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Dans le sud de la France, l’Occitanie s’étend du littoral méditerranéen aux sommets des Pyrénées, en passant par des plaines fertiles et des villages perchés sur les causses. La variété des paysages surprend, même sur de courtes distances.
À Toulouse, la brique rose éclaire les façades et imprime une atmosphère singulière. Plus à l’est, Carcassonne conserve ses remparts médiévaux impressionnants, tandis que Sète s’anime autour de son port et de ses canaux.
Ici, les cultures se mêlent aux accents et aux climats. On peut randonner en montagne le matin, savourer un repas de marché à midi et terminer la journée au bord de la mer, une diversité qui fait le caractère de l’Occitanie.
Top 5 visites guidées
Lieux à voir
Depuis l’opération de réaménagement débutée en 2000, ce magnifique aqueduc romain antique haut de 48 mètres et possédant 49 arches a retrouvé la splendeur qu’il possédait lors de son édification au Ier siècle de notre ère.
A l’origine, sa construction et les 50 kilomètres de canalisations qui l’entourent servaient à cheminer l’eau provenant de la source d’Eure à Uzès vers le site nîmois. On cessa de l’utiliser au VIe siècle. Ne ratez donc pas cet édifice, le plus haut pont aqueduc romain au monde !!! Son excellent état de conservation, ses trois niveaux d’arche superposés et sa construction d’une grande technicité font du pont du Gard un véritable chef-d’œuvre de l’architecture de l’Antiquité. En compagnie d’un guide touristique en Occitanie, il vous racontera l’histoire de ce pont légendaire.
Sous le causse du Lot, en Occitanie, à peine descendu par l’ascenseur, le gouffre de Padirac impose son silence minéral. On glisse sur la rivière, la barque frôle la roche, les voûtes se devinent à la lueur des lampes. Quelque chose de simple mais marquant, une impression de première fois.
La sortie ramène à la lumière, reliefs pierreux, murets, chênes rabougris. À quelques kilomètres, Rocamadour accroche la falaise, sanctuaires et ruelles qui montent sans presser. Plus loin, la cascade et les maisons blondes d’Autoire, ou les terrasses de Saint-Cirq-Lapopie au bord du Lot, prolongent la journée sans forcer.
Mieux vaut des chaussures fermées et une petite veste, l’air reste frais même en plein été. Venir tôt ou tard, on profite mieux des volumes et l’attente diminue, on garde l’image en tête pendant la route.
Dans les gorges creusées par la Vis, le cirque de Navacelles apparaît soudain après des kilomètres de plateaux arides. La rivière a dessiné une boucle immense, formant un méandre abandonné où s’est blotti un petit hameau. Le contraste entre la sécheresse des causses et la verdure au fond surprend toujours.
On descend par des lacets raides, route étroite qui offre des vues changeantes. En bas, l’eau coule fraîche, bordée de saules et de jardins. Les maisons de pierre s’accrochent aux pentes, presque écrasées par l’échelle du paysage.
Tout autour, le causse de Blandas et le causse du Larzac s’étendent à perte de vue, vastes plateaux où paissent brebis et troupeaux. Plus loin, les gorges de l’Hérault invitent à d’autres marches, d’autres haltes au bord de l’eau. Chaque détour de route ouvre un horizon nouveau.
Posée sur son promontoire, Cordes-sur-Ciel se devine depuis la plaine, silhouette de maisons serrées qui se détachent dans la lumière. Le matin, quand la brume recouvre encore les vallées, la cité semble flotter, fidèle à son nom.
Les ruelles pavées grimpent en spirale, bordées d’hôtels gothiques aux façades sculptées. Chaque porte, chaque arc, porte une trace de l’histoire marchande de la ville. On marche lentement, parfois en silence, pour mieux écouter les échos de la pierre.
À proximité, Albi et sa cathédrale de brique rappellent l’influence de la région. Plus au sud, les bastides de Castelnau-de-Montmiral ou de Gaillac offrent une autre atmosphère, places à arcades, vignobles en toile de fond. Le Tarn déroule ainsi une succession de villages perchés et de vallées douces.
À flanc de falaise au-dessus de l’Alzou, Rocamadour s’aperçoit de loin, comme empilée pierre sur pierre. Quand on arrive, on mesure l’échelle, maisons en bas, sanctuaires au milieu, château là-haut, tout dans la pente.
La visite se fait à pied, ruelles serrées, escaliers qui tirent un peu sur les jambes, chapelles où l’on s’attarde. Un son de cloche, des ex-voto, la vue qui s’ouvre par à-coups sur les corniches. Les heures glissent, on oublie la montre.
À quelques kilomètres, le Gouffre de Padirac entraîne sous terre, rivière silencieuse et voûtes immenses. Vers la Dordogne, le cirque d’Autoire et sa cascade offrent une marche courte, rocher blond et hameaux calcaires. Pour prolonger, les plateaux du Parc naturel régional des Causses du Quercy déroulent dolines, murets, senteurs de buis.