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Juste à côté du Lac de Garde, Vérone vous attend avec cette élégance discrète qui séduit au premier regard. Ville de pierres et d’histoires, elle se déploie entre collines, vignes ensoleillées et oliviers anciens. Ici, les quartiers racontent chacun leur époque, et chaque coin de rue réserve une surprise. Avec l’aide d'un guide local, la visite devient vivante, presque intime.
Commencez par l’amphithéâtre romain, toujours debout, toujours vibrant. Puis laissez vos pas vous mener, sans vous presser, dans les ruelles de la Renaissance. Et bien sûr, arrêtez-vous devant ce balcon, celui de Roméo et Juliette, devenu mythe autant que mémoire.
Envie d’en voir plus, mais sans courir ? Notre guide pour visiter Vérone en 2 jours vous propose une escapade douce et riche. Une vraie parenthèse, entre culture, émotions et découvertes.
C’est au cœur de Vérone que bat l’âme médiévale de la ville : la Piazza dei Signori. Créée au Moyen Âge, elle fut longtemps le centre du pouvoir des Della Scala, qui ont façonné la ville pendant plus d’un siècle à partir du XIIIe.
Autour de cette place élégante, les palais se dressent avec noblesse, tandis que les arcades décorées de blasons racontent une autre époque. Parmi les joyaux à ne pas manquer :
La Loggia del Consiglio, chef-d’œuvre de 1493, dont les colonnes en marbre, venues d’un peu partout, témoignent de la richesse du lieu.
Le Palazzo della Ragione, massif, austère, planté là depuis le XIIe siècle. Juste à côté de la Piazza delle Erbe. Au-dessus, la Torre dei Lamberti grimpe haut, la plus haute de Vérone. Et tout en haut, une vue. Brutale. Immense. Rien à redire.
Le Palazzo del Podestà, construit par les Scaligeri, reconnaissable à ses créneaux en queue d’hirondelle et son imposant portail d’entrée.
Et au milieu de tout cela, la statue de Dante. Exilé ici, il veille sur la place, témoin silencieux de l’histoire et des mots.
Érigé en 1356, le Castel Vecchio n’avait rien d’un caprice architectural. C’était une forteresse solide, pensée pour protéger, mais aussi une résidence où les seigneurs de Vérone trouvaient refuge entre conflits et démonstration de pouvoir.
La première impression est celle des briques rouges et des murs épais qui se dressent sans ostentation. Dans la cour silencieuse, on marche en ayant presque l’impression que les pierres ont encore quelque chose à raconter. Le temps s’y dépose doucement.
Transformé en musée, le château déroule aujourd’hui ses collections sans chercher à briller. Scènes religieuses, portraits de familles disparues, peintures gothiques : chaque salle a le goût d’un fragment d’histoire replacé dans un écrin de pierre.
À côté, le Pont Scaliger prolonge l’ensemble avec ses trois arches de marbre. Détruit puis reconstruit presque à l’identique, il donne l’impression d’avoir toujours été là, reliant encore la ville à son passé médiéval.
Au cœur de la ville, les arènes de Vérone s’élèvent comme un vestige immense du temps romain. Construit sous le règne d’Auguste, cet amphithéâtre de 150 mètres de long et 130 de large pouvait accueillir près de 22 000 spectateurs. La pierre porte encore les marques de cette longue histoire.
On entre dans l’amphithéâtre et l’espace s’ouvre d’un coup, vaste, presque vertigineux. Les gradins en arc de cercle invitent à s’asseoir quelques instants pour imaginer le bruit, la foule, les spectacles d’autrefois. Le silence d’aujourd’hui rend l’endroit encore plus saisissant.
Mais les arènes ne sont pas figées. Chaque été, elles accueillent l’un des plus célèbres festivals d’opéra au monde. Les voix résonnent alors sous les étoiles et le lieu retrouve une énergie qui semble venir de loin.
Entre un passage au Castelvecchio et une balade autour de la Piazza delle Erbe, une visite des arènes donne une autre mesure de Vérone. Celle d’une ville qui vit dans le présent tout en gardant les échos de son passé antique.
À l’est de la vieille ville, un élégant palais du XVIe siècle ouvre sur les jardins Giusti. L’endroit a gardé son allure de Renaissance, avec ses allées bien dessinées et ses parterres ornés de statues. On y entre comme dans un décor qui semble à la fois raffiné et paisible.
La promenade se déroule entre fleurs, fontaines et perspectives pensées pour surprendre. Un escalier se cache dans un coin, discret, presque secret. Il grimpe jusqu’au belvédère, d’où Vérone se déploie sous un autre angle, loin de l’agitation des rues.
On raconte que Goethe s’y serait arrêté, devant un cyprès qui se dresse encore aujourd’hui. Les arbres centenaires donnent au jardin une profondeur singulière, une impression de temps suspendu. Chaque détour semble inviter au silence.
Au détour d’une haie se trouve le plus ancien labyrinthe végétal d’Europe. Perdre ses repères au milieu de ses couloirs verts fait partie du charme, comme un jeu ancien qui relie ce lieu à l’histoire de la ville.
C’est l’une des plus vastes places d’Italie : la Piazza Brà vibre au rythme de la ville. Animée, ouverte, elle accueille résidents et visiteurs dans un décor où le quotidien flirte avec le patrimoine.
Face aux arènes, tout près du Palazzo Barbieri, actuel hôtel de ville, cette place est bordée de terrasses, de restaurants et de lieux emblématiques. On y savoure un plat, un verre, un instant suspendu.
Autrefois marché aux bestiaux, puis haut lieu du commerce local, elle est aujourd’hui traversée par une élégante allée de marbre. C’est souvent ici qu’une visite de Vérone commence, surtout si vous la découvrez avec un guide local passionné.