Découvrez Vérone en 48 heures : une escapade pleine de charme
Dans le nord de l’Italie, entre collines douces et rivières paresseuses, Vérone ne cherche pas à impressionner. Elle n’a pas besoin. Ce n’est pas seulement l’histoire de Roméo et Juliette qui l’habite, mais bien une mémoire plus vaste, faite de pierres anciennes, de places vivantes, d’ombres sous les arcades.
Ceux qui s’y arrêtent, parfois par curiosité, parfois pour fuir la foule de Venise ou Milan, se retrouvent happés. Par quoi exactement ? Difficile à dire. Peut-être cette façon qu’a la ville de tout glisser dans l’œil sans jamais insister. L’amphithéâtre romain, les façades ocre, les ruelles étroites qui s’ouvrent sans prévenir sur une place ensoleillée.
« Que faire à Vérone » revient souvent sur les lèvres des voyageurs. Pas tant pour cocher des cases, mais pour ne pas en perdre une miette. Et en 48 heures, il faut choisir. Prendre le temps quand même. S’attarder à une terrasse. Lever les yeux sous les balcons. Se perdre volontairement.
Alors, oui, « Visiter Vérone en 2 jours », c’est possible. C’est même agréable. À condition de ne pas courir. Laisser un peu de place à l’imprévu, à la lumière du matin sur les pierres blondes, à la lenteur du fleuve qui coupe la ville en deux. Et puis repartir, avec dans les poches un morceau de cette douceur italienne qui s’attrape sans qu’on y pense.

Jour 1 : Entre histoire et romantisme
Matinée : Plongée dans le patrimoine historique
Les Arènes de Vérone
La journée peut commencer ici, face à l’immense ellipse de pierre qui domine la Piazza Bra. L’Arènes de Vérone, posées là depuis le 1er siècle, ont vu passer des siècles sans trop broncher. Leur silhouette rappelle forcément celle du Colisée, mais sans l’agitation de Rome, sans les foules pressées. Il y a de l’espace, du silence parfois.
À l’époque romaine, elles accueillaient jusqu’à 30 000 personnes. Aujourd’hui, elles résonnent encore, autrement. L’été, les voix d’opéra s’élèvent au-dessus des gradins. C’est une autre forme de combat peut-être. Moins de sang, plus de frissons.
Difficile de ne pas s’arrêter sur ces pierres usées. Certaines semblent polies par les pas, d’autres marquées par le temps. On s’imagine les cris de la foule, les entrées des gladiateurs. Tout n’est pas visible, pourtant quelque chose reste. Il suffit de regarder. De s’imprégner.
- Prix d’entrée : 10 € (tarif plein), 7,50 € (tarif réduit).
- Horaires : Ouvert tous les jours de 8h30 à 19h30 (dernière entrée à 18h30).
Pour ceux qui préfèrent ne pas simplement lire les panneaux, il y a une autre option. Les guides touristiques à Vérone savent raconter la ville autrement. Ils tissent des récits, relient les lieux entre eux, rendent vivant ce qui semblait figé. Aux Arènes comme ailleurs, ça change tout.
Piazza Bra : le cœur vibrant de Vérone
Impossible de traverser Vérone sans passer par là. La Piazza Bra, immense, ouverte, presque théâtrale. Ce n’est pas qu’une place, c’est une sorte de pause dans la ville, un endroit où tout se croise. Le mouvement, les souvenirs, les regards. Locaux assis sur les bancs, touristes émerveillés, enfants qui courent. Et au fond, toujours les Arènes qui veillent.
C’est l’une des plus vastes places d’Italie. Mais ce qui marque, ce n’est pas la taille. C’est cette impression que tout s’y tient ensemble. Les façades, les arbres, les gens. L’ancien et le neuf, côte à côte, sans trop se disputer l’espace.

- Le Palazzo Barbieri : Un grand bâtiment à colonnes, austère mais élégant. Il abrite aujourd’hui la mairie, comme si la ville avait voulu ancrer son pouvoir au milieu de la vie quotidienne.
