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Depuis des siècles, Venise charme les amoureux, mais elle touche bien au-delà. Tous ceux qui aiment la beauté, l’histoire, les atmosphères hors du temps y trouvent quelque chose qui les émeut. Avec un guide local, on perçoit mieux ce que la ville ne montre pas tout de suite — ses recoins, ses récits, ses silences.
Venise se découvre en marchant, tranquillement, sur trois ou quatre jours. On y vient autant pour s’y perdre que pour s’y attarder. Et puis, il y a le Vaporetto, qui glisse sur la Lagune pendant que les palais défilent au rythme lent de l’eau.
Construite sur 120 îles reliées par des ponts, sillonnée de canaux où passent les gondoles, la ville offre à chaque instant une scène presque irréelle. Et pourtant, tout y est vrai.
Si elle attire chaque année des foules venues du monde entier, la Sérénissime sait aussi se faire discrète. Derrière les façades, on découvre des jardins oubliés, des passages calmes, des cours intimes où le temps semble suspendu.
Remontez le temps au cœur de San Marco, quartier emblématique de la cité des Doges. Marchez dans ses ruelles étroites, longez le Grand Canal et laissez-vous surprendre par le pont Rialto, le plus ancien de Venise, toujours aussi majestueux.
En longeant les quais, on tombe sur le Palais Ducal, ou Palais des Doges, chef-d’œuvre gothique à l’élégance trouble. Ce lieu, à la fois splendide et chargé de souvenirs sombres, abritait jadis les dirigeants et les tribunaux. Tout près, le pont des Soupirs, suspendu entre le palais et les anciennes prisons, rappelle les regards silencieux des condamnés.
Puis vient la Place Saint-Marc, vibrante, avec ses pigeons, ses musiciens et le Caffè Florian, ouvert depuis 1720. Enfin, la Basilique Saint-Marc et son campanile vous invitent à prendre de la hauteur pour embrasser la ville d’un seul regard.
Cannaregio, c’est un autre visage de Venise. Moins touristique, plus vivant, c’est là que bat le quotidien des habitants. Ce quartier du nord, traversé par la Strada Nuova, grouille de vie locale : petites échoppes, bars animés, discussions de trottoir.
Mais Cannaregio, c’est aussi un lieu de mémoire. C’est ici que fut créé, en 1516, le tout premier ghetto juif. Les bâtiments y sont plus hauts, les rues plus resserrées. On y visite des synagogues encore en activité comme les élégantes Scuola Spagnola et Levantina. Et à quelques pas, le palais Ca’d’Oro, transformé en musée, abrite des trésors d’art.
Les canaux rectilignes, les façades patinées par le temps, les gondoles qui glissent doucement… tout invite à ralentir et à s’imprégner de cette Venise simple, sincère.
Au nord de la Lagune, Burano s’offre comme une parenthèse lumineuse. Accessible en Vaporetto, ce petit port de pêche se reconnaît à ses maisons éclatantes. Chaque façade a sa couleur, choisie autrefois pour que les marins retrouvent leur chez-soi dans le brouillard.
Mais Burano, c’est aussi la dentelle. Un savoir-faire rare, transmis depuis des siècles. Même si l’on croise peu de dentellières dehors aujourd’hui, leur travail est célébré dans un musée dédié, avec des pièces remontant jusqu’au XVIe siècle.
Prenez le temps. Dégustez un poisson grillé en terrasse, observez les bateaux amarrés, laissez l’ambiance vous gagner. Burano ne se visite pas, elle se savoure.
Sur l’île de Murano, le verre devient magie. C’est en 1291 que les verriers durent quitter Venise, jugée trop vulnérable aux incendies, pour s’installer ici. Depuis, Murano rayonne par son savoir-faire.
Avec votre guide, poussez la porte des ateliers. Vous verrez le verre en fusion, les gestes précis, la matière qui prend vie entre les mains de maîtres verriers. Des pièces soufflées, colorées, uniques — autant d’idées de souvenirs.
Après la visite, flânez un peu. L’île est paisible, parsemée de palais anciens et de petits jardins. Une gelato à la main, au bord du canal, Murano se révèle sous son meilleur jour.
Traversez le Pont Rialto et laissez-vous guider par vos sens dans San Polo. Dès le matin, le marché s’anime : poissons argentés, fruits colorés, odeurs fraîches de la lagune. Le soir venu, les verres tintent, les cicchetti s’alignent sur les comptoirs. L’ambiance est joyeuse, locale, sincère.
Puis, à quelques pas, Santa Croce dévoile ses trésors plus calmes. Des musées comme le Ca’Pesaro ou le Palazzo Mocenigo racontent Venise à travers l’art, le textile, le parfum. Et au détour d’une ruelle, l’église San Cassiano ouvre ses portes sur un silence doré.
Ici, on se perd volontiers. Pas de carte, juste le bruit de l’eau, l’ombre d’un pont, le charme discret d’une ville qui ne se dévoile qu’à ceux qui prennent le temps.
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