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Qui n’a jamais rêvé de visiter Londres ? Ses emblématiques bus rouges, les Fish & Chips, et les maisons colorées de Notting Hill donnent à la ville un charme unique.
Pour une première journée, commencez par les emblèmes de la ville : Big Ben, Tower Bridge, et l'Abbaye de Westminster, chef-d'œuvre gothique et lieu de couronnement des monarques britanniques. Assistez à la relève de la garde, puis flânez sur Trafalgar Square et découvrez la National Gallery.
Côté détente, profitez de Hyde Park ou de St. James's Park, véritables oasis en pleine ville. Les amateurs d’art contemporain trouveront leur bonheur à la Tate Modern, avec sa vue imprenable sur la Tamise. Pour une expérience authentique, explorez Camden Town et son marché éclectique, Notting Hill avec ses maisons victoriennes, et Soho, l’âme du West-End et de Piccadilly Circus.
Top 5 visites guidées
Lieux à voir
Au bord de la Tamise, Tower London Bridge garde une allure de mécanique élégante, pont à bascule encore capable de s’ouvrir pour les navires. Les tours néogothiques encadrent la rivière, acier et pierre mêlés. On s’arrête souvent au milieu, le regard glissant des quais aux voiles qui passent.
Pour voir les battants se lever, mieux vaut vérifier la levée du pont avant de venir. La passerelle haute propose une traversée vitrée, vue plongeante sur la chaussée et la Tamise. L’instant reste simple, un peu vertigineux, efficace.
Tout près, la Tour de Londres veille depuis l’autre rive, murs épais, histoires longues. En contrebas, le HMS Belfast ancré au quai rappelle d’autres navigations. Du côté de Shad Thames, les anciens entrepôts dessinent des passages étroits où le vent s’engouffre.
L’odeur épicée de la street food se mêle au bruit des guitares amplifiées, et c’est souvent ainsi que commence une journée à Camden Town. Les marchés débordent de tissus bariolés, de bijoux métalliques, de vinyles usés, tandis que les façades peintes semblent vouloir attirer l’œil de force. Rien n’est discret ici, tout s’affirme.
Le canal adoucit pourtant cette effervescence, péniches alignées et terrasses improvisées où l’on s’arrête pour souffler. Le contraste fait partie du charme, agitation d’un côté, calme liquide de l’autre. Le temps prend une autre cadence au bord de l’eau.
Un détour par le Regent’s Park ajoute une respiration plus large, pelouses ouvertes, jardins dessinés, familles dispersées dans l’herbe. Puis, en grimpant jusqu’à Primrose Hill, la ville se redessine en panorama, tours de verre et briques anciennes réunies sous un même ciel.
Les façades pastel, les marchés bondés, les terrasses qui débordent sur le trottoir : c’est souvent ce qui vient à l’esprit quand on parle de Notting Hill. L’endroit vibre d’une énergie particulière, mélange de voisinage tranquille et d’effervescence passagère. On s’y perd facilement, sans chercher à retrouver son chemin.
Le marché de Portobello Road reste l’aimant principal, étals de fruits, d’objets anciens, de vêtements qui changent chaque jour. Le samedi, la foule s’intensifie, les conversations se mêlent aux cris des marchands. Le quartier prend alors une allure de fête improvisée.
Le Kensington Gardens voisin apporte un contrepoint plus calme, avec ses pelouses immenses et ses allées régulières. Plus loin, Holland Park attire ceux qui cherchent une pause dans les jardins japonais ou sous les arbres centenaires. La transition se fait sans heurt, comme une respiration après l’agitation.
En août, le carnaval caribéen traverse Notting Hill, musique et couleurs envahissant les rues. Mais même sans événement, le quartier garde cette impression de mouvement permanent, de décor changeant. On en repart avec une image multiple, pas toujours nette, mais persistante.
Un tapis vert immense, traversé de sentiers et de lacs : c’est ainsi qu’apparaît Hyde Park au premier regard. Les joggeurs partagent l’espace avec les familles, les cyclistes ou ceux qui s’installent simplement dans l’herbe. Le bruit de la ville semble s’effacer dès qu’on avance de quelques pas.
Au bord de la Serpentine, l’eau attire promeneurs, rameurs, oiseaux qui se disputent la rive. On s’y arrête pour un café ou pour regarder les reflets se déformer sous le vent. L’endroit vit différemment selon les saisons, animé l’été, plus silencieux en hiver.
Le Speakers’ Corner rappelle une autre facette du parc, espace de parole libre, où discours et débats se succèdent depuis des décennies. Non loin, le Kensington Palace s’impose avec ses façades sobres, entouré de jardins travaillés. L’histoire se mêle ainsi au quotidien des promeneurs.
Lumières éclatantes, écrans géants, flux constant de passants : c’est l’image immédiate que renvoie Piccadilly Circus. Le lieu n’a rien de calme, il pulse à toute heure, rires, bus rouges qui se croisent, musique d’artistes de rue. On l’aborde plus comme une scène vivante que comme une place ordinaire.
Les statues et les fontaines servent de point de rencontre, simples repères au milieu du mouvement. On s’assoit quelques minutes sur les marches, observant le tourbillon des taxis et des piétons. L’œil finit par s’habituer aux néons qui clignotent sans relâche.
À quelques pas, Leicester Square attire pour ses cinémas et ses foules, tandis que Shaftesbury Avenue aligne théâtres et affiches colorées. Plus loin, Regent Street déroule ses façades courbes, élégantes, bordées de boutiques. La transition se fait sans pause, comme un enchaînement continu de scènes urbaines.