- Gran Guardia : Plus solennel, presque massif. Construit sur deux siècles, il sert maintenant de lieu d’exposition. Il a gardé un air de retenue, malgré les événements qui s’y déroulent.
- La Fontana delle Alpi : Plus récente, plus discrète aussi. Cadeau de Munich, posée au centre comme un symbole d’amitié tranquille.
Autour, ça circule doucement. Pas besoin de plan : tout semble à portée de pas. Les Arènes sont juste là. Via Mazzini se laisse suivre, bordée de vitrines. Et dans les rues pavées qui s’échappent de la place, un autre Vérone attend, plus intime, plus feutré. On peut s’y perdre, ou juste s’y attarder.
Midi : Saveurs italiennes
Après la pierre, les papilles. Le matin a laissé son empreinte, il est temps de s’attabler. Autour de la Piazza Bra, les terrasses s’ouvrent comme des invitations. Rien de forcé. On s’installe, on observe, puis on commande. Les risotti all’Amarone arrivent fumants, teints d’un rouge profond. Un plat simple en apparence, mais dense, marqué par le vin local. À côté, les tortellini di Valeggio racontent une autre histoire, celle des campagnes voisines, de la pâte fine et des mains patientes.
Un verre de Valpolicella pour accompagner ? Il glisse bien, sans ostentation. À Vérone, même le vin semble prendre son temps.
- Osteria del Bugiardo : Pas bien grand, mais chaleureux. Les charcuteries arrivent en planches, le vin en carafe. L’ambiance, elle, ne s’invente pas.
- Trattoria al Pompiere : Un peu plus formel, sans être guindé. On y revient pour le risotto, toujours lui. Et pour les serveurs qui connaissent leur carte.
- Caffè Dante Bistrot : Plus proche de la Piazza dei Signori, plus raffiné aussi. Une cuisine discrète mais précise, avec quelques clins d’œil modernes.
- Enoteca Segreta : L’endroit se mérite. Planqué, presque secret. Idéal pour qui cherche un coin calme et un bon rouge.
Après-midi : Sur les traces de Roméo et Juliette
Maison de Juliette
L’après-midi commence par un détour obligé, même pour les sceptiques. La Maison de Juliette, avec son balcon, ses murs griffonnés, ses grappes de touristes. Faut-il y croire ? Pas vraiment. L’histoire, on le sait, sort tout droit de l’imagination de William Shakespeare. Mais le lieu, lui, existe. Une cour étroite, une façade médiévale, un balcon… ajouté bien plus tard. Pourtant, ça fonctionne. On regarde, on monte peut-être, on s’imprègne.
La bâtisse remonte au XIIIe siècle. Elle appartenait à la famille Cappello, paraît-il. Capulet en anglais. La coïncidence a suffi à créer un mythe. Et le mythe attire. Des milliers de visiteurs chaque année, venus poser un mot d’amour, ou simplement pour voir.
- Adresse : Via Cappello, 23, Vérone.
- Prix d’entrée : 6 € (tarif plein), 1 € les premiers dimanches du mois.
- Horaires : Ouvert de mardi à dimanche, de 8h30 à 19h30 (fermé le lundi).
Piazza delle Erbe
Quelques rues plus loin, un autre décor. La Piazza delle Erbe, vieille de plus de deux mille ans, continue de vivre. On y sent encore le forum romain, même si aujourd’hui ce sont les étals qui occupent le centre. On y trouve un peu de tout : fruits frais, souvenirs, petits snacks à grignoter.
Les bâtiments, eux, racontent autre chose. Le Palazzo Maffei impose, richement orné. La Torre dei Lamberti, haute et fière, perce le ciel de ses 84 mètres. En bas, la fontaine de Madonna Verona veille, silencieuse. C’est le genre de place où l’on peut passer une heure, ou juste quelques minutes. Elle laisse une impression. Ce n’est pas toujours net, mais ça reste.
