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Oman attire d’abord par ses contrastes. La modernité de Mascate se glisse entre les traditions des souks, tandis que, non loin, les montagnes abruptes dominent les wadis clairs où l’eau circule encore librement. La mer, elle, s’étend au-delà des villages blancs qui bordent la côte.
Dans les fjords de Musandam, les bateaux avancent lentement entre les falaises. Plus au sud, le désert de Wahiba Sands déroule ses dunes à perte de vue, mouvantes, presque vivantes au fil du jour. Chaque région raconte une histoire différente, sans jamais trahir l’unité du pays.
Ce territoire laisse une impression forte, faite de paysages bruts et de moments suspendus. Une marche dans le Wadi Ash Shab, une soirée face aux étoiles, ou l’ombre d’un palmier dans une oasis suffisent à rappeler qu’ici, le temps se mesure autrement.
Top 5 visites guidées
Lieux à voir
Infos pratiques
Dans la lumière pâle du matin, Mascate se réveille au rythme lent des criques et des collines ocre. Maisons blanches, odeur d’encens, appels lointains, la ville s’assemble par petites touches. Rien d’ostentatoire, juste une présence tranquille posée entre mer et roche.
Autour du port, le souq de Mutrah déroule ses allées serrées, tissus, argent travaillé, parfums qui collent à la peau. On ressort sur la corniche, brise salée, silhouettes des dhows qui glissent sans bruit. On marche, on s’arrête, on regarde encore.
Plus loin, la Grande Mosquée du Sultan Qaboos impose un calme précis, marbre frais, lumière filtrée, tapis qui avale les pas. Non loin, le palais Al Alam apparaît comme un décor géométrique, bleu et or, encadré par les forts. Deux visages, même retenue.
Sur la pointe extrême d’Oman, les fjords de Musandam dessinent des bras de mer profonds qui s’enfoncent dans la roche. Les falaises tombent presque à pic, et l’eau garde cette teinte changeante qui passe du vert sombre au bleu d’acier. Silence interrompu par le passage d’un dhow ou le souffle des dauphins qui suivent la coque.
Depuis la ville de Khasab, les départs en mer sont l’occasion de voir le paysage se transformer au fil des heures. Les villages isolés n’apparaissent qu’au détour d’une crique, minuscules, comme suspendus entre mer et montagne. La vie semble s’écouler autrement dans ces recoins à l’écart du temps.
En chemin, certains choisissent de plonger masque au visage, découvrant récifs et poissons aux couleurs vives. Les montagnes en arrière-plan, arides et sévères, rappellent pourtant la rudesse de l’endroit. Un contraste saisissant entre eau claire et relief brutal.
Parler du désert de Wahiba Sands, c’est évoquer ces vagues de sable qui s’étirent à perte de vue. Les dunes changent de couleur au fil de la journée, passant de l’ocre au rouge profond quand le soleil se couche. Un décor rude et fascinant, où chaque pas enfonce un peu plus dans le silence.
Des campements bédouins accueillent parfois les voyageurs, offrant thé brûlant et récits anciens. L’hospitalité fait partie de l’expérience, autant que la marche dans les dunes ou la montée lente jusqu’à une crête pour observer l’immensité. Le vent, lui, redessine le paysage en permanence.
À proximité, l’oasis de Wadi Bani Khalid offre un contraste saisissant. L’eau claire, les palmiers, la fraîcheur des bassins naturels rompent la sécheresse implacable du désert. Après une journée passée dans la chaleur, s’y plonger devient presque un rituel.
À quelques kilomètres au large de la côte, l’Archipel de Daymaniyat attire par la transparence de ses eaux et la richesse de ses fonds marins. Ces îles protégées sont considérées comme l’un des plus beaux sites de plongée du pays, avec récifs coralliens intacts, bancs de poissons tropicaux et parfois la silhouette tranquille d’une tortue qui traverse le bleu.
Les plages, souvent désertes, surprennent par leur sable clair où viennent parfois pondre les tortues marines. Loin des villes, l’impression d’isolement est totale, le silence seulement brisé par le bruit des vagues et des oiseaux marins. On garde en mémoire la sensation d’un lieu préservé, presque hors du temps.
Depuis Mascate, les excursions permettent de rejoindre l’archipel en bateau rapide. Certains combinent la sortie avec une visite à la Grande Mosquée du Sultan Qaboos, chef-d’œuvre d’architecture moderne, ou avec un passage au souq de Muttrah pour retrouver l’animation des ruelles après la tranquillité de la mer.
Sur la route côtière reliant Mascate à Sour, le Wadi Ash Shab se cache derrière des falaises abruptes. Il faut marcher un moment, longer un sentier caillouteux, traverser un petit cours d’eau, avant que le décor ne s’ouvre et dévoile des vasques d’un vert limpide entourées de parois rocheuses.
Le contraste entre la roche aride et l’eau claire surprend. On peut nager dans ces bassins naturels, passer par un étroit passage pour atteindre une grotte où tombe une cascade discrète. L’endroit impressionne par son atmosphère brute, rien n’a été lissé ni arrangé.
Beaucoup choisissent de combiner l’excursion au Wadi Ash Shab avec la visite du Bimmah Sinkhole, un cratère naturel rempli d’une eau turquoise, ou un arrêt au Wadi Tiwi, tout proche, plus sauvage encore. Ces étapes se complètent bien et offrent un aperçu varié de la côte omanaise.
Le meilleur moment reste souvent tôt le matin, quand la chaleur est encore supportable et que le lieu garde une certaine quiétude. Plus tard dans la journée, la lumière s’intensifie, les couleurs changent, et le Wadi Ash Shab prend une allure presque irréelle.
Muscat
Arabe
309 500 km²
18 novembre (Fête nationale)
5,1 millions
Rial omanais (OMR)
GST (UTC+4)
Aride à subtropical
+968
240 V, Type G