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Dès l’arrivée, le Cameroun accroche par ses contrastes, villes effervescentes puis pistes calmes, marchés où l’on marchande encore, odeur de bois brûlé le soir. Le voyageur suit un rythme différent, un peu brusque au début, puis familier. On regarde, on écoute, on se laisse guider par la lumière, parfois la pluie chaude.
À Foumban, la mémoire des rois bamoun s’invite dans les rues, musées et ateliers, quelque chose de simple mais marquant. Plus bas sur la côte, Kribi déroule ses plages et ces chutes qui glissent jusqu’à l’océan, scène qui reste en tête longtemps. Au nord, le parc national de Waza ouvre la savane, silhouettes d’éléphants, poussière qui se lève doucement.
Un voyage au Cameroun fonctionne mieux quand on prend le temps, étapes courtes, bus ou voiture partagée, parfois un guide local pour ouvrir des portes. On mange du ndolé, du poisson braisé, on salue, on apprend deux mots et la route répond. Rien de grandiloquent, juste un pays qui se dévoile et, au retour, un souvenir qui s’installe.
Top 5 visites guidées
Lieux à voir
Infos pratiques
Foumban se trouve à l’Ouest du Cameroun, une ville dont les ateliers et les récits se croisent au détour des rues. Surnommée la “cité des arts et traditions”, elle respire la sculpture sur bois, la mémoire des dynasties, une curiosité tranquille qui donne envie de flâner.
En plein centre, les anciens palais royaux dressent leurs façades sculptées, témoins silencieux d’une histoire bien vivante. La visite du Palais Royal de Foumban, où se trouve le Musée des Arts et des Traditions Bamoun, permet d’approcher la culture bamoun de près, objets, récits, gestes conservés, on comprend mieux ce qui a façonné la ville.
Enfin, Foumban aime les fêtes et les rassemblements, toute l’année. Fête des récoltes, festival Ngouon, festival des arts et des cultures, chaque rendez-vous raconte ses coutumes à sa manière, masques, danses, percussions, une ville qui partage ce qu’elle est.
Dans l’extrême nord du Cameroun, le parc national du Waza déploie une savane immense, tachetée d’acacias et de points d’eau. Aux premières heures, les girafes s’élancent, les antilopes filent, tandis que les éléphants avancent lentement vers les mares. La lumière sèche accentue les contrastes, chaque mouvement se détache nettement sur la plaine.
À certaines saisons, les lions rôdent près des hautes herbes, et les oiseaux migrateurs couvrent le ciel par centaines. L’endroit garde quelque chose de brut, parfois imprévisible, qui oblige à ralentir. On s’arrête au bord d’un marigot, l’air brûlant, silence à peine troublé par un cri lointain.
Pour profiter du lieu sans se perdre dans la logistique, mieux vaut être accompagné. Un guide touristique au Cameroun connaît les pistes, les zones de quiétude, les moments où la faune bouge vraiment. Il aide à comprendre les écosystèmes du parc, et rappelle pourquoi la conservation de cette faune et de cette flore reste essentielle, pour aujourd’hui, pour demain.
Aux alentours, les plaines du lac Tchad ou les reliefs des Monts Mandara prolongent l’impression de bout du monde. Chaque étape offre un autre visage, plus minéral ou plus aquatique, mais toujours lié à cette terre rude. Le Waza, lui, reste gravé comme un lieu où la nature dicte encore son rythme.
Le Mont Cameroun attire les randonneurs et les curieux, une montagne haute et massive qui domine la côte. Avec ses 4 095 mètres, il forme le point culminant d’Afrique de l’Ouest, un volcan actif dont les pentes racontent autant l’histoire géologique que la vie des villages alentours.
Depuis ses flancs dégagés, le regard glisse vers l’océan Atlantique et les chaînes voisines. Plus qu’un sommet à cocher, c’est une randonnée exigeante, changeante, qui se vit par étapes, avec le vent, la lumière, la cendre volcanique qui crisse parfois sous les semelles.
Les itinéraires sont nombreux. Chacun a son caractère, distance, dénivelé, rythme. Les sentiers s’enfoncent dans une forêt dense, longent des cascades fraîches, traversent des hameaux où l’on salue, puis remontent vers des plantations de thé, odeur verte et gestes précis dans les champs.
Le Mont Cameroun, c’est aussi une rencontre. Au pied de la montagne, les villages invitent à découvrir la culture Bantu, avec une hospitalité directe, des plats mijotés, des rythmes de danse et des musiques qui accompagnent la soirée. Une plongée dans le quotidien local, sans fard, qui complète la randonnée.
Au milieu d’une végétation épaisse, les chutes d’Ekom surprennent d’emblée. À une trentaine de kilomètres de Bafang, dans l’ouest du Cameroun, l’eau plonge de plus de 80 mètres et sculpte une gorge sombre, entourée d’un vert presque fluorescent après la pluie. Un site qui prend aux tripes, simple et puissant.
En s’approchant, le sol vibre légèrement, un grondement sourd arrive avant l’image. La cataracte s’écrase en contrebas, une brume fine se lève et rafraîchit le visage, on croirait un décor de film mais sans trucage. On reste quelques minutes à regarder, juste ça, l’eau qui tombe sans relâche.
Pour y accéder, cap sur Melong, petite ville sur l’axe Douala–Bafoussam, puis une piste bordée de plantations. Le chemin secoue un peu, ornières, poussière, rires au bord de la route, et pourtant chaque virage rapproche des chutes d’Ekom, on le sent.
Autour, la nature se déploie sans effort. Un sentier descend jusqu’au pied de la cascade, là où le vacarme couvre les voix et où l’on mesure la force de l’eau. Les amateurs de photo guettent la lumière, changeante selon l’heure, parfois dorée, parfois laiteuse, toujours inspirante.
Située sur la côte sud du pays, à environ trois heures de route de Douala, Kribi étire ses quartiers le long de l’océan Atlantique, plus de 25 km de rivage. Sable clair, forêt tropicale en arrière-plan, faune marine bien présente, sans oublier une cuisine locale généreuse, poisson grillé, piment, parfums d’épices.
Pour une plage large et facile, cap sur la plage de Kribi, sable fin et eau claire, baignade, plongée avec masque, surf quand la houle s’y prête. Un peu plus à l’est, la plage des Chutes conduit aux Chutes de la Lobé qui tombent directement dans l’océan, un spectacle qui reste en tête. Les curieux prolongent par un sentier dans la forêt voisine, fougères, troncs moussés, cris d’oiseaux.
Envie d’une session plus sportive, direction la plage de Londji, à environ 20 km vers l’ouest. Le spot plaît aux surfeurs, et l’on peut aussi tenter le jet-ski, le kayak ou le ski nautique, selon l’humeur et la météo.
Yaoundé
Français, Anglais
475 442 km²
20 mai
27 millions
Franc CFA (XAF)
UTC+1
Tropical, équatorial
+237
220V – Types C, E