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Face à la mer, l’air salin et le bruit des mouettes annoncent déjà Marseille. Dans les ruelles du Panier, les murs colorés racontent des histoires anciennes, tandis que le Vieux-Port mêle bateaux de pêche et terrasses animées.
Au détour des collines, les calanques dévoilent leurs eaux claires bordées de falaises. La ville change d’allure d’un quartier à l’autre : marchés bruyants, places ombragées, art urbain et parfums d’anis qui s’échappent des comptoirs.
Le soir, la lumière glisse sur la basilique Notre-Dame de la Garde et les toits. Marseille se vit dans ses contrastes, entre méditerranée ouverte et ancrage profond dans ses traditions.
Top 5 visites guidées
Lieux à voir
Sur les quais, L’Estaque sent l’iode, la friture qui crépite, la peinture fraîche des barques. Ruelles en escaliers, façades claires, un petit port serré contre la pierre. On comprend vite pourquoi des peintres y ont planté leur chevalet, lumière cassée, vent qui nettoie le ciel.
Depuis les pentes, les collines de la Nerthe coupent le mistral et gardent le port à l’abri. On descend, on remonte, on se perd dans un enchevêtrement de ruelles où les tuiles rousses accrochent le soleil. Tempo tranquille, presque village.
La plage de Corbière, citée parmi les plus belles plages de Marseille, se rejoint en quelques minutes, eau claire, digues basses, odeur de sel. Plus loin, les calanques de la Côte Bleue alignent criques et falaises, chemins à fleur d’eau. Et quand l’envie de ville revient, le Vieux-Port n’est jamais loin, rumeurs, silhouettes, bateaux qui virent court.
Chaque visite finit par y passer, Le Vieux port attire comme un centre magnétique. Bateaux de pêche amarrés à côté des voiliers, marchés matinaux, odeur de sel et de café qui se mêlent. L’endroit reste bruyant, vivant, toujours en mouvement.
En longeant les quais, les silhouettes du Fort Saint-Jean et du Fort Saint-Nicolas encadrent l’entrée, sentinelles immobiles depuis des siècles. On croise des terrasses serrées les unes contre les autres, des marchands qui vendent le poisson encore frétillant. Les reflets de la mer accrochent tout, façades comme regards.
De là, les ruelles montent vers Notre-Dame de la Garde, qui domine tout Marseille. La vue, large et inépuisable, permet de replacer la ville, la mer, les îles. Redescendre ensuite, retrouver le port, c’est comme boucler une boucle.
Après avoir sillonné les rues marseillaises, optez pour une escapade en bateau avec en sus une magnifique vue sur la Cité phocéenne. En à peine 30 minutes de traversée, un dépaysement complet s’offre à vous. L’archipel du Frioul est composé de quatre îles. Ratonneau, où se situe le port du Frioul. Cette île est reliée par la grande digue Berry à Pomègues.
C’est sur ces deux îles que vous ferez vos plus belles balades et découvrirez une variété étonnante de flore et de faune à travers les plages, criques et paysages sauvages. L’îlot Tiboulen non-accessible par la navette, et bien entendu If et son château fort construit par François 1er et qui devint ensuite une prison à partir des guerres de religion.
Fan d’architecture ? Allez jeter un œil à la Cité radieuse, ou « La Maison du fada », que vous trouverez au 280 du boulevard Michelet, dans le 8e arrondissement. Celle-ci fut édifiée entre 1947 et 1952 par l’architecte Le Corbusier.
Au début, elle fut conçue comme un nouveau style d’habitation et on vient la visiter comme un chef-d’œuvre d’avant-garde voulant offrir aux familles un confort maximal dans leur lieu d’habitat. L’immeuble possède 337 appartements avec quelques commerces, et même un hôtel. Sur le toit, en lieu et place de l’ancien gymnase, a été créé en 2013, un lieu d’expositions d’art contemporain et de design appelé Mamo, pour Marseille Modulor.
Le long de la Corniche Kennedy, le Vallon des Auffes apparaît comme un petit port serré sous ses arches, cabanons de pêcheurs, pointus qui dansent au bout des amarres. L’eau entre doucement, clapot court contre la pierre, odeur d’iode et de corde mouillée. On s’assoit un moment sur le quai, juste pour regarder la lumière tourner.
Au matin, les filets sèchent, les voix montent des barques, ça parle poisson et météo. Quelques tables donnent sur l’anse, sans mise en scène, simplement le va-et-vient du port. Si l’envie de marcher revient, Malmousque n’est pas loin, ruelles étroites, rochers à fleur d’eau.
Quand le soleil baisse, le Vallon des Auffes se teinte d’orange, silhouettes découpées sur les arches, mer presque immobile. Les pas mènent parfois jusqu’à la Plage des Catalans, juste pour se rincer d’air salé, puis retour vers le port. Rien de spectaculaire, pourtant ça reste.