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Des étendues sauvages de la Patagonie aux embruns des chutes d'Iguazu, en passant par l’énergie électrique de Buenos Aires, l’Argentine se découvre un peu comme on ouvre un carnet d’aventures, à la fois vaste, vivant et imprévisible.
Ici, les paysages changent sans prévenir. Une plaine immense, un glacier, une jungle bruyante… et soudain, un village, une voix, un regard qui vous touche sans raison précise. Ce pays-là, on ne le survole pas. Il s’écoute, il se ressent.
Et pour en saisir quelque chose de vrai, mieux vaut le parcourir avec ceux qui l’habitent vraiment. Les guides touristiques en Argentine savent où poser les mots, quand ralentir, et comment faire de chaque étape un moment qui reste. Avec eux, tout prend un autre sens (plus intime, plus humain).
L’Aconcagua, c’est d’abord une présence. Un colosse blanc, silencieux. On l’approche lentement, presque à tâtons. Dans ce parc, chaque pas semble gratter la frontière entre ciel et terre. Depuis la Plaza de Mulas, perchée au-delà des 4 000 mètres, on comprend vite qu’ici, rien n’est banal.
Plus haut, des noms comme Canada, Nido de Cóndores, Berlin. Non pas des villes, mais des haltes. Des repères dans le souffle court de l’ascension. Pourtant, grimper n’est pas une obligation.
Il y a d’autres voies. Des sentiers plus calmes, plus accessibles, qui mènent vers la Laguna de los Horcones, ou filent dans la Quebrada de Vacas. L’air y est plus doux, les reliefs moins abrupts.
À quelques heures de là, le parc de l’Ischigualasto attend. On l’appelle aussi « la Vallée de la Lune ». Un désert figé, sculpté par le vent. Des formes bizarres, presque irréelles, qu’on regarde en silence, sans trop chercher à comprendre.
Le parc de Talampaya, inscrit au patrimoine mondial, vous transporte dans un autre temps. Là-bas, tout est verticalité et silence. Laissez-vous surprendre par la Ciudad Perdida, une cité fantôme que la nature a figée. Puis suivez le canyon, bordé de parois ocres, jusqu’à la Garganta del Diablo et ses échos mystérieux.
Plus loin, le Cerro Morado se dresse, offrant une vue dégagée sur les vallées rouges. Et si vous poussez jusqu’au canyon de l’Arco Iris, le jeu des couleurs sur les parois vous laissera sans voix.
Entre deux parois, guettez les condors, les guanacos ou les renards. Ici, la faune résiste, s’adapte, se montre parfois. C’est un lieu où la pierre, le vent et le vivant racontent une même histoire, vieille de millions d’années.
Là-haut, à l’est, les chutes grondent. Iguazú, ce n’est pas un simple décor, c’est un vacarme liquide, un mur d’eau en mouvement. Côté argentin, les passerelles s’approchent au plus près, parfois trop. Le vide, le vertige, les éclaboussures.
Un bateau vous mène jusqu’à l’île San Martín. Perchée entre les torrents, elle semble flotter dans le chaos. Autour, la jungle bruisse. Un cri. Des ailes. Un coati file sans prévenir.
Et puis, plus loin, plus discret : les chutes de Moconá. L’eau ne tombe pas comme ailleurs, elle glisse sur le flanc. Une étrange diagonale. Un phénomène rare, qu’on n’oublie pas.
Entre vignes et montagnes, Mendoza déploie ses contrastes sans forcer. Commencez doucement, par une balade sur la Plaza Independencia : un coin paisible, ombragé par les platanes, avec ses terrasses où le temps semble un peu suspendu. Et puis, arrive ce moment simple, une empanada encore chaude, un verre de Malbec profond… et tout prend un autre goût.
Hors de la ville, la route file vers la vallée de Uco, en dessinant des courbes entre champs et sommets. Là, les vignes s’étirent sous le ciel clair, avec en toile de fond les cimes qui restent blanches (même l’été). À Bodega Salentein ou Bodega Zuccardi, on ne parle pas seulement de vin, on raconte une manière d’être, un art de prendre son temps. On vous guide de verre en verre, de cave en conversation, sans précipitation.
Mendoza, c’est ça : une respiration entre ville et montagne, gourmande, posée, qui donne envie de rester un peu plus longtemps que prévu.
Dans le nord andin, la Quebrada de Humahuaca déroule son relief coloré comme une fresque naturelle. Commencez à Purmamarca, au pied du Cerro de los Siete Colores, montagne bigarrée où la roche semble peinte à la main. Le marché local regorge de ponchos, poteries et tissus aux teintes vives.
Un peu plus loin, Humahuaca veille, avec son monument aux héros de l’indépendance, dressé sur une colline. Puis continuez jusqu’à Iruya, ce village suspendu au-dessus des nuages, où chaque ruelle semble raconter une histoire.
La vallée, classée au patrimoine mondial, est un voyage entre nature brute et cultures ancestrales. Les communautés indigènes y vivent encore selon leurs traditions. Prenez le temps de les écouter, de les saluer. La Quebrada n’est pas qu’un décor : c’est une mémoire vivante.
Buenos Aires
Espagnol
2 780 400 km²
9 juillet (Jour de l’Indépendance)
45,8 millions
Peso argentin (ARS)
ART (UTC-3)
Varie du subtropical au nord au subpolaire au sud
+54
220 V, Types C, I
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