Soirée : Un dîner romantique au bord de l’Adige
Quand la lumière décline, Vérone change de rythme. Moins de pas dans les rues, plus de chuchotements. Le long de l’Adige, la ville semble respirer autrement. La rivière s’étire, calme, presque immobile par endroits. On s’y attarde. Surtout le soir.
Trouver une terrasse avec vue, ce n’est pas compliqué. Elles sont là, alignées discrètement, sans trop chercher à attirer l’attention. On s’y installe pour le dîner. Lentement. Les bigoli con le sarde, ces longues pâtes épaisses au goût franc, arrivent dans l’assiette. Une spécialité locale, simple mais franche. Parfaite pour ce moment suspendu.
On lève les yeux, le pont s’éclaire, la pierre prend une teinte plus douce. Tout devient feutré. Ce n’est pas spectaculaire, non. Mais ça reste.
- Ristorante Il Desco : Pour ceux qui aiment les choses précises. Chaque plat est travaillé, presque pensé comme un récit.
- Trattoria alla Torre : Moins formel, plus vivant. On y mange bien, on s’y sent bien. L’essentiel, en somme.
- Ponte Pietra Ristorante : Vue directe sur le fleuve. Et le clapotis de l’eau comme bande-son discrète.
- Locanda 4 Cuochi : Une cuisine plus libre, plus contemporaine. Avec toujours ce fil rouge local qu’on retrouve dans l’assiette.
Jour 2 : Nature, culture et panoramas
Matinée : Exploration culturelle
Basilique San Zeno : un chef-d'œuvre roman
Le matin commence un peu à l’écart du centre. Dans le quartier de San Zeno, plus calme, plus ancré. Ici se dresse la basilique du même nom, massive et sobre à la fois. Elle impose sans chercher à séduire. L’intérieur surprend. Il y fait frais, silencieux, presque suspendu. Les fresques couvrent les murs. Certaines effacées, d’autres encore vibrantes. Le triptyque de Mantegna, discret, tient son rang dans la pénombre.
Certains aiment penser que Roméo et Juliette s’y seraient mariés. Ce n’est pas confirmé. Mais l’idée s’installe facilement dans l’atmosphère. On s’y attarde, sans trop parler. Il y a quelque chose qui repose.
La basilique, reconstruite après un tremblement de terre au XIIe siècle, garde les traces de toutes ses vies. Les sculptures, le rythme des colonnes, la lumière qui filtre lentement : rien ne cherche à impressionner. Tout fonctionne.
- Adresse : Piazza San Zeno, Vérone.
- Prix d’entrée : 3 €.
- Horaires : Ouverte de lundi à samedi, de 8h30 à 18h00 ; dimanche, de 12h30 à 18h00.
La forteresse Castelvecchio
En longeant un peu l’Adige, on arrive au Castelvecchio. L’ancien château de la famille della Scala. Une forteresse, pas un palais. Murs massifs, créneaux dentelés, allure défensive. Ce n’est pas ici qu’on vient chercher la douceur. Plutôt un morceau brut d’histoire médiévale.
Construit au XIVe siècle par Cangrande II della Scala, le lieu servait à la fois de protection contre l’extérieur et de rempart contre les colères de l’intérieur. On y sent la tension de l’époque. Le Ponte Scaligero, avec ses briques rouges et ses arches puissantes, prolonge l’ensemble comme une main tendue vers l’autre rive.
Le musée installé dans ses murs raconte l’art, la guerre, la ville. Mais même sans entrer, juste marcher le long des remparts, ça suffit. Il y a du poids ici. Et aussi une vue sur le fleuve qu’on ne trouve pas ailleurs.
- Adresse : Corso Castelvecchio, Vérone.
- Prix d’entrée : 6 € (tarif plein), 1 € les premiers dimanches du mois.
- Horaires : Ouvert de mardi à dimanche, de 10h00 à 18h00.
