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5 idées de visites guidées à Lombok

• Merese Hills

  

  Au sud de Lombok, Merese Hills apparaît comme une série de collines douces qui plongent vers l’océan. L’herbe rase se mêle aux pierres, et les sentiers improvisés mènent à des points hauts d’où la mer semble ne jamais finir. Le vent souffle fort, assez pour couvrir les voix.

  Depuis les crêtes, on aperçoit la plage de Tanjung Aan, deux baies jumelles séparées par une avancée rocheuse. L’eau y change de teinte selon l’heure, bleu clair au matin, presque turquoise quand le soleil monte. On garde longtemps ce contraste en tête.

  Vers l’ouest, la côte déroule encore des criques, certaines vides, d’autres fréquentées par quelques pêcheurs. Plus loin, Kuta garde son rythme balnéaire, cafés alignés, scooters garés devant le sable. L’écart entre agitation et silence se mesure en quelques kilomètres à peine.

• Plage de Senggigi

  

  La plage de Senggigi s’étire en un long croissant de sable bordé de cocotiers et de barques de pêche. La mer y garde des reflets changeants, parfois argentés au matin, plus sombres quand le soleil descend. On marche tranquillement, les pieds dans l’eau tiède.

  Depuis le rivage, on distingue au loin la silhouette du mont Agung à Bali, surtout visible par temps clair. Le contraste entre l’horizon volcanique et la douceur de la plage crée une atmosphère particulière. On s’arrête souvent, sans vraiment chercher de raison.

  Un peu plus au nord, les îles Gili attirent les voyageurs avec leur rythme plus lent, accessibles en bateau depuis le port voisin. Vers le sud, Kuta propose un décor différent, falaises et baies sauvages où les rouleaux attirent les surfeurs. Senggigi reste ainsi un point de départ naturel pour explorer la côte.

• Cascade de Tiu Kelep

  

  Dans les collines au nord de Lombok, la cascade de Tiu Kelep apparaît après une marche à travers rizières et sentiers ombragés. La jungle se resserre, l’air devient plus humide, et soudain l’eau dévale la paroi recouverte de fougères. Le décor semble fermé sur lui-même, comme un amphithéâtre naturel.

  Le rideau tombe en un jet puissant, projetant une brume fraîche qui envahit tout l’espace. Les rochers luisent, le sol tremble légèrement, et le bassin garde une eau glaciale où l’on hésite à entrer. L’impression de force est immédiate, sans artifice.

  Un peu plus bas, la cascade de Sendang Gile se laisse approcher plus facilement, chute plus douce, plus régulière. Les deux sites se complètent, l’un apaisant, l’autre marqué par une intensité brute. On garde en mémoire cette alternance, comme un jeu d’équilibre.

  En arrière-plan, la silhouette du mont Rinjani domine, invisible parfois derrière les nuages. La cascade de Tiu Kelep se rattache à ce massif, à cette montagne qui façonne tout le paysage alentour. Une halte qui reste dans le corps autant que dans la tête.

• Rizières de Tetebatu

  

  Au cœur de l’île, les rizières de Tetebatu forment un damier de verts qui s’étend au pied du mont Rinjani. Les sentiers serpentent entre les parcelles irriguées, traversant de petits hameaux comme Kokok Pedek et Kokok Bebak, où les habitants saluent les visiteurs avec simplicité.

  En suivant les levées de terre, on longe les ruisseaux qui alimentent les champs et l’on croise des plantations de café et de cacao. Le matin, la brume s’accroche aux palmiers, créant un décor presque irréel. On peut prolonger la marche vers la cascade de Jeruk Manis, située dans le parc national de Rinjani, accessible par un sentier ombragé.

  Plus haut, les panoramas s’ouvrent sur les pentes du volcan et la vallée environnante. Tetebatu est aussi un excellent point de départ pour découvrir les villages traditionnels sasak, où l’artisanat et la culture locale sont encore très présents. Une étape idéale pour mêler randonnée douce et immersion dans la vie rurale.

• Pink Beach

  

  Tout au sud de l’île, la Pink Beach étire un sable aux reflets rosés, mélange de grains clairs et de fragments de coraux. La mer y reste limpide, changeant de vert au turquoise selon la lumière. On s’y installe souvent en silence, surpris par la douceur du lieu.

  En marchant dans les collines voisines, on croise des sentiers discrets qui mènent vers les cascades de Benang Stokel et Benang Kelambu. L’eau tombe en filets multiples, entourée d’une végétation dense. La fraîcheur tranche avec la chaleur sèche de la côte.

  Non loin, le village de Sekaroh dévoile un autre visage, plus humain. Les ateliers s’ouvrent sur des tissages colorés, des poteries encore tièdes, des bijoux façonnés avec patience. On s’y arrête autant pour regarder que pour discuter.