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L’Irak est un pays où se mêlent récits antiques et horizons changeants. Sur les terres de l’ancienne Mésopotamie, les ruines de Babylone rappellent un passé qui a façonné l’histoire du monde, tandis que Bagdad, vibrante et complexe, conjugue héritage et énergie contemporaine.
Plus au sud, la ville sainte de Najaf attire les pèlerins, alors que les vastes marais d’Ahwar offrent un havre de nature intacte, refuge pour une faune exceptionnelle. Dans le nord, le Kurdistan irakien déroule ses vallées verdoyantes, ses lacs paisibles et ses cascades nichées dans les montagnes.
Voyager en Irak, c’est passer des sites archéologiques légendaires aux paysages préservés, en traversant des villes où la mémoire se mêle aux gestes du quotidien. Un territoire qui intrigue, surprend et reste gravé longtemps après le départ.
Top 5 visites guidées
Lieux à voir
Infos pratiques
Dans Bagdad, les couches d’histoire se superposent, ruelles de briques et odeur de cardamome, avec le Tigre qui impose son rythme. On marche sans se presser, la ville raconte par bribes, et l’image reste longtemps.
Sur la rue al-Mutanabbi, les étals de livres débordent jusque sur le trottoir. On feuillette, on discute, un thé brûlant à la main, puis une phrase ancienne réveille quelque chose de simple mais marquant.
Le Musée national d’Irak tend un fil qui remonte très loin, vers Uruk et Ninive. Sceaux, tablettes, visages de pierre adoucis par le temps, tout rappelle une mémoire dense, trop riche pour une seule visite.
Dans l’ancienne médersa Al-Mustansiriya, briques chaudes et arcades géométriques composent un calme particulier. En sortant, rejoindre les ponts au-dessus du Tigre, attendre que la lumière baisse, et garder la scène en tête.
Dans le désert au sud de Mossoul, Hatra surgit comme une cité figée, entourée de ses murailles et de temples aux colonnes encore debout. On avance dans le silence, seulement brisé par le vent, et l’impression d’un lieu qui a résisté bien plus longtemps que prévu.
Les sculptures, les arcs, les pierres blanches marquées par le soleil racontent un passé mêlé de cultures grecques, romaines et orientales. C’est un endroit qui surprend par ses détails, des visages taillés dans la pierre aux inscriptions effacées, comme si chaque fragment voulait encore parler.
Non loin, les ruines de Ninive rappellent une autre puissance disparue, autrefois capitale des rois assyriens. Les remparts, les portes monumentales, même érodés, donnent la mesure d’un monde qui a dominé des siècles.
Un peu plus loin sur le Tigre, Samarra impose son immense minaret spiralé. En voyageant entre Hatra et ces sites, on mesure la densité historique de la Mésopotamie, une succession de vestiges qui laissent une impression difficile à oublier.
À quelques heures de Bagdad, Babylone s’étend encore dans la poussière, avec ses murailles reconstruites et les briques gravées de symboles anciens. On marche entre des noms entendus depuis l’enfance, et soudain l’histoire paraît tangible.
La porte d’Ishtar, réassemblée en partie sur place, donne une idée de la grandeur passée. Reliefs d’animaux mythiques, couleurs qui ont traversé le temps, on imagine les processions qui franchissaient autrefois ce passage monumental.
Plus loin, le palais de Nabuchodonosor raconte par ses vestiges la puissance d’un empire. Des salles vides, mais l’écho reste, comme si les briques portaient encore la mémoire de fêtes et de batailles.
En poursuivant la route vers Kish, autre cité antique, ou vers les marais du sud, le contraste étonne. Entre terres arides et zones d’eau, ce qui frappe, c’est cette alternance d’images fortes que l’on garde longtemps en tête.
Au nord de Mossoul, Alqosh s’accroche aux pentes montagneuses, village ancien où les maisons de pierre dominent une vallée aride. Dans les ruelles, les églises chaldéennes et les croix sculptées rappellent une histoire chrétienne toujours vivante.
Un sentier conduit jusqu’au monastère de Rabban Hormizd, creusé à flanc de falaise. On y entre par de petites portes, on suit des escaliers étroits, et soudain le silence profond se mêle à l’odeur de pierre fraîche.
Plus bas dans la plaine, la cité de Ninive se devine encore à travers ses vestiges dispersés. Entre murailles et fragments de bas-reliefs, le contraste avec la sérénité d’Alqosh se fait net.
Un peu plus loin, le monastère de Mar Mattai domine la région depuis son promontoire rocheux. Depuis ses terrasses, le regard s’étend sur tout le nord de l’Irak, et c’est souvent cette image-là qui reste gravée après la visite.
Le Kurdistan irakien surprend par la richesse de ses paysages et la générosité de ses habitants. Entre montagnes escarpées, vallées verdoyantes et villages de pierre, le voyage prend des allures de rencontre, simple et directe, avec une culture encore préservée.
À Erbil, la citadelle (Qelay Hewlêr) domine les toits modernes et les bazars animés. On se perd dans ses ruelles, on s’arrête pour un café, et l’on garde en mémoire cette impression d’histoire vivante qui continue de respirer au milieu de la ville.
La route mène ensuite vers Dohuk et ses alentours. Le bazar résonne de conversations, les montagnes proches invitent à sortir de la ville, et les gorges de Merga dévoilent un décor brut, cascades et rochers baignés de lumière.
Plus à l’est, Rawanduz s’ouvre sur un panorama vertigineux, entre vallées profondes et parois abruptes. Les grottes de Gali Ali Beg et les jardins ombragés de Bekhal ajoutent d’autres images, avant qu’Akre, perchée sur son éperon rocheux, referme le voyage avec ses maisons anciennes et ses ruelles pavées.
Bagdad.
Arabe et kurde.
438 317 km².
3 octobre.
40 millions.
Dinar irakien (IQD).
UTC+3.
Désertique et semi-aride.
+964.
230 V, types C et D.