Après-midi : Promenade et panoramas
Ponte Pietra : le charme d’un pont antique
On l’aperçoit au bout de la rue, ce pont courbé, un peu bancal, un peu poétique. Le Ponte Pietra, le plus ancien de Vérone. Romain dans ses fondations. Plusieurs fois abîmé, reconstruit. Dont une fois après la guerre, pierre par pierre. Les anciennes, récupérées dans l’Adige. Une forme de fidélité à la ville.
Le traverser, c’est presque un rituel. À gauche, les maisons colorées. À droite, les collines. Et sous les pieds, le fleuve qui continue sans bruit. Parfait pour quelques photos, mais surtout pour ralentir. Poser le regard. Écouter.
C’est une fin d’après-midi qui ne demande rien. Juste marcher un peu. Respirer. Vérone, parfois, se révèle dans ces moments sans but.

Teatro Romano
Adossé à la colline, les gradins suivent naturellement la pente. Le Teatro Romano n’a rien d’un vestige figé. Il semble encore prêt à accueillir un public. Quelques pierres manquent, les saisons ont laissé leurs marques, mais l’ensemble tient debout. Et raconte.
Construit au Ier siècle avant J.-C., ce théâtre antique accueillait des pièces, des chants, parfois des rituels. L’Adige tout proche, la colline juste derrière. L’acoustique, paraît-il, était remarquable. Elle l’est toujours. Certains soirs d’été, la scène reprend vie. Les ombres glissent entre les arcades.
Ici, ce ne sont pas les colonnes qui impressionnent. C’est plutôt l’intelligence du lieu. Utiliser le relief, ouvrir la vue, laisser le fleuve en toile de fond. Rien de démonstratif. Juste une évidence.
Informations pratiques :
- Adresse : Rigaste Redentore, 2, Vérone.
- Prix d’entrée : 4,50 € pour le théâtre seul, ou un billet combiné avec le musée pour 6 €.
- Horaires : Ouvert tous les jours de 8h30 à 19h30. Dernière entrée à 18h30.
- Conseil : Visitez le théâtre en fin d’après-midi pour éviter la chaleur et profiter d’une lumière idéale pour les photos.
Castel San Pietro
Encore quelques pas, ou un peu plus. Une montée. Des escaliers en zigzag, la ville qui s’éloigne derrière. Et puis le sommet. Le Castel San Pietro n’a plus de fonctions militaires, mais il garde quelque chose de défensif. Massif, fermé. Pourtant ce n’est pas pour lui qu’on monte. C’est pour ce qu’il offre.
La vue. Elle surprend, même quand on s’y attend. Les toits ocre, les ponts jetés sur l’Adige, les clochers qui percent. Toute Vérone tient là, dans ce panorama silencieux. Le genre de silence qu’on garde en soi longtemps après.
Les premières fortifications datent de Rome. Le reste a été repris, refait, réadapté. Les Goths, les Lombards, les Autrichiens. Chacun a laissé une couche. Aujourd’hui, la structure est surtout du XIXe siècle. Peu importe. Ce qu’on vient chercher, c’est ce regard posé sur la ville.
Comment y accéder ?
- À pied : Depuis le Teatro Romano, un escalier grimpe doucement à flanc de colline. Comptez une quinzaine de minutes. La montée elle-même vaut le détour. Vue partielle à chaque virage.
- En funiculaire : Pour ceux qui préfèrent économiser leurs forces, le Funicolare di Castel San Pietro relie le bas au sommet sans effort.
- Prix du funiculaire : 2 € l’aller simple ou 4 € aller-retour.
- Horaires : De 10h00 à 19h00 (heures prolongées en été).
Et si vous restiez un jour de plus ?
Parfois, une ville ne suffit pas. Pas en deux jours. Pas quand les environs appellent eux aussi. Vérone est riche, bien sûr, mais ce qui l’entoure mérite qu’on s’y attarde. Si le temps le permet, si l’envie de ralentir vous prend, il y a de belles échappées à portée de main. Moins connues parfois. Mais pas moins marquantes.

