FRANCE
EUROPE
AFRIQUE
MOYEN-ORIENT
AMÉRIQUE DU NORD
AMÉRIQUE DU SUD
ASIE
CARAÏBES
OCÉANIE
Aux États-Unis, les paysages changent à une vitesse qui surprend. Les gratte-ciels de New York ou de Chicago cèdent vite la place aux plaines, aux montagnes et aux déserts. Chaque région garde ses couleurs, ses sons et ses habitudes, comme si le pays était un assemblage de mondes distincts.
Sur la côte ouest, la lumière du Pacifique accompagne les routes qui longent les falaises ou s’enfoncent vers les parcs nationaux. Plus à l’intérieur, des villes comme Las Vegas ou Denver apparaissent après des kilomètres de paysages presque vides. Les contrastes sont constants, parfois dans la même journée.
Voyager aux États-Unis, c’est passer d’un repas pris dans un diner au bord d’une route à une balade dans un quartier historique. C’est traverser un pont, rouler des heures, et arriver devant un panorama qu’on n’avait pas prévu. Le pays se découvre par fragments, souvent inattendus.
À la frontière entre l’Arizona et l’Utah, Monument Valley s’étend comme un décor naturel sculpté par le temps. Les formations de grès massif, aux teintes rouges et orangées, se dressent au milieu d’un désert où la lumière change chaque heure. L’accès par la route 163 offre déjà des vues qui marquent la mémoire.
Ce territoire appartient au peuple Navajo, qui a donné à plusieurs rochers des noms liés à leur forme ou à des épisodes de leur histoire. Les silhouettes de ces monuments semblent immobiles, mais elles portent des récits transmis de génération en génération.
Le climat est sec, presque toujours ensoleillé, avec des journées chaudes et des nuits fraîches. L’air clair et le silence amplifient l’impression d’espace, et chaque pas semble mesurer l’immensité du lieu.
De Chicago à Los Angeles, la Route 66 déroule ses 3 665 kilomètres comme un long ruban chargé d’histoires. Née en 1926, elle a vu passer camions, familles en route vers l’ouest et voyageurs en quête de liberté. Son tracé a changé au fil du temps, mais l’esprit qui l’anime reste le même.
En l’empruntant d’est en ouest, on traverse huit états et trois fuseaux horaires. L’Illinois et le Missouri ouvrent la route avec leurs villes industrielles et leurs petites bourgades. Le court passage au Kansas mène à l’Oklahoma, puis au Texas et à ses longues lignes droites, avant de rejoindre le Nouveau-Mexique, l’Arizona et enfin la Californie.
Chaque étape garde ses icônes : stations-service à l’ancienne, néons colorés, panneaux publicitaires usés par le soleil. Des lieux comme Seligman, Winslow ou Oatman en Arizona conservent l’ambiance des années 50, avec leurs diners, leurs façades peintes et leurs trottoirs étroits.
Rouler sur la Route 66, c’est accepter de s’arrêter souvent. Pour un café dans un diner au comptoir chromé, pour écouter un habitant raconter la vie d’avant, ou simplement pour regarder la route disparaître à l’horizon. Un voyage où chaque kilomètre ajoute une page à un récit déjà immense.
Tout au sud de la Floride, une longue chaîne d’îles s’étire entre l’Atlantique et le golfe du Mexique. Les Florida Keys se découvrent en suivant l’Overseas Highway, cette route qui relie les îles par une succession de ponts, parfois au milieu d’eaux si claires qu’on distingue les fonds marins. La lumière y est intense, presque liquide, changeant au fil des heures.
Chaque île a son rythme, son caractère. Key Largo attire les plongeurs, Islamorada les pêcheurs, et plus loin, Key West dévoile ses maisons en bois, ses couchers de soleil qui rassemblent habitants et voyageurs sur Mallory Square. Entre deux, des criques discrètes invitent à poser son vélo ou à plonger les pieds dans l’eau.
Les Keys ne sont pas seulement un décor de carte postale. Les mangroves abritent une faune étonnante, et les récifs coralliens, fragiles, offrent un spectacle sous-marin vibrant de couleurs. En surface, le vent porte l’odeur du sel et parfois celle du poisson grillé, mêlée à la musique qui s’échappe des terrasses.
Rouler jusqu’au bout de la route, c’est traverser des paysages mouvants, sentir l’océan de chaque côté, puis arriver face à la mer ouverte. Là, on comprend pourquoi certains n’en repartent jamais vraiment, même après avoir quitté les îles.
Dans le nord-ouest du Wyoming, le parc national de Yellowstone s’étend sur des paysages qui semblent parfois irréels. Entre montagnes, rivières et prairies, la lumière change vite, transformant les couleurs des vallées et des plateaux. Certains secteurs dégagent encore la chaleur d’un volcanisme ancien, toujours actif par endroits.
Créé en 1872, c’est le plus ancien parc national du monde, couvrant aussi des parties du Montana et de l’Idaho. Ses 8 983 km² abritent une faune impressionnante, des ours aux bisons, qu’on aperçoit parfois au détour d’une route ou d’un sentier. L’histoire du parc est aussi celle des hommes qui l’ont protégé, à commencer par le président Ulysses Grant.
Les phénomènes géothermiques sont parmi les plus spectaculaires de la planète. Les geysers projettent leur eau brûlante dans le ciel, tandis que les sources chaudes se parent d’anneaux aux teintes presque irréelles, allant du bleu profond à l’orange vif. L’odeur de soufre flotte parfois dans l’air, rappel discret que la terre bouge toujours sous nos pieds.
La ville de Seattle posséde un climat tempéré, mais à tendance pluvieuse. Elle se situe à moins de 200 km de la frontière des États-Unis et du Canada. Au cœur de l’État de Washington, elle en est la plus grande agglomération, mais aussi la plus importante de la côte du Pacifique. C’est en hommage à un chef amérindien que son nom lui a été attribué lorsqu’elle fut fondée au milieu du 19 ème siècle.
Cette importante ville est notamment connue pour son port spécialisé dans le commerce transpacifique et son pôle industriel conséquent. Mais, Seattle est également célèbre pour la musique, grunge notamment, pour les scènes musicales, la scène de la poésie et les spectacles vivants ainsi que pour certains groupes qui y ont été créés ou des personnalités célèbres qui y sont nées.
Le mont Rainier qui domine à 4 392 mètres est visible lorsqu’on se trouve à Seattle, bien qu’il se trouve à environ 50 km. Une des particularités de cette ville réside dans le fait qu’elle ait été construite sur des collines.
Washington, D.C.
Anglais
9 525 067 km²
4 juillet
331 millions
Dollar (USD)
UTC-5 à UTC-8
Tempéré à tropical
+1
120V – Types A, B