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Dès votre arrivée à Dakar, taxis jaunes, corniche et marchés, une énergie qui se partage. Sur l’île de Gorée, façades ocre et portes lourdes, le pas se fait plus lent. Le voyage prend son rythme sans prévenir.
Plus au sud, le delta du Saloum déroule ses bolongs, villages près de l’eau, oiseaux par milliers. On embarque tôt, la pirogue glisse, on écoute les voix qui montent des rives. Parfois un détour par la brousse, un sentier calme, l’odeur du bois chauffé, le temps s’étire.
À Saint-Louis, pont métallique, balcons de bois, lumière dorée en fin d’après-midi. Un voyage au Sénégal se tisse avec les rencontres, un thé partagé, un plat de thiéboudienne pris sur le pouce. On repart avec des images nettes, simples, faciles à garder.
Top 5 visites guidées
Lieux à voir
Infos pratiques
Sur la presqu’île du Cap-Vert, Dakar vibre du matin au soir, bruits de klaxons, odeur de mer, conversations qui filent le long de la Corniche. La ville se traverse par fragments, un car rapide, un taxi, puis la marche qui remet les choses à l’échelle.
Autour des marchés de Sandaga et Kermel, tissus empilés, fruits bien rangés, poisson qui scintille à l’ombre. On marchande, on discute, on s’attarde sur un détail de vannerie. Une scène simple, mais qui reste.
Le Phare des Mamelles veille encore sur la côte, promontoire battu par le vent. Vue large sur la ville et la mer, cargos au large, vagues régulières, le temps paraît plus lent.
À quelques milles, l’île de Gorée aligne ses maisons aux couleurs passées et ses ruelles tranquilles. Plus au nord, le lac Rose change de teinte selon le soleil, sel, dunes, oiseaux qui traversent la lumière. On repart avec un nom en tête, Dakar, comme une rumeur salée.
À l’extrême sud-est du Sénégal, la région de Kédougou déroule ses collines verdoyantes, ses pistes rouges et ses villages dispersés. Le climat y est plus humide, l’air chargé de parfums de forêt et de terre mouillée, une ambiance qui surprend après la côte atlantique.
Les cascades de Dindéfelo tombent d’une falaise abrupte dans un bassin clair où les habitants viennent se rafraîchir. L’endroit reste simple, mais la marche pour y parvenir, à travers champs et sentiers, laisse des souvenirs nets, comme suspendus dans le temps.
Non loin, la réserve du Niokolo-Koba s’étend sur des milliers d’hectares. On y croise parfois des antilopes, des singes, des oiseaux par centaines. Le silence domine, interrompu par un cri lointain ou le passage discret d’un animal.
La région de Kédougou, c’est aussi la rencontre avec les peuples Bédik ou Bassari, installés sur les hauteurs. Leurs traditions, leurs fêtes, leurs cases de terre témoignent d’une histoire encore très présente. On repart avec la sensation d’avoir traversé un Sénégal différent, plus secret, mais marquant.
À quelques heures de Dakar, Mbour s’anime dès l’aube avec l’arrivée des pirogues sur la plage. Les filets s’étalent dans le sable, les cris des pêcheurs se mêlent au ressac, et le marché tout proche s’emplit rapidement de couleurs et d’odeurs salées.
Les ruelles mènent vers des quartiers calmes, parfois ombragés par de grands arbres. On croise des artisans, des enfants en uniforme d’école, des échoppes simples où l’on s’arrête boire un thé. L’impression est celle d’une ville qui vit surtout tournée vers la mer.
À quelques kilomètres, la réserve de Bandia offre un autre visage, savane sèche, baobabs immenses et girafes qui s’avancent lentement. Le contraste avec Mbour est saisissant, mais on retrouve la même intensité, celle d’un quotidien proche de la nature.
Plus au sud, les plages de Somone attirent par leur lagune bordée de palétuviers. Les oiseaux y trouvent refuge, tandis que les pirogues glissent sans bruit. On garde alors l’image de Mbour et de ses environs, variée, humaine, toujours marquante.
Saint-Louis garde l’empreinte d’une histoire coloniale encore visible dans ses rues. Maisons à balcons en bois, façades colorées, larges places qui s’ouvrent vers le fleuve, tout rappelle une époque révolue, et pourtant toujours vivante.
La ville ancienne repose sur une île reliée par le pont Faidherbe, long ruban métallique posé au-dessus du Sénégal. On traverse, on s’arrête un instant pour regarder l’eau qui file, puis on reprend la marche vers les ruelles, pleines d’échos et d’ombres fraîches.
Les marchés bruissent de voix, les enfants jouent près des quais, les calèches croisent les voitures. Saint-Louis a ce mélange d’animation et de lenteur, un rythme qui surprend d’abord puis s’impose naturellement, comme une respiration différente.
À une vingtaine de kilomètres, le parc de la Langue de Barbarie s’étend entre fleuve et océan. Les oiseaux s’y rassemblent par centaines, hérons, pélicans, sternes, et la lumière du soir rend le paysage presque irréel. On garde longtemps cette image de Saint-Louis, suspendue entre ville et nature.
Au sud du pays, la Casamance déroule ses mangroves, ses pistes rouge sombre, ses villages bordés de fromagers. Le fleuve respire avec la marée, pirogues qui glissent entre les palétuviers. On avance doucement, et la lumière change à vue d’œil.
À Ziguinchor, les maisons à varangue alternent avec les marchés animés, fruits, poissons, tissus empilés. On prend un jus sous un ventilateur fatigué, on écoute les conversations qui se croisent. Rien de spectaculaire, pourtant l’ambiance reste, simple et chaleureuse.
Plus au sud, Cap Skirring étire de longues plages claires, palmiers en lisière, odeur de grillades le soir. Les vagues roulent sans forcer, quelques pirogues rentrent tard, silhouettes sombres sur l’écume. On garde l’image en tête, un bord de mer qui apaise.
Vers les bolongs, l’île de Carabane paraît presque immobile, maisons anciennes, sable qui crisse, silence à l’heure chaude. On marche jusqu’au bout du rivage, l’eau grise, la mangrove qui respire, quelque chose de simple mais marquant. La Casamance se raconte ainsi, par petites scènes qui s’additionnent.
Dakar.
Français.
196 722 km².
4 avril.
17 millions.
Franc CFA (XOF).
UTC+0.
Tropical avec une saison sèche et une saison des pluies.
+221.
230 V, type C, D, E et K.