Valpolicella : Une escapade au cœur des vignobles
À une vingtaine de minutes seulement, les collines se couvrent de vignes. La région de Valpolicella, calme, verte, presque intime. On y vient pour l’Amarone, ce vin rouge profond, dense, qu’on savoure lentement. Mais pas que.
Les routes serpentent entre les rangs de vignes, croisent de petits villages. L’air sent parfois le raisin mûr, parfois la terre chaude.
Que faire à Valpolicella ?
- Visiter les caves à vin : Chez Allegrini ou Tommasi, les portes s’ouvrent pour des dégustations sans chichi. Le vin, ici, se raconte aussi avec les gestes.
- Explorer les villages : À San Giorgio di Valpolicella, les ruelles en pierre montent doucement. L’église romane veille, la vallée s’étale.
- Découvrir les Villas Palladiennes : La Villa Della Torre, construite comme une scène, joue encore la beauté classique à ciel ouvert.
Lac de Garde
En à peine une demi-heure, tout change. L’eau remplace la pierre. Le Lac de Garde, vaste et paisible, étale ses reflets jusqu’aux pieds des montagnes. Ici, on ne visite pas, on flâne. On marche, on s’assoit, on se baigne. On laisse filer.
Les villages bordent la rive. Certains animés, d’autres presque endormis. À chacun son rythme.
Que faire au Lac de Garde ?
- Découvrir Sirmione : Une péninsule, une forteresse, des thermes. Et ce goût de bord de mer sans la mer.
- Profiter des plages : À Lazise ou Bardolino, on étale sa serviette, on oublie l’heure.
- Balades en bateau : Les rives vues depuis l’eau prennent une autre allure. Douce. Cinématographique presque.
Parco delle Cascate di Molina
Pour ceux qui cherchent le vert, le vrai, direction les hauteurs. Le Parco delle Cascate di Molina s’ouvre après 40 minutes de route. Des cascades, oui, mais pas seulement. De la fraîcheur, des sentiers sous bois, des racines qui glissent sous les chaussures.
C’est un endroit où l’on respire mieux. Où le bruit de l’eau couvre tout. Où les rochers moussus dessinent un décor qui semble loin, très loin de la ville.
Que faire au parc ?
- Randonnée : Plusieurs sentiers. Certains courts, d’autres plus exigeants. Tous offrent des points de vue qui valent l’effort.
- Pique-nique en pleine nature : Des tables en bois, des coins ombragés. On s’arrête quand on veut.
- Découverte des cascades : La Cascade de la Sirène, impressionnante. La Grande Cascade, plus brute. Chacune à sa manière.
Conseils pratiques :
- Prix d’entrée : 7 € par adulte.
- Horaires : Ouvert tous les jours de 9h00 à 18h00 (horaires variables selon la saison).
- Prévoyez de bonnes chaussures. Et de l’eau. Le dénivelé se fait sentir.
Borghetto sul Mincio
Un village posé sur une rivière. Des moulins à eau encore visibles. Des ponts, des ruelles, des reflets. Borghetto sul Mincio a ce charme discret, presque ancien. Il ne cherche pas l’attention, il la capte.
Tout est à échelle humaine. On marche doucement. On traverse le Ponte Visconteo, fortifié, un peu monumental dans ce décor tranquille. Puis on revient. On s’attable. Et souvent, on goûte les tortellini di Valeggio, spécialité du coin. Pâte fine, farce fondante. Une autre manière d’entrer dans le paysage.
Que faire à Borghetto ?
- Balades romantiques : Le long du Mincio, l’eau glisse, les pas ralentissent.
- Déguster les tortellini : Un plat simple, mais ici, c’est autre chose. Peut-être l’eau, peut-être la lumière.
- Découvrir les moulins à eau : Certains tournent encore. Juste pour le bruit, peut-être. Mais c’est suffisant.
