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À la découverte de la communauté druze en Israël

4 avril 2025

Une culture à part au cœur d’Israël

Blottie entre les collines verdoyantes du nord d’Israël, la communauté druze intrigue et séduit par sa discrétion, ses coutumes ancestrales et son hospitalité sincère. Minorité religieuse singulière du Proche-Orient, les Druzes ont su préserver leur identité tout en s’intégrant pleinement à la société israélienne. Mais pour réellement comprendre ce peuple, il faut s’éloigner des circuits classiques et partir à la découverte de ses villages, de ses traditions, et surtout, de ses habitants.

C’est notamment dans le village de Daliyat al-Karmel, à quelques kilomètres de Haïfa, que l’on peut vivre une immersion authentique dans la culture druze. Entre marché coloré, ruelles parfumées de zaatar et récits séculaires, le visiteur découvre un monde à part, ancré dans l’histoire et pourtant bien vivant.

👉 Pour ceux qui souhaitent enrichir leur voyage avec une touche humaine et culturelle, n’hésitez pas à faire appel à des guides accompagnateurs en Israël : certains sont eux-mêmes issus de la communauté druze, et peuvent vous ouvrir des portes insoupçonnées.

La cuisine de la communauté druze
Sommaire

Qui sont les Druzes ? Une identité plurielle et mystérieuse

Le peuple druze, ou plus précisément la communauté druze, est l’un des groupes religieux les plus fascinants et les plus énigmatiques du Proche-Orient. Dérivé d’un courant ésotérique né au XIe siècle dans l’Empire fatimide, leur foi trouve ses racines dans l’islam chiite ismaélien, mais s’en est rapidement détachée pour devenir une religion à part entière, imprégnée de philosophie grecque, de mysticisme soufi et d’une forte symbolique gnostique.

Le nom « druze » provient d’un des premiers prédicateurs du mouvement, Mohammad al-Darazi, bien que ses enseignements aient été rejetés par les fondateurs de la foi druze eux-mêmes. Le véritable guide spirituel et réformateur de cette doctrine est Hamza ibn Ali, qui aurait scellé les fondations de la religion autour de l’an 1017.

Une religion fermée, une culture ouverte

Les textes sacrés druzes, appelés les Épîtres de la Sagesse (Rasa’il al-Hikma), ne sont accessibles qu’à un cercle restreint de fidèles initiés appelés Uqqal (les sages). La communauté ne pratique pas la conversion, ni dans un sens ni dans l’autre : on naît druze, on ne le devient pas. Cette fermeture religieuse contraste avec une grande ouverture culturelle et sociale, notamment en Israël.

En effet, les Druzes d’Israël, qui représentent environ 1,6 % de la population, soit plus de 140 000 personnes, sont reconnus pour leur intégration citoyenne. Ils servent dans l’armée israélienne, travaillent dans la fonction publique et dans les milieux universitaires. Certains accèdent même à des postes de responsabilité politique. Cette intégration, rare pour une minorité arabe dans la région, est perçue à la fois comme un engagement sincère envers l’État et une stratégie de préservation identitaire.

Leur présence se concentre dans des zones montagneuses et historiquement isolées, notamment dans la région du mont Carmel (Isfiya, Daliyat al-Karmel), en Galilée (Maghar, Peki’in, Yarka, Julis) et sur le plateau du Golan (Majdal Shams).

Une diaspora religieuse en mosaïque : au-delà d’Israël

La communauté druze ne se limite pas à Israël. On estime qu’il y a entre 1 et 2 millions de Druzes dans le monde, répartis essentiellement entre quatre pays du Levant : le Liban, la Syrie, Israël et la Jordanie.

  • Au Liban, les Druzes forment une minorité influente, représentant environ 5 % de la population. Ils sont principalement installés dans le Chouf et la chaine de montagne du Mont Liban, et jouent un rôle politique de premier plan. Le parti socialiste progressiste fondé par Kamal Joumblatt, puis dirigé par son fils Walid Joumblatt, est l’un des piliers de la vie politique libanaise.
  • En Syrie, la communauté druze est concentrée dans la région du Jabal al-Druze (ou Jabal al-Arab), autour de la ville de Soueïda. Historiquement, les Druzes syriens ont mené plusieurs révoltes contre les Ottomans, puis contre le mandat français dans les années 1920, marquant ainsi leur attachement à l’autonomie et à la résistance. Leur statut depuis la guerre civile syrienne est resté relativement stable, bien qu’empreint de prudence.
  • En Jordanie, bien que leur nombre soit plus restreint, les Druzes jouissent d’une reconnaissance officielle. La monarchie hachémite les considère comme une minorité loyale, bénéficiant de certains droits civiques et religieux.


