FRANCE
EUROPE
AFRIQUE
MOYEN-ORIENT
AMÉRIQUE DU NORD
AMÉRIQUE DU SUD
ASIE
CARAÏBES
OCÉANIE
À Bahia, rien ne se passe comme prévu. Un pas, parfois deux, et déjà l’ambiance change. Praia do Forte, Morro de São Paulo, Porto Seguro. L’eau claire. Le sable qui colle un peu. On nage, ou pas. On dérive un peu au large.
Mais ce n’est pas tout. Plus loin, plus sec, l’intérieur vous appelle. La Chapada Diamantina n’attend personne. Elle se découvre en marchant. Des chutes, des creux, des parois fendues.
La vallée de Capão s’étire doucement. Puis la grotte de Lapa Doce, pleine d’ombre. Enfin le Morro do Pai Inácio. Là-haut, l’air s’élargit.
Et puis, il y a les plats. À Bahia, c’est dans l’assiette que tout se raconte. Moqueca, acarajé, vatapá. Le goût reste, même quand on repart.
Au centre du Brésil, un morceau de terre sculptée par les pluies et le temps : la Chapada Diamantina. Ici, on marche longtemps. On regarde souvent. Le relief ne se raconte pas, il se traverse.
Commencez par la Cachoeira da Fumaça. L’eau tombe, mais on ne la voit pas toucher le sol. Elle se perd dans le vide. Plus loin, Lapa Doce, Pratinha — des grottes où l’on parle moins. La lumière y glisse doucement, colorant les murs comme par accident.
Avant de repartir, grimpez le Morro do Pai Inácio. Là-haut, le vent vous prend. Le regard aussi. Les vallées s’ouvrent, et on reste, sans raison précise.
Rien n’est calme à Salvador. Les façades chantent, les ruelles résonnent, l’air est chargé de friture et de rythmes. À chaque angle, quelque chose s’invente ou se répète.
Le Pelourinho ? Il ne se visite pas, il se suit. Pavés irréguliers, maisons bleues, jaunes, roses. Une musique sort d’une porte entrebâillée. Des mains tressent, vendent, sculptent. Les églises ne disent rien, mais elles veillent.
Puis, plus loin, le Farol da Barra. On s’y pose en fin de journée. L’océan reste là, lisse ou agité. Le soleil descend lentement, sans trop de mise en scène.
Et les tambours, eux, ne s’arrêtent jamais vraiment. On mange épicé, on écoute, on regarde. Et souvent, sans prévenir, on se surprend à vouloir rester un peu plus.
Imaginez un désert blanc, strié de lagunes translucides. C’est là, dans l’État de Maranhão, que les Lençóis Maranhenses s’étendent à perte de vue. Une vision presque irréelle, entre ciel, sable et eau.
Depuis le village de Barreirinhas, partez en 4×4 pour traverser ces dunes mouvantes. Le vent les redessine chaque jour. On passe d’une lagune à l’autre, d’un silence apaisant à l’éclat du soleil sur l’eau.
La Lagoa Azul et la Lagoa Bonita méritent plus qu’un détour : un plongeon, un moment suspendu. Et si vous avez le temps, mettez le cap sur Atins, petit village en bordure du parc. Là, tout ralentit. On marche, on respire, on regarde. C’est une autre manière d’entrer dans ce paysage presque lunaire.
À la frontière du Sergipe, Mangue Seco semble hors du temps. Ce village isolé, bordé de dunes et de silence, offre une parenthèse douce et authentique.
En arrivant, ce qui frappe d’abord, c’est le calme. Les dunes se déroulent comme un tapis jusqu’à l’horizon. Les maisons colorées, aux toits de chaume, bordent des ruelles pavées, et tout invite à ralentir.
Pour explorer, montez à bord d’un buggy : frissons garantis dans les courbes de sable. Les conducteurs, souvent nés ici, connaissent chaque recoin.
Le fleuve Real, tout proche, s’explore en bateau. On glisse parmi les mangroves, on aperçoit des oiseaux, parfois des crabes, et surtout un écosystème resté presque intact. Les plages ? Immenses. Blanches. Solitaires. Et si vous le pouvez, restez une nuit. Vous verrez, le lieu vous retient.
Itacaré, c’est ce genre d’endroit qui allie le sel, la jungle et une atmosphère bien à elle. Sur la côte de Bahia, cette petite ville invite autant au repos qu’à l’aventure.
Les surfeurs, eux, se donnent rendez-vous sur la Praia da Tiririca. Là, les vagues frappent fort, l’énergie est palpable, et même si vous ne surfez pas, regarder suffit déjà.
Pour vous reconnecter à la nature, partez vers la Reserva da Sapiranga. Ce coin de forêt, protégé, abrite toucans, singes et essences rares. Puis, laissez-vous surprendre par la plage d’Itacarezinho. Isolée, presque cachée, elle s’étire entre falaise et cocotiers.
Le soir venu, direction Rua Pituba. Cette rue animée est le cœur battant d’Itacaré : restaurants, musique live, rencontres. Ici, on se sent vite chez soi, même de passage.
GUIDE YOUR TRIP
La première plateforme entièrement gratuite de mise en relation entre guides touristiques et voyageurs.
Copyright © 2025 GuideYourTrip
LIENS UTILES
SUIVEZ-NOUS
Chaines WhatsApp :
Linktr.ee / guideyourtrip