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Entre océan et hauts plateaux, la Tanzanie déroule des pistes rouges, des villages tranquilles, des marchés de mangues. Pour un voyage en Tanzanie, mieux vaut garder un rythme souple, lever tôt, pauses à l’ombre des acacias. On suit les routes comme elles viennent, sans chercher à tout voir.
Au pied du Kilimandjaro, l’air fraîchit, caféiers et bananeraies en pente. Plus loin, le parc national du Serengeti étire ses savanes, migration au loin, silhouettes au crépuscule. Si l’on pousse vers le Ngorongoro, les crêtes s’ouvrent d’un coup, silence lourd, regard qui s’attarde.
Quand l’envie de mer reprend, cap sur Zanzibar: ruelles de pierre, portes cloutées, odeur d’épices. Plage blanche, barques qui rentrent tard, la lumière se pose sur l’océan Indien. On repart avec quelques mots de swahili, et l’idée de revenir plus longtemps.
Le parc national du Serengeti reste associé à l’image de plaines infinies, où l’horizon semble sans fin. Chaque année, entre mai et juin, la grande migration attire l’attention : des millions de gnous, de zèbres et de gazelles avancent ensemble vers de nouveaux pâturages. Le sol tremble presque sous leurs sabots.
Observer ce mouvement, c’est voir la nature en action. Les prédateurs suivent, tapis dans les hautes herbes, et l’équilibre fragile de la savane se joue sous les yeux. Lions, guépards ou hyènes trouvent ici leur terrain de chasse.
Le Serengeti ne se limite pas à cette saison. Tout au long de l’année, on traverse des paysages changeants : herbes rases balayées par le vent, zones boisées où se cachent éléphants et girafes. Chaque sortie réserve une scène différente.
Le Mont Kilimandjaro domine la Tanzanie avec ses neiges accrochées au sommet, isolées dans le ciel africain. Trois volcans composent cette montagne immense : le Shira, le Mawenzi et le Kibo, dont le Mont Uhuru culmine à 5 892 mètres. Depuis les plaines, sa silhouette se détache comme un repère qu’on ne perd jamais de vue.
Gravir le Kilimandjaro demande plusieurs jours d’effort, toujours accompagné d’un guide local. Les itinéraires varient selon les aptitudes, certains plus directs, d’autres plus progressifs, mais tous offrent des paysages changeants. Les forêts humides, puis les prairies et enfin les pentes rocailleuses marquent l’ascension.
Ceux qui restent au pied du massif ne manquent pas de découvertes. Les troupeaux d’éléphants croisent parfois la route, des buffles paissent dans les hautes herbes, et les singes animent la canopée. Les oiseaux, nombreux, ajoutent leurs couleurs et leurs cris à ce décor vivant.
Un voyage en Tanzanie relie souvent le Kilimandjaro au Serengeti ou au cratère du Ngorongoro. C’est entre mai et juin, dans ces vastes plaines, que des millions de gnous, zèbres et gazelles migrent ensemble vers de nouveaux pâturages. Le contraste entre ce spectacle en mouvement et la montagne immobile reste l’un des souvenirs marquants d’un séjour.
Au large de la côte tanzanienne, l’archipel de Zanzibar s’étend dans l’océan Indien avec ses plages de sable pâle et ses récifs coralliens. Ses trois îles principales, Unguja (souvent appelée Zanzibar), Pemba et Mafia, offrent chacune une ambiance différente. L’eau turquoise et les cocotiers restent le fil conducteur de ce décor tropical.
L’archipel porte l’empreinte des cultures qui s’y sont rencontrées. L’Afrique y croise l’Inde toute proche, tandis que l’Europe a laissé sa trace à travers les Portugais puis les Britanniques. On le ressent dans les marchés, la cuisine, les visages et jusque dans les lourdes portes sculptées des maisons anciennes.
Sur l’île principale, les ruelles de Stone Town serpentent entre façades de corail et patios discrets. Plus au nord, Pemba attire les plongeurs grâce à ses fonds marins préservés et à son rythme de vie plus paisible. L’île garde un caractère un peu secret, loin de l’agitation.
Encore plus retirée, l’île Mafia protège ses jardins coralliens et abrite une faune marine abondante. Entre poissons tropicaux et tortues, elle conserve une atmosphère simple, presque hors du temps, qui donne l’impression d’un Zanzibar resté authentique.
Le cratère du Ngorongoro impressionne dès l’arrivée par son immensité. Cette caldeira, perchée à près de 2 000 mètres d’altitude, abrite plaines, marais et points d’eau qui attirent en permanence une faune variée. Le contraste entre les pentes abruptes et la vallée fertile en contrebas reste saisissant.
À l’intérieur, la concentration d’animaux est rare. Lions, éléphants, rhinocéros, buffles et léopards partagent le territoire avec des troupeaux innombrables de zèbres et de gnous. Chaque détour réserve une scène inattendue, parfois à quelques mètres seulement du véhicule.
Entre mai et juin, la grande migration anime aussi les alentours. Des millions de gnous, de gazelles et de zèbres quittent les plaines du Serengeti pour gagner de nouveaux pâturages. Le passage de ces foules animales vers le Ngorongoro illustre l’un des spectacles les plus marquants d’Afrique.
Un voyage en Tanzanie combine souvent cette étape avec le lac Manyara ou le Mont Kilimandjaro. Mais le souvenir qui reste, en quittant le cratère, est celui d’un lieu clos où la vie sauvage se concentre comme nulle part ailleurs.
Ancien village de pêcheurs devenu capitale économique, Dar-es-Salaam est aujourd’hui la plus grande ville de Tanzanie. Cosmopolite et foisonnante, elle surprend par son énergie, parfois désordonnée, mais toujours captivante. Elle montre une facette urbaine du pays, bien différente des savanes de l’intérieur.
Le long de Kivukoni Front, le marché au poisson se réveille chaque matin dans un mélange de cris et d’odeurs salées. En avançant vers le centre, on se perd facilement dans le marché de Kariakoo, véritable labyrinthe où s’entassent épices, étoffes et fruits tropicaux. L’effervescence y est continue.
Un peu plus loin, la mosquée shiite Ithnasheri attire le regard avec ses détails raffinés. Elle se dresse comme un contrepoint paisible au tumulte des rues alentour, rappelant la diversité culturelle qui compose la ville. Dar-es-Salaam garde ainsi plusieurs visages, entre agitation et moments plus calmes.
Beaucoup associent la Tanzanie au Serengeti ou au cratère du Ngorongoro, où, entre mai et juin, des millions de gnous, gazelles et zèbres traversent ensemble les plaines. Depuis Dar-es-Salaam, il est facile de s’envoler vers ces régions sauvages, puis de revenir profiter d’une parenthèse plus douce sur les îles de Bongoyo ou Mbudya, où la mer calme tranche avec l’agitation de la grande ville.
Dodoma.
Swahili et anglais.
947 303 km².
9 décembre.
61 millions.
Shilling tanzanien (TZS).
UTC+3.
Tropical le long de la côte, tempéré dans les hauts plateaux.
+255.
230 V, type D et G.