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En Équateur, les paysages changent vite. Une route peut mener des volcans enneigés jusqu’aux rives de l’océan, en passant par des vallées vertes ou des forêts épaisses. Ce contraste permanent donne au pays une richesse qui surprend et retient l’attention.
Le Cotopaxi et le Chimborazo dominent la cordillère, leurs sommets souvent enveloppés de nuages. À quelques heures de là, la forêt amazonienne offre une autre ambiance, bruissante, traversée de rivières. Dans les villes coloniales comme Quito ou Cuenca, les pavés, les façades colorées et les églises baroques racontent une histoire différente, plus ancienne.
Au large, les îles Galápagos ajoutent une dernière dimension. Tortues géantes, iguanes marins et oiseaux endémiques partagent un territoire préservé, presque hors du temps. L’Équateur, avec cette diversité serrée dans un espace réduit, reste un pays qui étonne à chaque détour.
Top 5 visites guidées
Lieux à voir
Infos pratiques
À près de 2800 mètres d’altitude, Quito s’étend dans une vallée entourée de volcans. La ville conserve un centre historique inscrit à l’UNESCO, où les églises baroques côtoient des places animées et des façades colorées. On a parfois l’impression que le temps s’y est arrêté.
Sur la Plaza Grande, la vie se déroule autour de la cathédrale et du palais du gouvernement. Un peu plus haut, la Basílica del Voto Nacional impose sa silhouette néogothique, ses tours dominant le vieux centre. Les rues pavées guident le regard, et chaque coin semble porter un morceau d’histoire.
Le TelefériQo emmène vers le volcan Rucu Pichincha. Là-haut, à plus de 4000 mètres, le silence surprend autant que la vue sur les sommets et la vallée. Le contraste avec l’agitation du centre est frappant, presque déstabilisant.
Dans la vallée andine, Baños attire par son cadre verdoyant, ses cascades et ses sources d’eau chaude. La ville est entourée de montagnes et de forêts, ce qui en fait un point de départ idéal pour mêler détente et aventure.
La Cascade de la Vierge, ou Pailón del Diablo, reste l’un des sites les plus impressionnants. Le rugissement de l’eau, le pont suspendu qui tremble légèrement sous les pas, tout contribue à rendre l’expérience mémorable. Les embruns mouillent le visage et rappellent la force brute de la nature.
À proximité, le parc du Sangay s’étend sur des kilomètres de paysages préservés. Les sentiers traversent une végétation dense, parfois ponctuée de vues ouvertes sur les volcans. Randonnée, vélo ou escalade permettent d’explorer ces reliefs selon l’envie et l’énergie du moment.
Au nord de l’Équateur, Otavalo est connue pour son marché qui anime la Plaza de los Ponchos. Les étals débordent de couleurs : textiles tissés à la main, ponchos, chapeaux, bijoux. L’artisanat y est bien vivant et chaque pièce raconte une tradition encore transmise aujourd’hui.
À quelques kilomètres, le lac San Pablo offre un décor apaisant. Ses eaux reflètent les montagnes qui l’entourent et une balade en bateau permet de profiter de cette atmosphère tranquille. C’est un lieu où l’on s’arrête volontiers pour observer le paysage et sentir le silence.
La communauté de Peguche accueille ceux qui veulent comprendre l’art du tissage. Les artisans travaillent encore sur leurs métiers, reproduisant des motifs transmis depuis des générations. C’est une rencontre qui donne une autre dimension aux objets vendus sur le marché.
Non loin de là, les cascades de Peguche attirent les randonneurs. Le sentier traverse une végétation dense avant de déboucher sur une chute de plus de 18 mètres, impressionnante par sa force et par la fraîcheur qu’elle dégage. Otavalo réunit ainsi traditions et paysages dans un même voyage.
Dans les Andes équatoriennes, Quilotoa surprend par la force de son paysage. Le cratère volcanique forme un immense cercle aux parois colorées, dont les tons changent selon la lumière du jour. Au centre repose une lagune turquoise qui attire le regard dès le premier pas sur le sentier.
Marcher au bord du cratère donne une impression de vertige. Les parois se succèdent, passant du vert sombre au rouge cuivré, et l’horizon paraît s’étendre à l’infini. Descendre jusqu’à la lagune demande un peu d’effort, mais la récompense est à la mesure du chemin parcouru.
Au bord de l’eau, les kayaks attendent ceux qui veulent s’approcher du cœur du volcan. Le silence n’est rompu que par le bruit des pagaies, et l’on garde souvent en mémoire le contraste entre le bleu éclatant de la lagune et la rudesse des parois qui l’entourent.
Pour prolonger l’aventure, plusieurs sentiers invitent à explorer les environs. Le parcours du Rondador ou celui du Mirador offrent d’autres perspectives, où montagnes et villages andins se dévoilent au détour d’une crête.
Au large des côtes de l’Équateur, les îles Galápagos forment un archipel singulier où la vie sauvage a trouvé refuge. Chaque île révèle un visage différent, entre plages immaculées, volcans encore actifs et eaux profondes peuplées d’animaux marins. C’est un lieu qui garde une atmosphère à part, presque hors du temps.
Sur Santa Cruz, la balade mène à Tortuga Bay et ses plages de sable blanc. Les tortues géantes se déplacent lentement dans la réserve El Chato, tandis que le centre Charles Darwin rappelle le lien entre l’archipel et les grandes découvertes naturalistes. L’île mélange ainsi observation et apprentissage.
Isabela, la plus vaste des îles, impressionne avec le volcan Sierra Negra et ses paysages minéraux. Plus bas, les iguanes marins se chauffent sur la lave noire et les eaux de Los Tuneles offrent des rencontres marines inoubliables avec tortues et otaries. Le contraste entre roche et océan y est saisissant.
L’île de Fernandina, encore jeune et sauvage, surprend par sa faune abondante, tandis que San Cristobal invite à la détente sur les plages de Tijeretas ou à l’aventure sous-marine autour de Kicker Rock. Chaque escale aux Galápagos laisse une impression différente, mais toutes marquent durablement.
Quito.
Espagnol.
283 561 km².
10 août.
18 millions.
Dollar américain (USD).
UTC-5.
Tropical à tempéré.
+593.
120 V, types A et B.