Enfin, on trouve également de petites communautés druzes dans la diaspora, notamment en Amérique du Sud (Venezuela, Brésil), au Canada, et aux États-Unis, où elles tentent de préserver leur héritage culturel à travers des associations et des centres communautaires.

L’hospitalité druze, une tradition sacrée

Chez les Druzes, l’hospitalité est une valeur fondamentale. Les voyageurs sont souvent invités à entrer, à boire un café ou partager un repas. Cette générosité n’est pas feinte : elle est le reflet d’un code social ancien basé sur la loyauté, la solidarité et le respect de l’étranger.

Les principaux villages druzes d’Israël

Daliyat al-Karmel : le cœur battant de la communauté druze

Région : Mont Carmel, à 17 kilomètres de Haïfa

Parmi les nombreux villages druzes en Israël, Daliyat al-Karmel est sans doute le plus emblématique. Situé à seulement 20 kilomètres de Haïfa, au sommet des collines boisées du mont Carmel, ce village est une véritable vitrine de la culture druze.

Dès l’arrivée, on est frappé par l’atmosphère qui règne à Daliyat. Les rues sont bordées de boutiques d’artisanat local, d’échoppes d’épices et de tissus brodés. Le marché hebdomadaire est un moment fort : on y trouve des produits frais, des plats typiques comme le mansaf ou le labneh maison, et toujours un sourire pour accompagner les dégustations.

Village druze de Daliyat al-Karmel

Sites à visiter à Daliyat al-Karmel

Daliyat al-Karmel est bien plus qu’un simple village : c’est une fenêtre ouverte sur l’univers druze. Perché sur le mont Carmel, ce lieu authentique regorge de trésors culturels, de recoins pleins de charme et d’expériences sensorielles à vivre.
Voici quelques sites à ne pas manquer lors de votre visite :

  • Le musée du patrimoine druze
    Installé dans une bâtisse en pierre typique du mont Carmel, ce musée offre un voyage immersif dans la culture druze. Costumes traditionnels, objets domestiques, instruments agricoles, documents religieux… chaque salle permet de mieux comprendre la vie quotidienne des Druzes à travers les siècles. Des visites guidées sont parfois proposées, menées par des habitants passionnés. Une étape essentielle pour quiconque veut saisir l’âme de cette communauté.

  • La maison de Sir Laurence Oliphant
    Ce célèbre écrivain et diplomate britannique tomba amoureux du mont Carmel au XIXe siècle. Il fit construire sa maison ici, accompagné de son épouse et de son secrétaire personnel. La demeure est aujourd’hui un lieu de mémoire qui raconte non seulement sa vie, mais aussi sa relation étroite avec la population druze, à laquelle il vouait une profonde admiration. Les jardins offrent un magnifique point de vue sur les vallées environnantes.

  • Le marché artisanal
    Coloré, vivant et chaleureux, le marché de Daliyat al-Karmel est le cœur battant du village. On y trouve une profusion de produits locaux : tissus brodés à la main, poteries décoratives, épices du mont Carmel, savons artisanaux à l’huile d’olive, encens et infusions. C’est aussi un endroit idéal pour discuter avec les commerçants, toujours ravis de raconter l’histoire de leur artisanat. On y vient pour acheter, mais surtout pour sentir l’âme du village.

  • La promenade panoramique de l’ancienne voie ferrée

    Peu connue des visiteurs, cette promenade suit le tracé d’une ancienne voie ferrée ottomane. Elle traverse les collines environnantes et offre de superbes points de vue sur la région du Carmel, notamment au coucher du soleil. L’endroit est paisible, parfait pour une marche méditative après un déjeuner copieux.

