Conseils pratiques pour un voyage à Dubaï
Dubaï intrigue autant qu’elle attire. Chaque année, ils sont des millions à poser leurs valises dans cette ville démesurée, où le désert côtoie des gratte-ciel vertigineux, et où les contrastes ne semblent jamais choquer. On y trouve de tout, vraiment : plages paisibles, quartiers futuristes, marchés anciens, centres commerciaux immenses, mais aussi une culture bien ancrée, parfois méconnue.
Partir à Dubaï, ce n’est pas juste suivre une tendance. C’est s’ouvrir à un monde à part, avec ses règles, ses rythmes, ses lumières changeantes. Alors pour éviter les faux pas et profiter du voyage sans stress inutile, mieux vaut avoir quelques repères en poche. Voici l’essentiel à savoir avant de partir.

Prendre le métro depuis l’aéroport vers le centre de la ville
À l’arrivée à l’aéroport, plusieurs options s’offrent à ceux qui cherchent à rejoindre le cœur de Dubaï. Taxi, bus, location de voiture… mais le métro reste souvent le plus simple.
Certes, le bus est bon marché, difficile de faire moins cher. Mais avec des valises encombrantes, ce n’est pas l’idéal. Le taxi, lui, offre du confort et peu d’attente. Comptez autour de 50 AED, soit une quinzaine d’euros, pour rallier Dubaï Centre.
Le métro, en revanche, coche pas mal de cases : pratique, rapide, climatisé, économique. Pour un peu plus de 8 AED, vous rejoindrez Downtown Dubaï sans difficulté. Et si l’idée des transports en commun vous rebute, il reste toujours les navettes privées ou la voiture de location, à condition d’y mettre le prix.
Acheter un pass Dubaï pour faire des économies
Ceux qui aiment enchaîner les visites sans trop réfléchir au budget ont tout intérêt à se pencher sur le pass Dubaï. Il donne accès à des lieux emblématiques comme les derniers étages du Burj Khalifa, mais aussi à des expériences plus insolites, comme un safari matinal dans le désert.
Un guide audio est même inclus, discret mais utile, pour accompagner les curieux tout au long de leur parcours. Ce pass permet d’éviter les files d’attente, mais surtout, de faire baisser la note. Certaines attractions proposent jusqu’à 10 % de réduction avec ce système. Le Legoland, l’aquarium du Dubaï Mall, entre autres.
Et pour aller plus loin dans la découverte, les guides locaux à Dubaï peuvent transformer une simple visite en véritable immersion. À leurs côtés, la ville prend une autre dimension.
Préférer les restaurants traditionnels aux restaurants gastronomiques
Goûter à Dubaï, c’est aussi comprendre un bout de son identité. Plutôt que de réserver une table étoilée, autant s’attabler dans les petites adresses du vieux Dubaï. Là où les plats ont une histoire, où l’on cuisine pour partager.
Parmi les recettes à ne pas manquer, le Harees, un plat de blé concassé mijoté lentement, et le Machbous, un mélange savoureux de riz parfumé et de viandes épicées. Une sorte de couscous ou de paella revisité, avec la chaleur en plus.
Côté street-food, les rues d’Al Karama et de Jumeirah sont un bon terrain d’exploration. Falafels, samoussas, shawarmas… tout est là, servi brûlant, parfumé, souvent à la main. Et si l’on mange sans produits d’origine animale, pas de souci : plusieurs enseignes proposent des menus adaptés, sans tricher sur les saveurs.
Profiter d’un moment de farniente à la plage
Impossible de venir à Dubaï sans poser sa serviette sur l’une de ses plages. L’eau est limpide, le sable clair, et le soleil, omniprésent. Mais autant le savoir, en été, il cogne fort. Très fort. Parfois jusqu’à 40 °C, voire plus.
Alors pour vraiment en profiter sans fondre sur place, mieux vaut miser sur l’hiver. Les températures restent élevées, sans excès, et l’air est plus respirable. C’est là que le bord de mer devient un vrai plaisir. Baignade tranquille, sieste à l’ombre, activités nautiques en tout genre. Plongée, jet ski, paddle… à chacun son rythme.
Et pour ceux qui aiment l’adrénaline, il y a aussi le parachute ascensionnel au-dessus du golfe Persique. Vue dégagée, brise salée, vertige léger. Une expérience qui reste, longtemps, même après être revenu au sol.
Partir à la bonne période
Dubaï, c’est du soleil toute l’année. Mais il y a quand même une saison qui change tout. De novembre à avril, l’air est plus frais, les journées plus douces. On peut marcher sans suffoquer, s’attarder dehors, et même dormir dans le désert sans transpirer à chaque souffle.
En été, entre mai et octobre, l’atmosphère devient écrasante. 45 degrés en journée, parfois plus. Les prix, eux, baissent. Moins de touristes, davantage de promos. Si le budget est serré, c’est une option à envisager. Et comme tout est climatisé, ou presque, on tient le coup.
Mais pour les activités extérieures, mieux vaut être vigilant. Lunettes, crème, eau fraîche. Et des pauses régulières. Dubaï peut surprendre, dans tous les sens du terme.
Peu importe avec qui l’on voyage : seul, à deux, en famille ou entre amis, cette ville tape à l’œil mais curieusement attachante ne laisse pas indifférent. Il y a du grandiloquent, oui. Du tape-à-l’œil parfois. Mais aussi des instants simples, inattendus.
Planifier son séjour avec un peu d’avance, réserver les vols et l’hôtel avant la ruée, ça évite bien des tracas. Et souvent, une fois rentré, une pensée s’impose. On y retournerait bien.