FRANCE
EUROPE
AFRIQUE
MOYEN-ORIENT
AMÉRIQUE DU NORD
AMÉRIQUE DU SUD
ASIE
CARAÏBES
OCÉANIE
Un pays discret. Et c’est peut-être ça, justement, qui attire. Si vous rêvez de villes tranquilles, de plages sans musique trop forte, de nature brute, l’Uruguay ne vous attend pas, il vous accueille. Doucement. Avec quelqu’un du coin, tout devient plus clair. Et plus simple.
Montevideo, d’abord. Une capitale sans arrogance. Des immeubles anciens, un peu fatigués. Des cafés pleins de plantes et de discussions lentes. Une ambiance qui ne force rien.
Plus loin, la côte déroule ses plages. Punta del Este brille; sable doré, mer turquoise, soirées qui durent. On l’appelle la Saint-Tropez du Sud. Mais il suffit de rouler un peu, et José Ignacio apparaît. Un village, presque un souffle. Là, on oublie les heures. On parle bas. On écoute la mer.
Et si vous cherchez le large, le vrai, cap sur le parc Santa Teresa. Forêts, dunes, silence. Des sentiers qui ne mènent pas quelque part, mais qui font du bien. On marche, on dort sous la tente, ou on reste immobile. Ici, personne ne vous presse.
Posée au bord du Rio de la Plata, Montevideo ne cherche pas à en mettre plein la vue. Elle charme autrement par ses pavés un peu usés, ses places qui respirent, et cette douceur bohème qu’on sent dès les premiers pas. Dans la Ciudad Vieja, les murs parlent d’un autre temps. Les façades coloniales croisent des galeries d’art, des cafés ouverts, où l’on s’assoit sans regarder l’heure.
Commencez par la Plaza Independencia, dominée par le mausolée de José Artigas, figure emblématique du pays. Suivez ensuite la rue Sarandí, piétonne, vivante, bordée de bars et de petites boutiques. Et pour sentir battre le cœur maritime de la ville, flânez le long de La Rambla, cette promenade qui s’étire au bord de l’eau.
Le Palacio Salvo, chef-d’œuvre Art déco, ne passe pas inaperçu, pas plus que le Teatro Solís où se mêlent opéra, théâtre et concerts. Au Mercado del Puerto, l’odeur des grillades ouvre l’appétit, surtout si vous l’accompagnez d’un mate bien chaud. Et pour finir la journée, cap sur Pocitos : plages urbaines, bars animés et douceur de vivre.
Au cœur des grandes plaines de l’Uruguay, Tacuarembó vous plonge dans l’univers des gauchos, entre culture populaire et traditions rurales. Le Museo del Indio y del Gaucho retrace cette histoire vivante. La Casa Museo Carlos Gardel, elle, ravive la mémoire du célèbre chanteur de tango.
Ici, les estancias comme Santa Elena vous ouvrent leurs portes : balades à cheval, démonstrations de lasso, repas partagés au grand air… un autre rythme s’installe. Un peu plus loin, le village de San Gregorio de Polanco, posé au bord du lac Rincón del Bonete, est connu pour ses œuvres d’art en plein air et ses couchers de soleil paisibles.
Les amoureux de nature iront jusqu’au Parque Nacional de Quebrada de los Cuervos. Entre falaises, cascades et sentiers sauvages, les paysages s’étendent, bruts et magnifiques.
Tout au nord, près du Brésil, la Vallée Lunarejo dort encore loin des foules. C’est un recoin de verdure, caché dans le département de Rivera. Peu de voyageurs y passent et tant mieux.
Commencez par la Laguna del Cisne. Calme, entourée de végétation. Les cygnes à cou noir glissent sans un bruit. En kayak, on avance doucement. Rien ne presse ici.
Un peu plus loin, Tranqueras. Petite ville simple, sans fard. Un musée modeste, quelques recettes à l’ancienne, et ce genre de pause qu’on n’avait pas prévue mais qu’on savoure.
Punta del Diablo, c’est l’Uruguay côté océan. Brut. Libre. Ce village de pêcheurs, dans le département de Rocha, semble flotter hors du temps. Ici, on ralentit. On regarde. On respire.
La Playa de los Pescadores, avec ses barques peintes, ses cabanes en bois, invite à ne rien faire et à le faire bien. Plus loin, la Playa de la Viuda, spot de surf sans prétention, accueille les curieux comme les habitués.
Et puis, à deux pas : le Parque Santa Teresa. Dunes, pins, silence. Des sentiers à suivre ou à quitter. Le Fort Santa Teresa, face à l’océan, résiste encore au vent. Là-haut, la vue ne dit rien mais elle vous hypnotise.
Cabo Polonio, c’est une autre idée du monde. Pas de routes, pas de voitures : ici, on arrive à pied ou en véhicule tout-terrain, et on entre dans un univers suspendu. Les plages sont vastes, les dunes infinies, les journées s’étirent sans contrainte.
Sur la Playa de Cabo Polonio, il n’est pas rare de croiser des lions de mer étendus au soleil. Grimpez jusqu’au sommet du Faro de Cabo Polonio : la vue s’ouvre sur l’océan et sur les toits colorés du village.
Les ruelles, faites de sable et de bois flotté, mènent à des ateliers d’artisans, des petits restos simples mais chaleureux. Loin du monde, près de la mer, Cabo Polonio laisse rarement indifférent.
Montevideo
Espagnol
176 215 km²
25 août (Indépendance)
3,6 millions
Peso uruguayen (UYU)
UYT (UTC-3)
Tempéré, étés chauds, hivers frais
+598
230 V, Type C, F
GUIDE YOUR TRIP
La première plateforme entièrement gratuite de mise en relation entre guides touristiques et voyageurs.
LIENS UTILES
SUIVEZ-NOUS
Linktr.ee / guideyourtrip
Copyright © 2025 GuideYourTrip