Par son histoire, son site, ses institutions, son architecture et son environnement culturel, Québec est indéniablement une ville unique en Amérique du Nord.
D’abord, un coup de chapeau au fondateur, Samuel de Champlain, Saintongeais d’honneur, de convictions et de persévérance qui s’est battu pour que la France porte un intérêt minimal à faire de la Nouvelle-France une colonie d’immigrants et non pas seulement un Pays de Cocagne pour les insatiables commerçants de fourrures de castor. Tout en ayant traversé l’Atlantique 25 fois pour la grande œuvre de sa vie, il s’acquittera de sa tache jusqu’à son décès, à Québec en 1635.
Québec, la ville, la capitale de la province de Québec, attire des millions de visiteurs pour plusieurs raisons.
La principale ? Son histoire unique de capitale qui s’est échelonnée sous 3 régimes politiques : le Français (1608-1763), le Britannique (1763-1867) et le régime canadien qui faisait du Canada un pays de quatre entités provinciales (aujourd’hui 10) et de l’entité fédérale. Mais, dans les faits, les liens coloniaux avec la Grande-Bretagne perdurèrent pendant plusieurs décennies.
Ville plus francophone, quoique moins populeuse, que Montréal, elle est la quintessence des cultures qu’elle a vécues. Les Québécois d’aujourd’hui se disent d’abord Québécois : ils sont ce qu’ils sont, un peu, beaucoup, à cause de leurs origines françaises, des institutions implantées par les conquérants britanniques et de leur proximité avec les membres des Premières Nations (c’est ainsi que l’on nomme les peuples autochtones au Canada).
Essentiellement, mais pas seulement, c’est surtout à l’intérieur des remparts que l’on découvre le Vieux-Québec.
À l’intérieur de ces murs, des rues tracées il y a 350 ans (pour nous, c’est vieux…), le long desquelles se sont installées des institutions religieuses (Augustines, Ursulines, Récollets et Jésuites) dont les premières sont arrivées de France au tout début de la colonie pour s’occuper de l’âme perdue des autochtones, les sauver de leur ignorance d’un seul dieu…
C’est en déambulant dans ces rues que l’on découvre les richesses architecturales acquises durant les deux régimes politiques. Et les impressionnantes vues sur le fleuve St-Laurent à partir des glacis de la Citadelle. Ou bien, allez déambuler sur la terrasse Dufferin adjacente à l’impressionnant hôtel « Le Château Frontenac » (qui n’a de château que le nom). C’est de là-haut que vous constaterez la partie étroite du fleuve, entre Québec et Lévis, dont le toponyme algonquin Kebec, a été adopté par les Français : « Là où le fleuve se rétrécit ».
Tout en bas, la basse-ville : Place Royale. et la rue du Petit-Champlain. Sur la rive gauche du St-Laurent, un quartier tout requinqué il y a 40 ans pour donner au touriste l’impression d’être de retour au tournant du XVIIe siècle. Les habitants ont peu à peu délaissé le quartier mais les commerçants ont su garder l’authenticité des façades extérieures d’époque.
Québec, ses rues, sont un musée en soi. Mais certains méritent le déplacement. Après tout, pour qui veut comprendre le lieu, la culture, les subtilités créatives d’un peuple, les musées sont une autre porte d’entrée pour que s’opère la découverte du Québec et de ses artistes de génie. Le musée des Beaux-Arts réunit l’ancien et le moderne de l’art visuel, le Québécois et l’Inuit l’essentiel de l’art décoratif et quelques expositions prestigieuses de passage à Québec.
En basse-ville, le Musée de la Civilisation pour les côtés sociologiques et ludiques de la société d’ici.
À une dizaine de kilomètres au nord de Québec, une chute de 82 mètres attire l’attention. Bon, elle n’a pas l’envergure des chutes Niagara en termes de débit et de beauté, mais… elle est plus élevée.
D’en haut, d’en bas, elle est quand même impressionnante, été comme hiver. Si vous voulez faire les deux observatoires (amont, aval), il y a un téléphérique et pour les plus en forme, l’escalier de 486 marches…
De Québec, on y a accès en auto, en autocar (ou minibus) de tours, ou encore en vélo, accompagné (ou non) d’un guide.
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Tout juste en face de la chute Montmorency, le seul pont qui permet de traverser le Saint-Laurent pour se rendre sur un joyau patrimonial du Québec : l’Île d’Orléans.
65 kilomètres sur la seule route qui ceinture l’île, 6 villages, quantité d’arrêts requis pour goûter, visiter les nombreux espaces de production, qui de cidre, de fromage, de vin de notre terroir, de pain et pâtisserie à la mode québécoise, de sirop d’érable et de bières locales. Ouf! La liste peut être longue, donc une bonne journée de découverte pour vous.
Décimés par les maladies venues d’Europe et les guerres incessantes imposées par leurs ennemis les Iroquois, les Wendats se sont réfugiés dans la région de Québec dès 1649.
Depuis toujours, ils ont tenté de garder leur culture mais la langue s’est éteinte vers le milieu du XIXe siècle. Aujourd’hui, la Nation tente de retrouver ses repères, la langue, conservée dans les dictionnaires des Récollets et des Jésuites. Rendez-vous à l’Hôtel des Premières Nations pour y visiter le musée et la Maison Longue (leur habitation ancestrale) ou au village reconstitué d’Onhoua Chetek8e pour apprendre à les connaître, mais aussi désapprendre les mythes hollywoodiens.
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