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Entre Provence-Alpes-Côte d’Azur et Occitanie, la Camargue s’étend sur 150 000 hectares d’espaces préservés, inscrits par l’UNESCO comme réserve de biosphère. Ici, chevaux libres, taureaux noirs et oiseaux migrateurs partagent les mêmes horizons que l’homme, dans une cohabitation qui paraît remonter loin.
On marche sur des chemins bordés de marais salants, où l’eau rosit ou blanchit selon la lumière. Les plages, encore sauvages, filent à perte de vue. Les villages, eux, gardent un rythme tranquille, presque immobile. Avec un guide local, on peut longer les rizières, traverser à cheval des eaux peu profondes ou embarquer pour glisser entre les roselières et surprendre le vol des flamants roses, parmi d’autres visiteurs ailés.
En calèche, à pied ou à cheval – à vous de choisir -, partez à la découverte des marais du Vigueirat en empruntant les 15 kilomètres de sentiers qui les longent.
Au cœur d’une réserve naturelle protégée de 1 200 hectares, vous profiterez de la faune et de la flore : 5 élevages de taureaux et de chevaux de race, 300 espèces d’oiseaux, près de 35 000 canards en hiver…
Quatre types de sentier ont été organisés pour les voyageurs. Chacun d’eux permet d’appréhender la région sous différentes formes. Le sentier écofuté, pour vous sensibiliser à la biodiversité et à la façon de préserver la nature. Le sentier ethnobotanique vous apprendra la diversité des plantes de la région et leur apport dans la vie de tous les jours.
Les sentiers de l’Étourneau sont conçus spécialement pour les familles, avec des parcours ludiques et thématiques qui vous mèneront facilement au cœur de cette Camargue sauvage. Le sentier de la Palunette, quant à lui, longe le canal du Vigueirat et permet d’observer plusieurs espèces d’oiseaux typiques de la région.
Passage obligé pour le visiteur, la cité trône telle une citadelle au milieu des marais. Cette ville médiévale fortifiée, située à 6 kilomètres de la mer, a été créée par Saint-Louis. Elle est entourée de remparts flanqués de cinq magnifiques tours, dont la fameuse Tour Constance.
À l’origine, c’était un petit village de pêcheurs, puis la ville a connu de façon successive l’empreinte des Croisades et des Templiers. De nos jours, Aigues-Mortes est fière de nous faire découvrir son passé, ses terres sauvages, exceptionnelles, ainsi que ses marais salants permettant de récolter l’or blanc des mers.
D’ailleurs, il faut absolument terminer votre visite par les salins que vous pourrez atteindre en petit train, ou encore en 4X4 ou en VTT. Vous serez ébloui par les couleurs fantastiques que la culture du sel dessine sur cet horizon immense où vivent les flamants roses.
Avec ses 72 000 hectares, Arles n’en finit pas d’étonner. C’est la plus vaste commune de France, posée aux portes de la Camargue. Ici, l’histoire se montre par fragments : un théâtre antique qui surveille la place, un amphithéâtre romain encore vivant, les thermes de Constantin où la pierre garde la chaleur du soleil. Plus bas, les cryptoportiques, sombres galeries sous l’ancien forum, semblent chuchoter un autre passé.
On passe d’un musée à l’autre comme on tourne les pages d’un vieux livre. Le musée de l’Arles antique, le Museon Arlaten et ses collections provençales, le musée Réattu pour l’art contemporain, ou le Musée de la Camargue. Les thèmes changent, mais tout reste lié à la ville.
Van Gogh a peint ici, longtemps. Les quais du Rhône, les arènes, d’autres coins encore. Aujourd’hui, les arènes n’ont rien perdu de leur énergie : elles résonnent au rythme des corridas et des fêtes taurines, et la foule, comme autrefois, s’y rassemble sous la lumière du sud.
Dernière grande plage sauvage de France, la plage de Beauduc se mérite. Depuis Salin-de-Giraud, une piste cahoteuse d’une dizaine de kilomètres traverse la Camargue brute avant d’atteindre la mer. Le chemin est long, mais l’arrivée a quelque chose de rare.
Devant vous, une étendue immense de sable fin bordée de dunes où s’accrochent des plantes discrètes mais précieuses. Loin de toute agitation, on y passe des heures entre baignades, marches au bord de l’eau et sessions de kitesurf quand le vent s’y prête. Non loin, l’étang du Fangassier abrite chaque année des colonies de flamants roses, offrant un spectacle qu’on n’oublie pas.
On raconte qu’au début de notre ère, trois femmes – Marie Madeleine, Marie Salomé, Marie Jacobé – auraient trouvé refuge ici, portées par une barque sans voile. Une histoire qui flotte encore dans l’air, mêlée à l’odeur de la mer et au cri des mouettes.
Depuis le XIXe siècle, le village s’embrase chaque année pour le pèlerinage gitan. Les rues se remplissent, les guitares s’accordent, la ferveur circule de place en place. Entre deux chants, on croise un sourire, un costume brodé, et l’impression que le temps s’est légèrement arrêté. Le décor, lui, reste simple : maisons basses, façades claires, un air de bout du monde.
Au-delà des jours de fête, c’est aussi une station balnéaire camarguaise qui s’étire sur près de 10 km de plage. On peut y marcher longtemps, ou préférer s’aventurer à cheval dans les marais. Là, dans un silence interrompu par le vent, apparaissent parfois un taureau noir, un envol de flamants roses.
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