Où manger à Vérone ? Guide des meilleures adresses selon votre budget
Vérone a beau attirer pour son histoire, c’est aussi à table qu’elle séduit. Ici, on mange vrai. Simple ou raffiné, selon l’envie ou le moment. Et quelle que soit la gamme, il y a toujours ce petit quelque chose en plus; un vin bien choisi, une pâte bien faite, une terrasse tranquille.

Restaurants bon marché
Pour un déjeuner sans fioritures, ou un dîner sur le pouce. L’essentiel y est : produits frais, ambiance sans prétention, et souvent, une belle surprise dans l’assiette.
- Osteria Sottoriva
- Description : Sous les arcades, à l’abri du tumulte, cette petite osteria sert des plats locaux comme les bigoli ou la polenta. Rien d’orné, mais du goût, du monde, une vraie ambiance de quartier.
- Adresse : Via Sottoriva, 10.
- Budget moyen : 10-15 € par personne.
- Pizzeria Da Salvatore
- Description : Pâte fine, feu de bois, et cette odeur en sortant du four. Les classiques sont là, sans surprise mais impeccables. Pour les amateurs de pizza sans détour.
- Adresse : Via Luigi Pasteur, 15.
- Budget moyen : 8-12 € par personne.
- Ristorante Vecio Macello
- Description : Installé dans un ancien abattoir (le nom ne ment pas), ce lieu joue sur les contrastes. Cuisine simple, cadre chargé d’histoire. Le risotto all’Amarone vaut le détour.
- Adresse : Via Macello, 8.
- Budget moyen : 15-20 € par personne.
Restaurants milieu de gamme
On pousse un peu le budget, on gagne en confort, en finesse. Mais on reste les pieds sur terre. Idéal pour un repas sans urgence, avec une nappe blanche mais sans cérémonie.
- Trattoria al Pompiere
- Description : Du bois, des bouteilles en rayonnage, une cuisine qui respecte les traditions. Le plateau de charcuterie est presque obligatoire. On y revient sans hésiter.
- Adresse : Vicolo Regina d’Ungheria, 5.
- Budget moyen : 25-35 € par personne.
- Enoteca Segreta
- Description : On y entre doucement, presque à voix basse. Ambiance feutrée, carte des vins riche. Parfait pour une soirée calme autour de gnocchis bien servis.
- Adresse : Vicolo Samaritana, 10.
- Budget moyen : 30-40 € par personne.
- Osteria Casa Vino
- Description : Une osteria comme on les imagine. Chaleureuse, simple, avec une cuisine honnête et bien faite. Et ce tiramisu… difficile d’en sortir sans.
- Adresse : Piazza Erbe, 16.
- Budget moyen : 20-30 € par personne.
Restaurants haut de gamme
Ici, on entre dans une autre dimension. Pas pour tous les jours. Mais pour les moments qu’on veut retenir. Cuisine inventive, gestes précis, lieux à part.
- Ristorante Il Desco
- Description : Un service discret, des plats qui jouent entre héritage et création. Tout est maîtrisé, sans ostentation. Étoilé, oui, mais sans arrogance.
- Adresse : Via Dietro San Sebastiano, 7.
- Budget moyen : 100-150 € par personne.
- Ristorante Oseleta
- Description : Un peu à l’écart de la ville, dans un décor bucolique. Le cadre est magique, la cuisine fine, délicate, pensée pour qu’on s’en souvienne. Parfait pour une parenthèse.
- Adresse : Località Cordevigo, Cavaion Veronese.
- Budget moyen : 120-180 € par personne.
- Casa Perbellini
- Description : Chez Giancarlo Perbellini, tout est dans le détail. Chaque assiette raconte une histoire. Et le lieu, discret, fait presque oublier qu’on est dans un restaurant étoilé.
- Adresse : Piazza San Zeno, 16.
- Budget moyen : 150-200 € par personne.