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Le Guatemala attire par ses contrastes. Volcans imposants, ruines mayas enfouies dans la jungle, villages où les traditions indigènes sont encore bien vivantes. Ce pays d’Amérique centrale partage ses frontières avec le Mexique, le Belize, le Honduras et le Salvador, autant de voisins qui rappellent son ancrage dans une région marquée par l’histoire et la diversité culturelle.
Parmi les lieux qui frappent, les ruines de Tikal émergent au-dessus de la forêt, vestiges puissants d’une civilisation ancienne. Plus au sud, le lac Atitlán reflète les silhouettes de ses volcans dans des eaux changeantes, entouré de villages où le rythme de vie suit encore celui des marchés et des traditions. Et dans les ruelles pavées d’Antigua, les façades colorées et les églises en ruines témoignent d’un passé colonial toujours visible.
Le pays se découvre aussi par les gestes simples de ses habitants. Tissage des étoffes, processions religieuses, danses festives. À table, le café guatémaltèque, les tamales ou le poulet au cacao rappellent que la culture se goûte autant qu’elle s’observe. Ce mélange de paysages, de mémoires et de saveurs laisse une impression qu’on garde longtemps après le voyage.
Top 5 visites guidées
Lieux à voir
Infos pratiques
Dans les hautes terres du Guatemala, Antigua garde une atmosphère singulière. Ancienne capitale coloniale, la ville se déploie entre ruelles pavées, façades colorées et silhouettes de volcans qui ferment l’horizon. Chaque promenade y paraît différente, selon la lumière, selon l’heure.
Les églises en ruines rappellent la puissance des séismes passés. La Cathédrale San José, partiellement effondrée, impressionne encore par ses colonnes massives. Non loin, l’Arc de Santa Catalina encadre la rue principale comme une porte symbolique, passage obligé des voyageurs et des habitants.
Les marchés ajoutent un rythme plus vif, tissus chamarrés, étals de fruits, voix qui s’entremêlent. Derrière ce tumulte, on retrouve aussi des couvents silencieux comme le Couvent de las Capuchinas, dont les murs racontent une autre facette de la ville, plus discrète.
Antigua se vit en fragments : une cour intérieure baignée de soleil, une place animée, une vue sur le volcan Agua qui domine de loin. Rien de figé, toujours un mélange de passé et de présent, qui donne à cette ville une mémoire vivante et un charme difficile à oublier.
Au nord du pays, dans la jungle du Petén, l’ancienne cité maya de Tikal surgit entre les arbres. Des pyramides monumentales dépassent la canopée, silhouettes de pierre que le brouillard du matin enveloppe encore, comme si la forêt voulait les garder pour elle.
Les temples impressionnent par leur verticalité. Le Temple du Grand Jaguar, dressé sur la Grande Place, domine un vaste espace où se mêlaient cérémonies et rassemblements. En grimpant sur certaines structures, le regard traverse l’épaisseur verte jusqu’aux sommets des autres pyramides émergeant de la jungle.
Le silence est trompeur. Cris d’oiseaux, singes hurleurs, bruissements constants : la vie animale accompagne chaque pas. Les sentiers de Tikal mènent à des places secondaires, parfois envahies par les racines, où la pierre et la forêt s’entrelacent depuis des siècles.
Il suffit parfois d’un trajet en bus cahoteux ou d’une traversée en bateau pour que le décor se transforme : les rives du lac Atitlán apparaissent alors, immenses et calmes à la fois. Enveloppé de volcans comme le San Pedro ou le Tolimán, ce lac né d’une ancienne caldeira semble respirer au rythme des nuages qui passent.
Tout autour, une douzaine de villages se partagent les rives. Panajachel vibre de marchés et de bateaux en partance, tandis que Santiago Atitlán conserve un quotidien marqué par les traditions mayas, visibles dans les habits colorés comme dans les cérémonies encore pratiquées.
La vie se déroule lentement, rythmée par l’eau. Le matin, les pêcheurs avancent sur leurs pirogues, silhouettes fragiles sur la surface grise. Le soir venu, le ciel s’enflamme derrière les volcans, et l’on reste immobile, juste pour regarder la lumière glisser sur l’eau.
À l’entrée de la région de Quetzaltenango, le volcan Santa María domine le paysage avec sa silhouette massive. Son éruption de 1902 a marqué l’histoire du Guatemala, laissant derrière elle un relief impressionnant et, au pied, un cratère encore actif connu sous le nom de Santiaguito.
L’ascension débute souvent dans la nuit. Les sentiers traversent des forêts épaisses, puis s’ouvrent peu à peu sur les pentes abruptes. Au sommet, le panorama embrasse toute la vallée, avec les lignes du volcan Tajumulco, le plus haut du pays, qui se dessine au loin.
Le Santa María attire autant les passionnés de randonnée que ceux qui cherchent simplement un contact direct avec la montagne. Le vent y est parfois violent, l’air froid, mais chaque éclaircie sur les volcans voisins ou sur la ville de Quetzaltenango en contrebas reste gravée en mémoire.
Perdu dans la région d’Alta Verapaz, le Parc Semuc Champey apparaît comme une parenthèse hors du temps. Rivières, cascades, jungle épaisse, tout s’entrelace dans un décor qui semble façonné pour surprendre. On y vient pour la nature, brute, changeante, parfois imprévisible.
La rivière Cahabón disparaît sous un pont de calcaire et, au-dessus, une succession de bassins turquoise s’étend en cascade. Ces piscines naturelles, alimentées par une source souterraine, reflètent la lumière comme des miroirs mouvants. Depuis le mirador, le regard embrasse l’ensemble, forêt dense, montagnes lointaines et éclat des eaux claires.
Le parc ne se limite pas à ses bassins. Les grottes ajoutent un tout autre visage au site, notamment la grotte de K’anba, sombre et labyrinthique, où l’eau circule sous terre entre étroits passages et chutes invisibles. L’expérience est physique, parfois déroutante, mais elle laisse une impression durable.
Aux abords, le village de Lanquín prolonge l’escapade avec son atmosphère tranquille. Maisons simples, collines verdoyantes, cuisine locale aux saveurs franches, tout ramène à une vie plus posée. Après l’intensité de Semuc Champey, cette halte offre un contraste apaisant.
Guatemala City
Espagnol
108 889 km²
15 septembre
19 millions
Quetzal (GTQ)
UTC-6
Tropical, saisons sèches et humides
+502
120 V – Types A et B