FRANCE
EUROPE
AFRIQUE
MOYEN-ORIENT
AMÉRIQUE DU NORD
AMÉRIQUE DU SUD
ASIE
CARAÏBES
OCÉANIE
Copenhague se découvre mieux en prenant le temps, même si l’on s’y arrête seulement quelques jours. Les façades colorées longent les canaux, entre bâtiments anciens et architectures plus audacieuses. L’air marin se glisse jusque dans les ruelles pavées.
À pied ou à vélo, on passe facilement d’un quartier animé à un autre plus calme. Les musées et les galeries d’art s’éparpillent dans la ville, aux côtés de marchés couverts et de petits cafés où l’on s’attarde. Les transports en commun, eux, permettent d’aller plus loin sans effort.
On se perd volontiers dans les rues du centre historique, ou le long de Nyhavn avec ses maisons serrées et ses bateaux amarrés. Copenhague donne envie de flâner, de s’arrêter souvent, et de profiter de chaque lumière qui change au fil de la journée. Mais il existe aussi des endroits plus secrets que seuls ces guides sauront vous faire découvrir.
Top 5 visites guidées
Lieux à voir
Lors d’un séjour à Copenhague, la promenade aux Jardins de Tivoli reste une étape qui marque. Inauguré en 1843, ce lieu est considéré comme le tout premier parc d’attraction ouvert au monde. Il combine l’élégance d’un jardin fleuri avec l’ambiance animée d’une fête foraine.
Les visiteurs aiment s’y perdre un après-midi, entre attractions modernes et pavillons au charme d’autrefois. On y trouve des montagnes russes, des balançoires vertigineuses mais aussi de simples carrousels qui rappellent une époque plus lointaine.
Quand la lumière tombe, le décor se transforme. Les lampions s’allument par centaines, les façades se reflètent dans l’eau du petit lac, et la pagode qui s’élève à proximité attire tous les regards. L’atmosphère devient douce, presque magique, sans rien d’artificiel.
À deux pas de la place de l’Hôtel de Ville et non loin du quartier de Nyhavn, le parc reste vivant jusqu’à tard dans la nuit. Entre un repas partagé dans l’un de ses restaurants et une balade dans les jardins éclairés, chacun repart avec la sensation d’avoir approché une tradition chère aux habitants de la ville.
Parmi les symboles de Copenhague, la Petite Sirène occupe une place à part. Cette statue de bronze, inspirée du conte d’Hans Christian Andersen, veille depuis 1913 sur le port depuis le quai de Langelinje. Offerte par Carl Jacobsen, héritier des brasseries Carlsberg, elle fut façonnée par le sculpteur Edvard Eriksen.
On s’attend souvent à une figure imposante, pourtant ses proportions surprennent. Haute d’à peine 1,25 mètre et posée sur un simple rocher, elle attire chaque jour des visiteurs venus du monde entier. Beaucoup s’arrêtent un instant pour la voir de près, parfois étonnés par sa taille modeste.
Le charme tient justement à cette simplicité. Une silhouette tournée vers l’horizon, immobile au bord de l’eau, qui semble écouter la rumeur de la ville. Avec le temps, elle est devenue bien plus qu’une statue, presque un passage obligé pour qui découvre la capitale.
Le détour peut se combiner avec une promenade dans le parc Churchill, tout proche, ou une balade le long du front de mer qui mène jusqu’à d’autres quartiers animés. On comprend alors pourquoi cette petite figure reste l’image la plus connue du Danemark, discrète mais indélébile.
Le canal de Nyhavn, qui signifie « nouveau port », fut creusé au XVIIe siècle pour relier le port à la ville et jusqu’au quartier royal de Frederiksstaden. À l’origine, on y déchargeait les marchandises et les marins venaient y chercher un peu de répit dans des tavernes aujourd’hui disparues.
Avec le temps, l’endroit s’est transformé. Les façades colorées, alignées le long de l’eau, ont remplacé l’image d’un repaire de marins par celle d’un lieu vivant et convivial. Le côté ensoleillé du quai, celui où les terrasses se remplissent vite, concentre l’essentiel de l’animation.
On marche sur les pavés en observant les maisons aux tons pastel, les vieux voiliers toujours amarrés, l’eau qui reflète la lumière changeante. C’est un décor qui n’a rien de figé, qui respire encore l’histoire tout en accueillant galeries d’art, cafés et restaurants.
Édifié entre 1606 et 1631, le château de Rosenborg fut commandé par le roi Christian IV comme résidence de villégiature, à une époque où l’endroit se trouvait encore hors des murailles de Copenhague. Sa silhouette de brique et de cuivre rappelle le faste de la Renaissance danoise.
Les salles ouvertes au public abritent une collection impressionnante : verreries raffinées, tapisseries anciennes, meubles finement sculptés. Mais ce sont surtout les joyaux de la couronne, présentés avec soin, qui attirent les visiteurs intrigués par l’histoire royale.
Autour du château s’étend le jardin du roi du Kongens Have, le plus ancien parc de la ville. Ses allées verdoyantes et ses parterres fleuris restent un lieu de promenade apprécié, aussi bien par les habitants que par les voyageurs en quête de calme.
Le quartier de Christiana, situé au cœur de Copenhague, est une sorte de territoire autogéré. Il a été créé en 1971 par le journaliste Jacob Ludvigsen, qui squatta pour la première fois cette ancienne zone militaire.
Très vite, le lieu fut envahi par une communauté de hippies, et se proclama comme une sorte de « territoire autonome et libre », où la vente de cannabis est tolérée. Le quartier est surtout intéressant par cette liberté qu’il a voulu instaurer, bien que la violence et les gangs ont parfois taché l’histoire de Christiana.
Sur les rives du lac, vous pourrez observer toutes sortes de petites maisons faites de matériaux de récupération, où l’on a intégré des plantes. Les murs du quartier représentent une sorte de musée à ciel ouvert, avec toutes les peintures qui y ont été dessinées. Tout au long de votre parcours dans Christiana, la musique sera au rendez-vous, avec des concerts organisés dans les cafés ou en plein air.