  • Le sanctuaire de Nabi Khadr (Saint Georges)

    Situé à proximité du village, ce sanctuaire est vénéré par les Druzes, mais aussi par des chrétiens et des musulmans. Il illustre bien la dimension spirituelle partagée du mont Carmel. Une halte empreinte de calme, de ferveur et de respect.

Où manger à Daliyat al-Karmel : les meilleures adresses

Une visite à Daliyat al-Karmel ne serait pas complète sans goûter à la cuisine druze, réputée pour sa générosité et ses saveurs puissantes.

Communauté druze en Israël Restauration

Voici quelques restaurants incontournables où faire une halte :

  • El Babour – The Mill
    Probablement le restaurant le plus célèbre du village, installé dans un ancien moulin rénové. Le chef y propose une cuisine druze gastronomique, revisitée avec finesse. Au menu : feuilles de vigne farcies, galettes au zaatar, houmous crémeux, légumes grillés au feu de bois, kebbe et desserts faits maison. Le décor rustique et l’accueil chaleureux en font une étape idéale.
  • Druze Hospitality Center
    Plus qu’un restaurant, c’est une expérience culturelle complète. Vous serez accueillis dans une maison druze traditionnelle et invités à partager un repas familial, préparé selon les recettes locales. C’est l’endroit parfait pour discuter avec les hôtes, en apprendre plus sur leurs coutumes et découvrir des plats que vous ne trouverez nulle part ailleurs.
  • Saj al-Carmel
    Un spot plus décontracté, idéal pour goûter les galettes saj fraîchement préparées, garnies de fromage, d’épinards ou de zaatar. Simple, bon marché et délicieux. L’endroit est aussi très apprécié des locaux pour sa limonade maison.
  • Café Carmel View
    Pour une pause sucrée avec une vue imprenable sur les collines, ce petit café est parfait. Il sert du café turc, du thé aux herbes locales, des pâtisseries orientales et des jus frais.

Isfiya

Région : Mont Carmel, à 5 kilomètres de Daliyat al-Karmel

Perché sur les hauteurs du mont Carmel, à quelques kilomètres de Daliyat al-Karmel, Isfiya (ou Usfiya) est un autre village druze emblématique du nord d’Israël. Son nom vient du mot arabe signifiant « guérison », un clin d’œil à son atmosphère paisible et à la spiritualité qui s’en dégage.

Village druze de Isfiya

Un héritage spirituel fort
Isfiya est aussi un centre important de la spiritualité druze. On y trouve plusieurs sanctuaires et lieux de recueillement, dont le maqam Abu Abdallah, site sacré pour la communauté. De nombreuses familles druzes y vivent depuis des générations, entretenant les traditions religieuses avec ferveur.

Une vue imprenable
Depuis le sommet du village, la vue s’ouvre sur les forêts du Carmel et jusqu’à la Méditerranée. Les sentiers de randonnée dans la réserve naturelle toute proche permettent de combiner nature et culture pour une visite complète.

Julis

Région : Galilée occidentale, à 34 kilomètres de Haïfa

Situé dans la région de l’Ouest de la Galilée, Julis est un petit village druze qui surprend par sa tranquillité et l’authenticité de ses traditions. Ici, pas de tourisme de masse, mais une immersion dans le quotidien d’une communauté fière de son héritage.

Village druze de Julis Almona Garden

Une vie rythmée par les saisons
Les habitants de Julis vivent au rythme de la terre. Les vergers d’oliviers, les champs de figuiers et les cultures maraîchères colorent le paysage alentour. Le village est réputé pour son huile d’olive artisanale et ses produits du terroir.

Des traditions bien ancrées
Julis abrite plusieurs familles druzes influentes et des personnalités importantes de la communauté. La maison du sheikh Amin Tarif, leader spirituel druze du XXe siècle, est l’un des lieux emblématiques du village et un symbole du respect profond accordé aux figures religieuses.

L’accueil en toute simplicité
Ce que l’on retient de Julis, c’est surtout la simplicité et la chaleur de ses habitants. Ici, on vous propose un café turc dès la première rencontre et les portes sont souvent ouvertes aux visiteurs curieux de mieux comprendre cette culture fascinante.

