particulier, à la fois animé et tranquille. Le matin, le marché déborde de poissons frais, d’huîtres et de produits de la région. L’après-midi, l’ombre des tours s’allonge sur le vieux port, les voiles rentrent doucement, et l’air garde cette odeur d’iode persistante.
Dans le Périgord noir, Sarlat-la-Canéda apparaît comme une ville médiévale étonnamment bien conservée. Ses ruelles pavées, bordées de façades blondes et d’hôtels particuliers, dessinent un décor où chaque pierre semble porter un fragment d’histoire. À chaque détour, l’odeur du marché ou d’un plat de truffes rappelle que la gastronomie fait partie du lieu autant que l’architecture.
L’origine de la ville remonte à l’époque romaine, mais ce sont les siècles médiévaux qui lui donnent son visage actuel. Les ruelles étroites, les églises et les maisons de pierre dorée forment un ensemble qui garde un charme singulier. La promenade se fait lentement, entre ombres fraîches et éclats de lumière.
Sarlat-la-Canéda s’anime encore davantage le samedi matin, quand le marché envahit les places. Foie gras, fromages, vins, champignons, chaque étal prolonge la réputation du Périgord gourmand. Les restaurants reprennent ce fil, chacun avec sa touche, mais toujours fidèles à une cuisine simple et riche.
La musique des rues, les artistes installés dans un recoin, ajoutent à l’atmosphère. Et au-delà des remparts, d’autres découvertes attendent : les grottes de Lascaux, la vallée de la Vézère, ou encore les villages médiévaux qui ponctuent la campagne. Une région qui marque, autant par ce qu’on voit que par ce qu’on goûte.
Dans les Pyrénées béarnaises, le Lac du Montagnon surprend par sa forme en cœur, perchée au milieu des pentes raides. La marche pour y arriver demande de l’effort, parfois même de la patience, mais le paysage en haut efface vite la fatigue. L’eau sombre reflète les nuages, les crêtes découpent l’horizon.
Le sentier traverse forêts et estives, croise quelques cabanes de bergers. Plus bas, Oloron-Sainte-Marie garde le charme d’une ville de vallée, avec ses ponts et ses maisons serrées le long du gave. Et en continuant vers l’ouest, les sommets s’effacent peu à peu jusqu’aux collines du Béarn, couvertes de vignes et de villages paisibles.
La montagne ici n’a rien de figé. Les lumières changent d’une heure à l’autre, le vent soulève parfois la brume et découvre soudain l’eau immobile du lac. On garde cette image, simple mais forte, d’un coin de nature qui se dévoile sans artifices.
À Biarritz, la mer donne le ton. Les rouleaux de l’Atlantique, le sable clair qui s’étire, la promenade où l’on croise surfeurs et familles, tout rappelle une ville tournée vers l’océan. Impossible de rester indifférent, on garde en tête le contraste entre l’eau brute et la douceur des terrasses en bord de plage.
Quelques plages à connaître, chacune avec son atmosphère :
– La Grande Plage : Deux kilomètres de sable en plein centre, facile d’accès, animée dès les beaux jours. Les enfants y jouent en sécurité derrière la digue, et les bars ne sont jamais loin pour prolonger la journée.
– La plage de la Côte des Basques : Repère des surfeurs, avec ses falaises en arrière-plan et une houle régulière. Même sans planche, on reste longtemps à regarder les vagues se dérouler.
– La plage de Miramar : Plus discrète, adossée aux rochers, elle attire ceux qui cherchent un rythme plus calme. Les familles l’apprécient pour son côté protégé.
– La plage de Marbella : Coincée entre deux falaises, accessible seulement à marée basse, elle garde un parfum de secret. Moins fréquentée, plus sauvage.
– La plage Milady : À l’ouest de la ville, vers Anglet, une plage large et familiale, ouverte sur l’horizon avec les montagnes basques qui se dessinent au loin.