FRANCE
EUROPE
AFRIQUE
MOYEN-ORIENT
AMÉRIQUE DU NORD
AMÉRIQUE DU SUD
ASIE
CARAÏBES
OCÉANIE
À 170 kilomètres au sud de Valence, sur la lumineuse Costa Blanca, Alicante vous tend les bras. Mer, soleil, ruelles pleines de vie, plages dorées… ici, tout invite à ralentir. Avec l’un de nos guides touristiques, explorez la ville sans plan figé, au gré de vos envies, comme si vous y viviez.
Perdez-vous dans le quartier Santa Cruz, petit bijou coloré niché au pied du château de Santa Barbara, perché sur le mont Benacantil. Là-haut, la vue est à couper le souffle. En redescendant, laissez vos pas vous mener jusqu’à la Explanada de España, promenade emblématique aux mosaïques ondulantes et palmiers alignés.
Et si l’appel du large se fait sentir, embarquez vers l'île de Tabarca. En à peine quelques minutes de ferry, vous voilà sur un îlot paisible aux eaux claires, entre maisons de pêcheurs et criques préservées. Une parenthèse simple, loin du tumulte.
Top 5 visites guidées
Lieux à voir
Le Musée archéologique MARQ se trouve dans l’ancien hôpital provincial. Derrière ses murs sobres, l’histoire d’Alicante se dévoile, depuis la préhistoire jusqu’aux époques romaines et médiévales. Les salles se parcourent comme un voyage dans le temps.
On y découvre des céramiques, bijoux et outils façonnés il y a des siècles. Chaque pièce garde une trace de la terre et du soleil sec des collines voisines. Certaines vitrines évoquent même les villages oubliés autour du château de Santa Bárbara.
Les expositions temporaires ouvrent d’autres horizons, parfois très loin d’Espagne. Maquettes et reconstitutions donnent l’impression de toucher le passé. Une tombe éclairée dans la pénombre, un film qui raconte la vie d’autrefois, tout semble proche.
Dominant Alicante depuis son promontoire, le château de Santa Barbara attire l’œil bien avant d’y grimper. Les remparts massifs et les bastions successifs rappellent que ce site servait autant à surveiller qu’à protéger la ville.
La montée se fait par des ruelles pentues ou par un sentier qui serpente à travers la colline. Arrivé en haut, les cours intérieures et les tours offrent des perspectives multiples, parfois sur la mer, parfois sur les toits serrés de la ville.
Chaque mur garde une trace de l’histoire, des périodes musulmanes aux reconstructions postérieures. On avance entre salles vides, passages étroits, escaliers usés, fragments de pierre qui composent un récit discontinu mais toujours présent.
L’esplanade d’Espagne est sans doute l’avenue la plus connue d’Alicante. Bordée de palmiers alignés comme une armée immobile, elle déroule son ruban de marbre rouge, blanc et noir. Plus de six millions de carreaux forment une vague qui semble onduler sous les pas.
On y marche lentement, porté par l’ombre bienveillante. Les terrasses débordent de conversations, parfois couvertes par la musique qui s’installe à la tombée du jour. Les artisans posent leurs étals le long du chemin.
En fin d’après-midi, la lumière se glisse entre les palmes et réchauffe les façades alentour. La mer n’est jamais loin, on la devine derrière le murmure des voix et des instruments.
À l’intérieur des terres, Guadalest surgit perché sur un piton rocheux, minuscule village entouré de montagnes abruptes. Ses ruelles pavées grimpent vers la forteresse, et chaque détour laisse apparaître un nouveau point de vue sur la vallée.
Depuis la cour du château, le regard plonge vers le lac turquoise retenu par un barrage, contraste saisissant avec les reliefs arides qui l’entourent. Les maisons blanches semblent accrochées à la roche, alignées comme pour défier le vertige.
On traverse des passages voûtés, de petites places où se vendent poteries et produits locaux. L’histoire se lit dans les pierres, entre murs défensifs et restes d’anciens bastions qui rappellent l’importance stratégique du lieu.
Au large d’Alicante, l’île de Tabarca apparaît comme une bande de terre aux contours irréguliers, accessible en bateau en moins d’une heure. Les ruelles étroites bordées de maisons blanches rappellent son passé de village fortifié, encore visible dans certains pans de murailles.
Le rythme y est lent, dicté par la mer et le vent. On marche d’une crique rocheuse à une petite plage, on s’arrête devant une chapelle, puis on reprend le sentier vers la tour de guet qui domine l’ensemble.
Dans les eaux claires, la réserve marine attire plongeurs et curieux, poissons visibles presque sans masque. La lumière joue avec le sable, parfois coupée par l’ombre d’un bateau qui dérive doucement.