Almona Garden
Egalement connu sous le nom d’El-Mona Gardens, Almona Garden est un jardin qui fut créé par Naji Abbas en hommage à ses parents Mona et Rashid, ce jardin s’étend sur trois niveaux et abrite une collection impressionnante d’antiquités, de statues, de sculptures aquatiques, de plantes, de fleurs et même d’animaux vivants.
Ce lieu est devenu une attraction prisée pour les visiteurs en quête de tranquillité et de beauté naturelle.
Almona Garden est ouvert tous les jours de la semaine, y compris le samedi, de 9h00 à 19h00

Maghar

Région : Galilée, à 20 kilomètres de Tibériade

Maghar, en Haute Galilée, est un village singulier à plus d’un titre. Contrairement à la plupart des localités druzes, il abrite une population mixte : Druzes, chrétiens et musulmans y vivent côte à côte, formant un véritable microcosme multiculturel.

Village druze de Maghar

Une mosaïque humaine et culturelle
Maghar est un bel exemple de cohabitation harmonieuse entre communautés. Chaque religion a ses lieux de culte, ses traditions, ses fêtes – mais toutes partagent un même attachement à la terre et à la convivialité. Cela se ressent dans les rues du village, où l’on peut passer d’une église à une mosquée en quelques pas, puis déguster une spécialité druze chez l’habitant.

Une vue exceptionnelle sur la Galilée
Juché sur une colline, Maghar offre une vue panoramique spectaculaire sur le lac de Tibériade et les montagnes alentour. Les couchers de soleil y sont inoubliables, surtout depuis les hauteurs du village.

Artisanat et traditions
À Maghar, plusieurs coopératives de femmes proposent de l’artisanat local : broderies, confitures, savons naturels… Une belle manière de soutenir l’économie locale tout en découvrant le savoir-faire druze.

Peki’in

Région : Galilée, à 40 kilomètres de Tibériade

Village ancien avec une forte dimension historique. Il abrite des Druzes et des Juifs (petite communauté), avec une synagogue ancienne et des sites liés aux sages du Talmud.

Village druze de Peki’in

Un lieu chargé d’histoire
Peki’in est connu pour sa grotte des sages, où selon la tradition juive, les rabbins Shimon bar Yohaï et son fils se seraient réfugiés pendant treize ans pour étudier la Torah. Le village abrite également une ancienne synagogue et une fontaine centrale autour de laquelle la vie s’organise depuis l’Antiquité.

Une forte présence druze
Aujourd’hui, la majorité des habitants de Peki’in sont druzes. On y retrouve les valeurs fortes de cette communauté : hospitalité, respect de l’histoire, attachement à la terre. Le centre du patrimoine druze, animé par des habitants du village, permet de mieux comprendre leur culture à travers des expositions, des récits et des démonstrations culinaires.

Nature et sérénité
Entouré d’oliveraies et de sentiers boisés, Peki’in est un havre de paix pour ceux qui cherchent à s’éloigner du tumulte urbain. C’est un village où l’on prend le temps, où chaque pierre semble raconter une histoire.

Yarka

Région : Basse Galilée, à 17 kilomètres de Akko (Saint-Jean-d’Acre)

Yarka est l’un des plus grands villages druzes d’Israël. Il est réputé pour son marché populaire et ses boutiques d’artisanat, mais aussi pour ses anciens lieux de culte, dissimulés entre les maisons.

Village druze de Yarka

Un village entre modernité et coutumes
Yarka a su préserver son identité druze, tout en s’ouvrant aux tendances contemporaines. Vous y trouverez à la fois des temples druzes sacrés et de grandes zones commerciales, notamment la fameuse « Yarka Mall« , une curiosité régionale. Mais ne vous y trompez pas : au-delà des boutiques, c’est dans les ruelles du vieux village que bat le cœur authentique de Yarka.

Hospitalité et transmission
De nombreuses familles accueillent les visiteurs pour partager un repas traditionnel ou leur faire découvrir l’art de la cuisine druze. Des plats généreux comme le sfiha, le labné maison ou le mana’ish aux herbes locales y sont servis avec chaleur et simplicité. Yarka est aussi un lieu de transmission intergénérationnelle, où les jeunes continuent d’apprendre la langue, les rites et les croyances de leurs aînés.

Un point de départ idéal
Grâce à sa position géographique, Yarka est un bon point de départ pour explorer la région d’Akko et les sentiers de Galilée. Les amoureux de nature et de culture y trouvent une base agréable, dans une atmosphère typiquement druze.

