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La Catalogne, ce n’est surtout pas que la Costa Brava et son littoral parfois trop bétonné. Explorez la région sous un jour nouveau, en découvrant ses trésors cachés et son identité unique. Bien sûr, Barcelone reste incontournable, mais pourquoi ne pas attendre que la foule estivale s’éclipse pour profiter pleinement de son atmosphère festive et de ses merveilles architecturales ?
Prenez le temps d’apprécier le silence des Pyrénées lors de randonnées mémorables dans le parc d'Aigüestortes, ou visitez ses villages médiévaux enchanteurs comme Pals et Peratallada sur la Costa Brava. Ne manquez pas Ametlla de Mar, avec ses vues spectaculaires sur les champs d’oliviers. Aux alentours de Gérone, le Parc naturel du Cap de Creus offre un spectacle naturel à couper le souffle : des côtes déchiquetées, des falaises vertigineuses et des criques discrètes où le temps semble suspendu.
Montserrat attire autant pour sa montagne que pour ce qui s’y cache. Le monastère, perché à plus de sept cents mètres, garde la Moreneta, la Vierge noire. La grotte de Santa Cova, creusée dans la roche, garde elle aussi un silence dense, presque palpable.
À peine une heure de train depuis Barcelone, et les rues disparaissent. Les rochers se dressent, étranges, polis par le vent et le temps. On rejoint alors les sentiers du parc naturel, tantôt sous les pins, tantôt sur des crêtes ouvertes au ciel.
Certains prennent la direction de Sant Jeroni, plus haut sommet du massif. Les lacets se succèdent, la pierre s’éclaircit, l’air se rafraîchit. En haut, la vue s’élargit d’un coup, laissant deviner Barcelone au loin.
En redescendant, il y a parfois un petit étal : fromage frais, miel doré. La pierre garde la chaleur, même quand l’ombre envahit les marches. Montserrat, c’est un mélange de ferveur et de paysages, où l’on marche et s’arrête, comme si le temps se pliait au rythme de la montagne.
Cadaqués s’étire au bord de la mer, serré dans une baie protégée par les montagnes. Les maisons blanches, parfois soulignées de volets bleus, captent la lumière à toute heure. Depuis l’église Santa María, perchée au-dessus du port, la vue glisse sur les toits jusqu’à l’horizon.
Dans le centre historique, les ruelles pavées tournent et se referment, parfois sur une cour minuscule. La rue Es Call garde ses pierres anciennes et une allure que le temps n’a pas vraiment changée. Le front de mer, lui, montre de grandes demeures aux lignes cubaines, souvenirs d’horizons lointains.
À quelques pas de la ville, les sentiers longent la côte, passent devant des criques discrètes. L’eau est claire, les rochers plongent droit dedans. On marche, on s’arrête, on repart, comme si la mer fixait le rythme.
Un peu plus loin, le Cap de Creus étend ses reliefs arides et ses anses profondes. On s’y baigne quand le vent tombe, dans une eau qui garde toujours un peu de fraîcheur. Un endroit qui reste en tête longtemps après le départ.
Au sud de la Catalogne, le Delta de l’Ebre s’avance dans la mer comme une longue langue de sable et d’eau. Entre les rizières, les lagunes et les canaux, la lumière se reflète partout. Certains comparent l’endroit à la Camargue, pour ses oiseaux, ses chevaux et ses zones humides à perte de vue.
Les plages y sont larges, souvent vides en dehors de l’été. Dans les ports de pêche, les filets sèchent sur les quais, tandis que les barques s’alignent le long des canaux. Les flamants roses passent au-dessus des étangs, lents, presque silencieux.
En avançant vers l’intérieur, on découvre l’île de Buda, restée sauvage. Les chemins s’enfoncent dans la végétation, longeant parfois l’eau brune d’une lagune. Ici, le vent transporte l’odeur du sel et des herbes sèches.
Le Delta de l’Ebre se vit sans hâte. On s’arrête pour regarder un vol d’oiseaux, on suit un sentier qui disparaît dans les roseaux. C’est un paysage qui reste simple, mais qui marque longtemps après avoir quitté la rive.
Adossée aux collines et tournée vers la mer, Tossa de Mar mêle plage et vieilles pierres. Sa grande baie, bordée de sable doré, est surveillée par les remparts médiévaux qui descendent presque jusqu’à l’eau. Le contraste entre la mer et la forteresse donne au lieu une allure particulière.
Dans la vieille ville, les ruelles pavées grimpent vers le phare. Les maisons serrées, les volets entrouverts, les plantes qui débordent des balcons donnent une impression de village vivant, même hors saison. Depuis les remparts, la vue s’ouvre largement sur la côte.
En suivant les sentiers autour de la ville, on atteint de petites criques cachées entre les rochers. L’eau y est claire, parfois froide le matin. Les pins descendent presque jusqu’à la plage, parfumant l’air.
Au nord des Pyrénées, le Val d’Aran s’ouvre comme une vallée isolée, entourée de sommets aux pentes boisées. L’air y est vif, les villages gardent leurs toits d’ardoise et leurs ruelles étroites. Les saisons changent vite ici, et le paysage avec elles.
Pour marcher, les sentiers mènent au Parc National d’Aigüestortes et à l’étang de Sant Maurici, où l’eau reflète les pics alentours. Le GR 211 fait le tour de la vallée, alternant passages en forêt, crêtes dégagées et traversées de hameaux tranquilles.
En hiver, les pistes de Baqueira Beret attirent skieurs et snowboarders. Les montagnes se couvrent de neige épaisse, et les rivières gèlent par endroits. L’ambiance reste calme, même à proximité des stations.