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Amérique centrale oblige, ce petit territoire étonne par la diversité qu’il concentre sur une surface réduite. Le Panama dévoile des plages bordées de sable clair, des jungles épaisses, des montagnes couvertes de brume et une capitale moderne qui ne cesse de se transformer.
Situé entre la Colombie et le Costa Rica, le pays fait office de passage entre deux continents et deux océans. Le célèbre canal de Panama illustre ce rôle de trait d’union, reliant Pacifique et Atlantique grâce à une prouesse d’ingénierie qui continue d’impressionner les voyageurs.
À côté de ce symbole mondial, la vie quotidienne garde un visage plus simple : villages côtiers, marchés colorés et forêts bruissantes d’oiseaux. Le Panama séduit justement par ce contraste entre modernité et nature brute, où chaque détour réserve une découverte inattendue.
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Capitale en mouvement constant, Panama City surprend par ses contrastes. D’un côté les gratte-ciel modernes alignés face à la baie, de l’autre les ruelles pavées du Casco Viejo avec ses balcons en fer forgé et ses églises anciennes. On passe de l’un à l’autre en quelques minutes, comme si deux époques se superposaient.
En longeant la ville, le canal de Panama rappelle son rôle central. Les écluses de Miraflores attirent curieux et voyageurs qui restent fascinés par le ballet des navires. La silhouette des bateaux géants contraste avec la végétation qui s’étend à perte de vue, rappelant que la jungle n’est jamais loin.
Pour une respiration, il suffit de rejoindre le Parc naturel métropolitain. Sentiers courts, chants d’oiseaux, parfois un paresseux accroché aux branches, le tout à quelques minutes du centre. Panama City garde cette singularité, ville mondiale et tropicale à la fois, où l’on change de décor en un simple détour.
Sur la côte caraïbe du Panama, l’archipel des Îles San Blas aligne des centaines de petites terres basses entourées d’eau turquoise. Sable clair, cocotiers, lagons peu profonds, l’impression d’isolement est immédiate. On arrive en bateau depuis la côte, et le contraste avec la ville est saisissant.
Parmi les plus connues, l’île d’El Porvenir offre un point d’ancrage avec son petit village et sa plage animée. À Chichime, le récif corallien attire les amateurs de plongée libre, poissons colorés, coraux encore préservés. Chaque île a sa personnalité, certaines habitées, d’autres réduites à une bande de sable où l’on passe quelques heures.
L’archipel vit aussi au rythme du peuple Kuna, qui a su garder son organisation et ses traditions. Les tissus molas, les pirogues, la pêche quotidienne, tout rappelle une manière de vivre simple et enracinée. Dans les Îles San Blas, la mer et la culture s’entremêlent, laissant un souvenir qui dépasse le simple décor.
La péninsule d’Azuero s’avance dans le Pacifique comme un bout de terre un peu à part. Routes sinueuses, villages agricoles, plages longues et souvent désertes, tout donne un rythme différent. On rejoint facilement la côte depuis Chitré, carrefour animé avant de se perdre dans des paysages plus calmes.
Les petites villes conservent une identité marquée. À Las Tablas, les fêtes traditionnelles prennent de l’ampleur, musique, masques colorés, défilés où se mêlent générations. Dans l’arrière-pays, les collines sèches abritent encore des fermes familiales, champs de maïs, bétail qui paît au soleil.
Vers l’océan, Playa Venao attire surfeurs et voyageurs en quête d’espace. La houle y est régulière, les couchers de soleil spectaculaires sans qu’on ait besoin d’artifice. La péninsule d’Azuero garde ce mélange de vie simple et de traditions, un endroit où l’on prend le temps de rester.
À l’est de la capitale, le parc de Chagres déploie une immensité de forêts humides, collines couvertes de brume, rivières qui serpentent sans fin. Les villages emberá vivent encore au bord des cours d’eau, pirogues fines qui glissent entre les arbres. On y accède par la route depuis Panama City, puis le reste se fait sur l’eau.
Le barrage qui a donné naissance au lac Alajuela marque l’entrée du parc, vaste réserve d’eau douce indispensable au canal. Mais dès que l’on s’éloigne des rives, la jungle reprend ses droits, toucans, singes hurleurs, insectes innombrables. Le silence se fait dense, seulement rompu par un appel lointain.
Certains prolongent la route jusqu’à Portobelo, ancienne ville coloniale posée au bord de la mer des Caraïbes. Le contraste est fort: ruines de fortifications, bateaux de pêche colorés, mer calme après la densité de la forêt. Le parc de Chagres laisse cette impression de territoire intact, une réserve qu’on traverse plus qu’on ne possède.
Dans les hautes terres de Chiriquí, Boquete garde l’air frais des matinées de montagne. Petites maisons, voile de brume, odeur de café qui sort des fincas, on comprend vite pourquoi on s’y attarde. Le centre se parcourt à pied, marchés simples, cafés tranquilles, une ambiance sans urgence.
Quand la météo s’y prête, le Volcán Barú attire les marcheurs. Montée longue, parfois rude, récompensée par un lever de soleil qui dévoile la ligne des crêtes et, certains jours, deux horizons marins. Boquete sert d’appui, départs très tôt, guides locaux qui connaissent chaque lacet.
Autre ambiance sur le Sendero Los Quetzales, forêt nuageuse, mousse, oiseaux discrets. Beaucoup choisissent une portion seulement, le temps d’entendre le ruisseau et d’observer les cimes. En fin de journée, pause dans les sources chaudes de Caldera, puis retour tranquille vers Boquete, la lumière qui tombe sur les collines.
Panama City
Espagnol
75 517 km²
3 novembre
4,2 millions
Balboa (PAB), Dollar américain (USD)
UTC-5
Tropical
+507
110 V, Type A/B