Majdal Shams : le balcon du Golan

Région : Golan, à 61 kilomètres de Safed

Aux confins nord-est d’Israël, Majdal Shams s’étend sur les pentes escarpées du mont Hermon, dominant le plateau du Golan avec une vue imprenable sur la Syrie voisine. C’est le plus grand village druze de la région, et sans doute l’un des plus singuliers. Marqué par une histoire complexe et une situation géopolitique sensible, il porte les cicatrices d’un territoire longtemps disputé, tout en offrant au visiteur des paysages grandioses et une atmosphère poignante. Moins touristique que d’autres villages druzes, Majdal Shams séduit justement par sa discrétion, sa force tranquille et l’authenticité de sa communauté.

Village druze de Majdal Shams

Une frontière vivante

Majdal Shams se situe à proximité de la ligne de cessez-le-feu avec la Syrie, ce qui donne à ce village une dimension profondément symbolique pour la communauté druze. Une partie de ses habitants ont de la famille de l’autre côté de la frontière, qu’ils ne peuvent pas toujours rencontrer. Cette situation a nourri une culture de la résilience et un attachement puissant à la terre.

Une nature époustouflante
Entouré de montagnes enneigées l’hiver et de vergers luxuriants l’été, Majdal Shams offre un dépaysement total. Le mont Hermon attire les amateurs de ski en saison froide, tandis que les randonneurs viennent y explorer les sentiers sauvages et les vues spectaculaires sur la vallée.

Culture et mémoire
Le village abrite également un centre culturel druze, des galeries d’art, ainsi que des initiatives communautaires qui promeuvent l’identité locale. C’est un lieu de mémoire vivante, où se mêlent le passé syrien, l’histoire israélienne et la spiritualité druze.

Foire aux questions (FAQ)

Qu’est-ce que la religion druze ?

La religion druze est un courant monothéiste ésotérique né au XIe siècle au sein de l’islam ismaélien, mais qui s’en est rapidement détaché pour former une foi à part entière. C’est une religion fermée, sans conversion possible, qui mêle philosophie grecque, gnosticisme, mysticisme soufi et spiritualité monothéiste. Les Druzes ne pratiquent pas les cinq piliers de l’islam et possèdent leurs propres textes sacrés, les Épîtres de la Sagesse. Seuls les membres initiés, appelés Uqqal, ont accès à ces écrits et aux rites profonds de la foi.

Où vivent les Druzes en Israël ?

En Israël, la communauté druze vit principalement dans des villages du nord du pays, dans des zones rurales et montagneuses. Les principales localités druzes sont :

  • Daliyat al-Karmel et Isfiya sur le mont Carmel
  • Maghar, Peki’in, Julis et Yarka en Galilée
  • Majdal Shams sur le plateau du Golan
    Ces villages offrent une richesse culturelle unique, où tradition et modernité cohabitent harmonieusement.

Peut-on visiter un village druze ?

Absolument ! Visiter un village druze en Israël est une expérience humaine et culturelle forte, idéale pour les voyageurs en quête d’authenticité. Vous pourrez y découvrir l’hospitalité légendaire des Druzes, visiter des marchés artisanaux, goûter à une cuisine généreuse et parfois même dormir dans des maisons d’hôtes traditionnelles. Certains villages, comme Daliyat al-Karmel, sont très ouverts au tourisme et organisent des visites guidées, des ateliers de cuisine ou de tissage, et des rencontres avec les habitants.

Que manger dans un village druze ?

La cuisine druze est un enchantement pour les papilles. Elle mêle les saveurs de la gastronomie levantine avec des recettes traditionnelles transmises de génération en génération. Parmi les plats à ne pas manquer :

  • Le labné (fromage frais) servi avec de l’huile d’olive locale
  • Les feuilles de vigne farcies, parfumées aux herbes
  • Le majadra, un plat de riz aux lentilles
  • Les galettes druzes (saj) garnies de zaatar, de fromage ou de légumes
  • Et en dessert, de savoureux katayef ou du knafeh
    Le tout est souvent accompagné de thé parfumé ou de café à la cardamome. Un véritable voyage sensoriel à chaque bouchée !
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